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magiques

INVASION DE PREMIÈRE ANNÉE

RP libre

La maladresse, ou plutôt la bienséance maladive de Louis t’arrache un rictus amusé. Le vouvoiement lui sied si bien que tu ne serais pas étonnée d’être la seule, ou presque, a avoir droit au traitement de faveur qu’est le tutoiement. Lorsqu’il y pense.

-Tout va bien, merci. Pour l’inscription, t’en fais pas je vais m’en charger. T’as l’air d’avoir du boulot.

A ces parole, tu tend la main pour récupérer la feuille d’inscription avec un mot de remerciement. Le yeux parcourant hâtivement les divers champs à remplir, le Chadargent reprend la parole, incitant ton regard à revenir à lui.

Sa voix hésite un instant, laissant son intriguant début de phrase en suspens. Ces accroches là, tu les connais. Toutes différentes, plus ingénieuses (ou déplacées) les unes que les autres, mais toutes les mêmes à la fois. Cependant, ton interlocuteur n’est autre que Louis Bridou. Un homme bien au dessus des normes en matière de comportement. Ce qui contribue grandement à ton étonnement. Venant de lui, tu te serais attendue à un peu plus de formes qu’une question à la volée au milieu d’un troupeau de premières années surexcités. Quelque part, tu ne t’en plaindra pas.

Plus surprenant encore : l’entièreté de la demande.

-Oh !

Tu ris, malgré toi.

-Pardon. T’empresses-tu de corriger en reprenant ton sérieux. Je m’attendais… à autre chose. De moins… original. Pourquoi pas ! Il doit y avoir quelques livres qui trainent à la bibliothèque, s’ils ont pas déjà tous été empruntés. Avec les rumeurs qui courent en ce moment, ça serait pas étonnant que tout le monde soit partit à la chasse au…

Tu réalises, au fil de ta phrase que tu t’entend de moins en moins parler. Tu n’as pas sourcillé aux premiers cris, après tout, au vu de l’activité du club, ils sont parfois monnaie courante ici. Mais en plus de cela, les bruits des conversations ont triplé de volume, là où les duels imposaient le silence dû au suspens de l’action quelques instants auparavant. A présent, les conversations sont fortes. Trop fortes. Certains s’extasient aussi, alors qu’un attroupement d’élève se forme aux abords de l’un des espaces prévu pour les échange des sorts.

Les bagarre ne sont pas habituelles dans ce club. Pour le fréquenter depuis quelques années, tu sais que les différents ont tendance à se régler à coup de baguettes magiques. Tu dégaines la tienne, par précaution, au moment où un jeune blond s’échappe de la mêlée. Malgré sa tête à claque ayant visiblement accompli sa fonction, et la perte soudaine de son air suffisant, tu n’as aucun mal à reconnaître Alban. Pourquoi faut-il toujours qu’il soit concerné lorsqu’il y a des histoires autour de moi ? Penses-tu.

Le jeune homme, en proie à une terreur trop réaliste pour être feinte, vient chercher abri derrière Louis et toi. D’un geste simple de l’avant bras, sans un mot, tu dresses un protego entre vous et le groupe d’élève pour éviter d’éventuelles représailles.

Dans l’incompréhension totale, tu laisses Alban exprimer sa colère. Pour l’avoir déjà vue à l’oeuvre, tu connais sa tendance à se faire passer pour la victime de l’histoire. A en juger par ses marques de coups, il serait mentir de prétendre qu’il n’en est pas une, cette fois. De là, reste à démêler le vrai du faux dans son discours en lequel tu n’as que peu confiance. Si l’explication des faits te semble bancale mais nécessaire, son avis sur la sanction à appliquer t’agace.

-Alban, essaye de te calmer, s’il te plaît. Tu es protégé, maintenant, et Louis va s’occuper de ça. Tentes-tu, en s’efforçant de paraître rassurante.

Un autre élève prend la parole. Tu écoutes attentivement Eugène, visiblement témoin de la scène, qui apporte d’autres éléments au discours d’Alban. Comme tu t’y attendais, l’agneau n’est pas tout blanc dans l’histoire. De là à dire que le comportement de son camarade, qui t’est inconnu, a dégénérer, cela ne fait aucun doute. Tu te tournes vers le sang-pur à tes côtés.

-Tu devrais peut être les prendre à part pour discuter et tirer au clair le vrai du faux. C’est peut être pas l’idéal, comme ça, devant tout le monde.

L’accès de violence étant visiblement passé, tu dissipes ton bouclier et t’avances vers la foule d’élèves venu s’attrouper.

-Et si on reprenait nos affaires de notre côté, et qu’on les laissait se débrouiller entre eux ? Suggères-tu, suffisament fort pour que les premiers rangs t’entende.

Attirer l’attention sur toi te met mal à l’aise, mais c’est tout ce qui te vient à l’esprit dans l’immédiat pour faire diversion.

-Je m’appelle Alice, j’entame un cursus d’Aurore cette année, et je suis une habituée de ce club. Donc je pense pouvoir dire, sans trop me tromper, que je me débrouille en matière de Duel. Disons que je paye un coup à la cafette à celui qui arrive à me battre. Qui commence ?

Un soupçon d’arrogance qui n’est pas le tien, car après tout, tu sais que d’autres étudiants sont bien meilleurs que toi sur ce terrain, tu ravales ton embarras en prenant place là où est celle d’un duelliste. Tu pries pour que ton défi prenne racine, particulièrement dans l’esprit des plus jeunes, de quoi détourner leur regard du drame qui vient de se produire.

HRP :
Alice répond à Louis par l’affirmative à sa proposition de rendez-vous. Leur discussion est interrompue par l’altercation entre Jean-Loup et Alban. Par mesure de précaution, elle dresse un Protego entre eux pour éviter que ça ne dérive d’avantage. Après une maigre tentative de calmer Alban, elle suggère à Louis de s’isoler avec les concernés pour tirer l’histoire au clair avant de prendre des mesures adaptées.
Enfin, pour détourner l’attention de l’attroupement d’élèves, elle lance un défi à l’ensemble des étudiants présents : Payer un coup à la cafette à qui parviendra à la battre en duel.

artemis | www

Invasion première année

Feat. RP Libre

-"Arrêtez immédiatement !!!"

Incroyable, ce n'est pas tous les jours que tu élève la voix. Pire, certains et certaines pourraient te croirent en colère. Pourtant, actuellement, tu n'a rien des atout pour. Ta tenue comme ta posture Trahissent un niveau de vie et de conduite incompatible avec cet état d'esprit de violence verbale. Par contre, le regard, lui, en dis long. Comme les interactions des livres saints moldus, les interprétations était possible. On pouvait aller du "je suis excédée de bon matin par vos bêtises" à "je vais faire disparaitre ta baguette tellement profond que celui qui pourra la retirer se fera appeler Sir Arthur". A vous de situer votre analyse de ses prunelles dans cette intervalle là.

Toutefois, elle attendit que tous et toutes est a finir leur discours. Après tout, elle n'est pas la seul a les surveiller et voilà déjà que les mioches ont a déblatérer beaucoup d'infos. Alice, la plus intelligente très certainement de tout ce beau monde, prend les devants malgré leur petite discussion intime avec Louis. Lui, il ne s'échappera pas, elle le cuisinera a toutes les sauces pour lui tirer les vers du nez sur ce moment hors du temps et inhabituel je suppose pour le Bridou qu'il est. L'attention se retourne vers Alice, qui propose tout simplement de la battre en duel pour avoir une friandise... Le problème c'est que tu raffole des friandises, petite Alice, je vais te croquer !

Tu interpelle Alban a la volé sans trop t'approcher de lui.

-"Il serait dommage que je retrouve cette vidéo dans mon fil d'actu d'amstra Alban. Je serais obligée de la signaler et de t'afficher comme un petit con sans cervelle que l'on peut se débarrasser avec des boursoufles en rut. Mais bien sûr, tu n'est rien de tout cela puisque cette vidéo n'existe pas ou plus, n'est ce pas ?"

Ton intonation et le clin d'œil qui s'en suit souligné bien une chose: "Bravo Alban, je vois que tu a était malin et je ne t'en veux pas, moi même je suis maligne parfois. Cependant, arrête la blague maintenant avant que cela ne te dépasse."

-"Quand a toi, Monsieur je réfléchis avec mes poings, va voir Louis pour ta punition."

Tu te permet de l'attraper légèrement avant qu'il rejoint Monsieur le Président et lui chuchoter a sa petite oreille.

-"C'était une belle droite. Je viendrais te croiser dans les couloirs pour voir quoi faire de tes capacités. Ça serait du gâchis de ne pas te laisser t'exprimer."

Tu te redresse légèrement et porte cette fois ci ton regard vers ce timide mais prestant amis.

-"Louis, pour moi, il mérite totalement, pour comportement violent et abusif dans l'enceinte de l'établissement, de remettre en ordre la dite enceinte et par la même occasion de canaliser sa colère en nettoyant et récurant chaque pièces et chaque couloirs de ce château. Serpillière ou brosse a dent pour le faire, je t'en laisse le choix."

Tu remarques par ailleurs que, malgré certaines personnes et élèves d'âge, tu reste la plus grande du haut de tes 1m90 d'aplomb et qu'il convient, a toi aussi, de remettre un peu d'ambiance. Tu en profites pour sortir ta baguette, du bois blanc du cerisier millénaire vénéré dans laquelle elle a était taillée et finement ouvragée, perfectionnée par des sensei artisans jusqu'à qu'elle soit parfaite a leur yeux. Est ce que ses détails intéressés tout le monde ? Bien sûr que non, reprenons.

-"Ais je le droit de participer Alice ?"

Tu arbore un sourire malicieux a cette idée niark niark niark !

artemis | www

Invasion de première année

Ai-je fait une faute ? Tel est ma question intérieure quand Alice se met à rire à ma demande. D’un côté, je ne le regrette pas, elle possède ce morceau de soleil quand c’est le cas que celà ne peut que m'éblouir mais… Ce n’était pas une question sensé obtenir ce genre de réponse ou de réaction. Bien sûr, elle n’a aucunement besoin de demander pardon, jamais je ne lui en voudrait d’être si souriante et amusée à mes côtés, cependant le doute s’acharne sur moi : Elle s’attendait à autre chose ? A quoi donc ? Était-elle déçue que je n’ai guère deviner ses pensées ? C’est que je suis occlumens malheureusement, pas legilimens…. Si j’écoute tout de même son acceptation et son esprit qui étudie brillamment mon offre, une partie de moi ne cesse tout de même de se questionner et d'augmenter peu à peu le doute et l’angoisse d’avoir peut-être raté une occasion. Peut-être s’était-elle vraiment attendu à ce que je franchisse le pas comme me l’ont rabâché Toma et Aliénor… Peut-être qu’elle aurait accepté ?... Peut-être qu’au contraire ce rire défini son soulagement de ne pas avoir à me refuser ce plaisir ? Après tout, ne dit-on pas qu’on se sent souvent mal de refuser les demandes ou déclarations des autres et peut-être qu’en plus d'être vieux jeu pour elle, je ne suis peut-être pas à son goût ? Ou alors est-ce un rire d’avoir été mal à l’aise un instant ?! Bon sang-pur, je ne sais pas ! Et ce brouhahah ambiant ne m’aide pas ! Au contraire, il m’empêche de réfléchir, de comprendre et de m’adapter à elle. De me rapprocher d’elle. Et peu à peu je sens que cela m’agace… M’énerve… Au point d’avoir une folle envie d’ensorceler toute la pièce pour enfin avoir un moment calme et posé avec cette femme auquel je tiens.

Bien sûr, loin de se calmer, ça empire. Mon regard quitte la belle un instant pour se poser plus loin, vers l’estrade où s'agitent quelques gamins, entourés d'autres tout aussi bruyants. Je ne vois pas vraiment ce qu’il se passe dans ce troupeau excité avant que la tête de poussin d’Alban n’en sorte en piteuse état pour venir chercher refuge derrière nous. Non mais regardez-le, les habits en foutoir, le corps tremblant et la tête aux couleurs de Picasso… Quelle horreur. Mon premier réflexe est d’enlever ma robe de sorcier de sa si faible poigne, comme si son état était contagieux et bien que je n’en dise rien, mon regard trahit un certain agacement qu’il ose ainsi toucher aussi à ceux d’Alice. Je crois la connaître assez bien maintenant pour savoir qu’elle n’a guère besoin que je la protège à ce point mais nul doute que si il y avait un Legillimens dans la pièce, qu’il aurait entendu le “ne la touches pas de tes salles pattes !” bien encré dans ma tête. Heureusement, ou pas, que mes lèvres restaient, elles, scellées par politesse et habitudes.

Après avoir hurlé contre… Je ne sais même pas qui, voilà qu’il me prenait à parti. Qu’il ne trouve pas la moindre source de pitié dans mon regard, au contraire, il était glacé : Non, non, peut importe son état, peu importe ce qu’il s’était passé et peu importe si mon esprit écoutait, retenait et analysait ses mots, je n’en oubliais pas qu’il l’avait touché si négligemment et qu’il gâchait ce moment important pour moi. Cependant en effet, malgré tout, c’était un comportement inacceptable auquel j’allais devoir faire face et lancer le mots “règlement” dans la conversation glissa quelque peu les règles à la même hauteur que l’importance d’Alice. Voir plus. Parce que les règles, ce sont les règles. Rien ne doit passer au-dessus de celles-ci ou c’est le chaos.

Alice avait agit aussi, lançant un petit sorts, tentant de calmer Alban légèrement. Aliénor en était allé de sa grande voix des rares mauvais jours. Mon regard se posa sur Eugène, calme, qui expliquait les erreurs et les faits de chacun avant d'écouter les conseils des deux femmes. Autant je comprends les avis de chacune, autant ma main se sert sur le classeur quand l’être de ma convoitise s’éloigne pour ramener le club à l’ordre le temps que je m’occupe des fautifs. Mais… N’étions-nous pas bien avant cette irruption inopportune d’Alban et de ces tracas qu’il a, apparemment, bien cherché ? Je ne veux pas que ce moment-là s'arrête et pourtant je la laisse juste s'éloigner et proposer un duel contre une sucrerie à la cafétéria du château avec ce sentiment étrange de perdre, d’avoir loupé, d’avoir gâché quelque chose…. Et ce sentiment à besoin d’un coupable. Mon regard se pose de nouveau sur Alban, passant de la glace à la noirceur malgré le visage impassible et poli qui reste gravé sur ma face. Si ce n’était pas si salissant, je l’aurais sûrement éviscéré sur place d’avoir ainsi ruiné cet instant magique. Mes yeux ne s’attardent pas que sur lui mais aussi sur le furieux blondinet et sur Monsieur Arabica, plus loin a qui je fais signe d’approcher et à qui je m’adresse en premier en lui passant le classeur du club de duel.

“Tenez-moi cela s’il vous plaît."

Je sors alors ma baguette de la longue manche de mon uniforme impeccable. Une baguette droite, simple, sans la moindre décoration ni le moindre froufrou. Un bout de bois dont l’on aurait pu croire que c’est un simple morceau de meuble oublié mais une baguette à ne pas sous-estimer. Je la désigne alors à Alban et au jeune homme comme un prof devant ces élèves ou plutôt devant des marmots d’un an.

“Ceci est une ba-gay-teu. Baguette.”

Je la montre comme s' ils étaient pas tout à fait capable de comprendre puis vivement, visant l’un après l’autre, je lance deux “Silencio”. Un sort appris bien des années et que j'utilise rarement par principe mais c’est le moment parfait pour le réviser et profiter des superbes conséquences de ce sort.

“Excusez cet emploi préventif de ce sort mais je préfère pouvoir parler sans être interrompu et vu votre apparent manque d’éducation de l’un comme de l’autre, je préfère prendre les devant.” Mon regard se pose davantage sur Jean-Loup alors que je rajoute: “ En ce qui vous concerne, sachez que je maîtrise parfaitement le sort de Brachialigo donc je vous conseillerai de garder vos mains dans vos poches si vous ne voulez pas finir saucissonné et pendu comme une vulgaire bout de charcuterie au dessus de l’étal d’un boucher. Ceci est un club de duel et nullement de boxe ou tout autre activité barbare, on règle donc ses comptes avec l’utilisation de sortilège comme toute personne civilisé. Si vous préférez être reconnu comme un être primitif qui préfère causer des coups et blessures avec la force de vos bras, visez plutôt le club de Quidditch et ses postes de batteurs.” Mon regard se pose de nouveau sur Alban alors que je continue cette petite mise au point, non sans avoir bien sûr passé un bon petit coup de sortilège sur leurs habits pour les rendre propre, repassé et bien porté parce que leur simple vue débraillé et froissé me gêne. "Quant à vous, Monsieur Chevalier, vous devriez mieux apprendre à connaître les conséquences de vos paroles et de vos gestes. Ce n’est pas si étonnant de se faire mordre par un chien enragé si on lui a jeté des cailloux avant, ne comptez donc nullement sur moi pour vous plaindre ou vous défendre car à mes yeux vous êtes tout aussi coupable que lui.” Coupable aussi d’avoir fait fuir Alice ! “En tant normal, j’aurai user point par point du règlement pour obtenir le renvoi de vous, Richemond, pour coups et blessures commis hors duel et l’avertissement pour vous, Chevalier, pour manque flagrant de politesse et de respect mais il se trouve que le règlement doit être signé chaque début d’année et que ni l’un ni l’autre ne l’avait encore fait.”

Pour avoir triée, observer et recopier ce classeur depuis plus de deux heures, je me souvenais encore très bien de ça. Le Richemond m’avait marqué depuis l’année dernière d’ailleurs vu que c’était un “faux” Richemont… Non mais quelle blague d’avoir ce nom avec juste une lettre de différente…

“Cependant vos actes ne peuvent être impunis non plus et je doute que Gargoule soit vraiment plus propre si vous la recurrez à la brosse à dent. J’ai bien trop de respect pour cet endroit pour lui faire subir cet affront. Je pense qu’il sera bien plus utile et efficace de vous faire participer à l’apprentissage de vos comparses et de part ce rôle qui m’est attribué,” Merci Toma…. “ je vous condamne donc à servir de cobaye pour les sortilèges et potions de nos membres avec l’interdiction, pendant ce temps, de participer aux duels. Un mois pour Monsieur Chevalier et trois mois pour Monsieur Richemond. Vous pouvez bien entendu faire appel à ma décision avec la possibilité d'aller régler cela directement devant Monsieur Feudeymon si vous le préférez."

Mon regard se pose alors de nouveau sur l’Arabica.

“Monsieur Agur, je vous donne la charge de veiller à la punition de votre collègue de première année dans les moments où je ne serais pas présent. Je m'occuperai de trouver un chaperon de même année pour Monsieur Richemont et vu que vous êtes tous là…” Un petit accio me permet de récupérer rapidement quelques feuilles du classeur que tenait Eugène. “Profitez-en pour lire ce règlement a-tten-ti-ve-ment, le signer et remplir vos fiches d’inscription pour cette nouvelle année. Il en va de soit que même si vos avis de rejoindre ce club à changer, la punition restera de mise par respect de ces lieux, messieurs.”

Résumé : Mise aux point avec Eugène, Jean-loup et Alban un peu à part.

Codage par Libella sur Graphiorum

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@Baguettes Sauteuses

Comme à l’habitude après un gros moment de colère, voilà que Jean-Loup en tremblait de manière incontrôlable, reprenant peu à peu ses esprits et son bon sens. Il s’était retrouvé figé quelques instants, assez longtemps pour que l’autre blondinet se libère de sous lui, et c’était aussi bien. Toujours un peu sonné, le sang-mêlé s’était instinctivement replié sur lui-même, jambes contre son torse alors qu’il tirait le capuchon de son hoodie pour y enfoncer sa tête. Un serrement se fit sentir dans son torse, signe avant-coureur de la crise de panique qui le prenait. Qu’avait-il encore fait comme bêtise? Pourquoi ne pouvait-il pas être comme les autres? Pourquoi est-ce que chaque fois il ne trouvait pas meilleure manière d’exprimer sa rancune? Ces question le pesaient, ses mains se resserraient sur ses genoux, sa respiration se faisait plus laborieuse.

Il n’écoutait même pas les gens qui s’activaient autour de lui, il n’entendait pas Alban qui lui faisait des reproches et hurlait légèrement, mais toutefois il sentit bien le contact de la mains qui s’était posée sur son bras; s’il n’écouta pas Eugène qui prenait sa défense, son cœur battant trop vite, Jean-Loup y vit là un contact chaleureux qu’il avait maintenant l’habitude que ses amis fassent pour le calmer, pour lui rappeler qu’il existait autre chose au-delà de la colère et des erreurs de jugement. Son tremblement se calma un peu et, par réflexe, voilà qu’il posait sa main sur le sommet de la tête du pauvre Eugène, ses doigts s’y empêtrant comme s’il eut été un chat particulièrement affectueux.

C’est qu’habituellement Friponne était là dans ces situations pour venir l’aider à se recentrer, sauf que, peut-être à cause du caractère volatile des activités des Baguettes Sauteuses, elle avait tendance à ne pas entrer dans la salle de duels. Quand ça arrivait, Liang ou Rigel l’avait accoutumé à user de leurs cheveux à la place. Pauvre Eugène, donc, se trouvait dans une situation où Jean-Loup, par automatisme, usait le sommet de son crâne pour se calmer. À tout le moins ce fut efficace; tranquillement sa respiration redevint régulière, il n’avait plus de tremblements, il pouvait à nouveau voir ce qui se passait autour de lui, mais, surtout, il pouvait entendre avec horreur ce qui se disait sur lui, ce qu’on proposait, évidemment, comme punition -punition qui serait bien méritée, de toute manière.

Il vit Alban qui se terrait derrière les plus vieux; il vit Alice qui avait érigée un protego devant eux, et ça l’emplit d’une grande honte qu’on le considère si dangereux -même si tout cela était, vraiment, bien mérité-; puis il entendit, enfin, il comprit qu’on voulait qu’il se lève, et c’est à regret qu’il se releva et abandonna la tignasse maintenant ébouriffée du brun, ne trainant pas ses pieds pour se rendre aux plus vieux mais évitant toutefois soigneusement leurs regards. On avait décidé qu’il était mieux de le punir en retrait, et il ne s’en plaignait pas, pas une seconde. La très grande et belle femme qui s’était approchée pour le mener vers le sang-pur lui avait glissé quelques mots à l’oreille, et s’il ne pipa mot pour lui répondre, le regard qu’il lui lança était horrifié.

Il en avait connu des gens qui voulaient canaliser sa colère. Suffit de regarder les Cinq-Mars, et comment ils ont fait reculer des années de progrès en thérapie. Certes, Aliénor n’avait pas comme idée de le faire déchainer sa colère sur les ennemis de la famille, sur ceux qui les faisaient chier de manière régulière. Mais ça, Jean-Loup ne le savait pas encore, et tous les muscles de son corps se tendirent pour lui dire de fuir -mais il ne pouvait pas. Pas encore. Il avait fait assez de bêtises comme ça, fallait pas non plus fuir la scène du crime!

À peine arrivé que déjà Louis le prenait pour un débile en prononçant le mot baguette deux fois, comme s’il n’avait aucune idée de ce que c’était. Après tout il avait laissé sa baguette avec le brun, c’est pas comme s’il n’y avait pas pensé; le problème était ailleurs. S’il n’aurait de toute manière pas eu l’intention de protester, voilà qu’on lui faisait du silencio pour qu’il écoute à la place de parler et réagir; autant pour lui, ça ne changeait pas grand-chose dans sa vie. Il écouta attentivement les paroles du plus vieux, serrant les poings non pas par colère mais par chagrin. Il adorait le club des Baguettes Sauteuses, qui l’avait accueilli depuis son arrivée à Gargoule, et ce malgré les ennuis dans lesquels il pouvait parfois -souvent- poser les pieds. Quand Louis mentionna le fameux brachialigo, il se raidit un peu, mais se yeux restèrent plantés vers le sol devant lui, ses mains triturant un bout de son uniforme.

Certes, il aurait pu aller au Quidditch, mais l’équipe des Dandeloup était tellement… enfin, pleine de mecs qui n’apprécieraient pas les différences de Jean-Loup. Trop queer, on va dire, pour l’attitude cis et hétéro normative de l’équipe. Il rêvait du jour où il pourrait les rejoindre, mais là ce n’était pas possible. Il ne savait même pas comment Rigel allait faire, quoiqu’au moins lui puisse, et c’est horrible à dire, passer pour un homme hétérosexuel. Louis toutefois n’en resta pas là et, peut-être dans un élan de magnanimité, avait proposé non pas de l’expulser, prétextant qu’il ne pouvait pas le faire puisqu’il n’était pas inscrit, mais plutôt de lui donner comme corvée de servir de cobaye à ses petits camarade, chose qui ne le dérangeait pas outre mesure; c’était là une bonne punition, quoiqu’au puisse dire que trois mois vont passer très lentement.

Mais voilà qu’il lui donnait la feuille d’inscription, et lui indiquait très clairement qu’un tel comportement ne serait plus accepté au club. Jean-Loup savait, au fond de lui, qu’effectivement c’était tout à fait déplacé. Il savait qu’il était un danger public, il savait qu’il était impossible à vivre et parfois à comprendre pour ses camarades. Il s’était assis pour remplir la paperasse, docile, jetant à la dérobée un petit regard à Alban qui saignait du nez. Avait-il vraiment mérité ce traitement? Le blond n’y croyait pas. Prit d’une multitude de remords, voilà que son estomac lui faisait mal, et que des pensées invasives le prenait. Elles lui disaient; signe ce papier, et la semaine prochaine ou t’expulsera pour de bon. Comment te retiendras-tu? Combien de temps pourras-tu rester ici sans te fâcher? Pourquoi ne sais-tu pas retenir ta colère, comme les autres? Ils ont raison; non seulement tu n’es bon à rien, mais on devrait te garder loin, sou clef, pour que tu ne fasses plus de mal à personne…

Sa bouche était sèche; était-ce là un phénomène dû au silencio qui l’empêchait toujours de parler? Les tremblements de Jean-Loup recommencèrent, sa gorge se serra, des larmes pointèrent le bout de leur nez dans les ses yeux verts-azures. C’était la honte, le regret, le défaitisme qui lui donnaient cette humeur. Il se releva maladroitement, allant se repointer devant Louis pour lui tendre la feuille d’inscription. Il ne pouvait pas lui dire ce qu’il était en train de faire; il aurait voulu lui dire qu’il n’était pas digne de ce noble club, qu’il ne servait à rien de signer le papier puisqu’il contreviendrait aux règles sans le vouloir de toute manière, qu’il ne voulait pas faire perdre leur temps à tout ce beau monde.

Non; valait mieux ne simplement pas s’inscrire, d’abandonner le club.

Une première larme coula le long de sa joue, et il baisse sa tête, toujours encapuchonnée, dans l’espoir de la -que dis-je, de les- cacher. Il tendit avec plus d’insistance le formulaire vierge, sa main tremblant légèrement et sa lèvre aussi. Ce qu’il se détestait de faire une scène comme ça; c’était lui le fautif dans cette histoire, il n’avait pas le droit de pleurer comme s’il était la victime! Et pourtant sa tristesse le prenait d’assaut, la honte aussi. Tant pis; il baissait les bras, et tout ce qu’il voulait faire, c’était de se jeter dans son lit, sous les couettes, pour pleurer un bon coup et se morfondre sur lui-même. Était-ce sain? Certes, non; mais ce n’aurait pas été plus sain de ne pas exprimer ses émotions, non? Heureusement qu’il était sous silencio, au fond; personne n’entendit le hoquet qui s’échappa de ses lèvres, et on ne vit que le soubresaut qui parcouru son torse.

Jean-Loup qui fait sa drama queen, sorry tout le monde XD

selkie

invasion de
première année.

squat du club de duel

C'était de la curiosité ; rien d'autre qu'une infinie curiosité qui l'avait poussé à prendre la direction de la salle des armures. Les clubs avaient finalement repris de l'activité, et il s'était laissé le droit de flâner d'une salle à l'autre, oubliant presque sciemment ses bonnes résolutions d'être un peu plus impliqué dans le club de peinture au sein duquel il s'était réinscrit pour la troisième année d'affilée. Le club de duel n'était pas sa dernière destination de la journée – ce n'était rien qu'un énième détour qui le verrait forcément, à terme, s'échouer dans un recoin isolé de l'école pour griffonner en tête à tête avec son carnet et sa musique. Mais il savait que plusieurs de ses amis étaient parts du club des baguettes sauteuses – aussi lui avait-il paru presque évident de se glisser dans les recoins de la salle en temps que sage spectateur des déboires de ses camarades.

Il était arrivé au milieu d'un tumulte étrange – une atmosphère dérangeante qui semblait scinder en deux la salle où s'égosillaient gaiement le troupeau de première année fraîchement débarqués et les plus anciens qui remettaient simplement les couverts sur la table.
Du côté par lequel il était entré, tout semblait paisible, l'ambiance bonne enfant – une silhouette au visage familier, encadré de mèches azurées, terminait de défiait les aventureux avides de fabuleux combats de duellistes vétérans. Insouciant de ce qui se jouait encore, plus loin, il avait délibérément haussé la voix, levant la main pour attirer son attention.
« Alice ! Les invités, ils ont droit de s'y frotter aussi ? » Son visage s'était fendu d'un sourire amusé – à vrai dire, qu'importaient combien il était doué, s'il y avait bien une personne dans cette pièce qu'il n'aurait jamais sérieusement défié, c'était bien la Le Perret…

Et puis, l'air de rien, son regard, qui balayait simplement les visages qui l'entouraient, s'était échoué sur un autre visage. Bien plus familier – et quelque chose, il l'avait senti, s'était tordu en lui. Jean-Loup ? La tête basse et l'air vaincu. Il était trop loin pour que Roman puisse l'affirmer avec certitude mais… tremblait-il ?
Ses prunelles, inquiètes, s'en étaient retournées se poser sur Alice, en quête de réponses qu'il ne déchiffrerait pas. Malgré lui, son attention toute entière avait été absorbée par la présence de son camarade Dandeloup – et une blessure qui n'était pas la sienne lui avait étreint le cœur et la gorge. Ses mains, imperceptiblement, s'étaient mises à trembler, et il avait serré les poings pour dissimuler leurs frémissements fragiles.
Il se sentait… honteux. Un étrange sentiment d'humiliation imprimait sur son palais une amertume acide. Son souffle semblait lutter pour ne pas se fendre en hoquet. Ses instincts lui hurlaient de fuir.
Ces émotions-là ne lui appartenaient pas.
Il en était certain – elles se superposaient aux siennes sans qu'il parvienne à les empêcher de déverser leur flot sur son âme indocile.

Ses pas, malgré lui, l'avaient conduit à fendre la foule. Sans un regard, sans un mot de plus – il avait simplement franchi la distance qui le séparait du Richemond. Il ne s'était pas interposé – il n'avait pas protesté. Ces sanctions n'étaient pas sa guerre ; cette décision pas son choix. Ce qu'il s'était tout à fait passé, même, Roman l'ignorait – il ne pouvait qu'imaginer (ressentir trop fort la brûlure des plaies au cœur de son frère de maison). Ça ne le concernait pas.
Silencieux, ses prunelles posées sur le dos de son camarade, il s'était contenté de poser une main sur l'épaule de Jean-Loup. Une poigne douce et ferme, un geste anodin mais qui soufflait je suis là.
Quoiqu'il advienne – je serai là.

• Roman vient juste squatter pour encourager ses potes, à la base
• Au début il capte pas qu'un truc va pas, il chambre un peu Alice pour la défier
• Entre deux il remarque Jean-Loup en PLS et capte qu'un truc ne tourne pas rond
• Du coup il fausse compagnie à Alice & co pour aller poser une main de bro sur l'épaule de JL à défaut de trop savoir comment réagir / quoi dire, vu que ça ne le concerne pas et qu'il n'a rien vu de ce qu'il s'est passé à la base lmao

Invasion de première année

RESUME RP

Dans l'épisode précédentAprès un week-end de révision intensif avec Eugène, Alban compte bien s'améliorer d'avantage dans divers domaine de la magie. Il essaye d'esquiver les questions d'Eugène sur ce qu'il s'est passé dans les toilettes des filles et en même temps prévoit de victimiser Liang dans les prochains jours. Opinion sur ces personnesLouis est un sang-pur aux idées non sincères qu'il estime pourvoir rallier du côté conservateur. Eugène est un rival et un camarade de révision, il ne sait pas encore qu'il est un né-moldu. Jean-Loup et bien... c'est une demi portion ~ Retrouvez moi sur

S'il y a bien une personne qui était remontée dans son estime aujourd'hui, c'était bien Alice. Contrairement à un certain blond qui avait esquivé son contact effrayer cherchant du réconfort, la jeune fille était restée là. Elle avait même ériger un Protego qui pu lui offrir ce sentiment de sécurité qu'il cherchait temps. Les choses n'avaient pas bien débutée avec la métamorphomage, il avait trouvé sa grande gueule typique de Griffedecoq trop insultante pour lui qui n'aime pas qu'on lui réponde. Elle savait ce qu'elle voulait, elle était droite dans ses bottes, et même si elle lui avait tenue tête.... elle n'avait pas hésité un seul instant à le protéger lui. Le bully à la si mauvaise réputation. Et.... rien pour ce geste, Alban fut touché. Un peu comme le sentiment d'amour qu'une mère donne à son enfant. Sans même sans rendre compte, il resta très près d'elle et osa jeter un regard toujours effrayé vers son bourreau. Sa colère...ne passait peut-être pas, mais il voulait bien prendre une attitude plus raisonnable. Les cartes n'étaient plus dans ses mains, de toute façon.

Plus loin, le Dandeloup ne semblait plus être en état de lui faire du mal. Il se repliait sur lui-même comme quelqu'un en souffrance. Et si Alban avait de l'empathie, il aurait presque pu entrevoir les similarités qu'il partageait avec le jeune homme : Celles d'aller toujours trop loin, parce qu'on est mal dans sa peau. Pourtant, ce n'est pas ce que le Griffdecoq ressentait. Pour lui, le garçon était un fou qu'il fallait punir immédiatement, sa réaction avait été plus que disproportionnée et il ne supportait pas le fait qu'il ait osé s'en prendre à lui !! Il préfère les victimes dociles, qui n'ont aucun répondant.

Eugène semblait avoir pris les choses en main et avait su calmer la bête. Cela ne l'étonnait guère, il avait toujours eut.... cette aura de calme et de confiance en soi. Une personne sur qui l'on peut compter en cas de danger, un roc dans la tempête. Et comme un animal qui ressent notre peur, la présence du brun avait le don d'apaiser quiconque le côtoyait. Un talent rare, mais si indispensable dans ce genre de situation.

Il éprouva son regard dur et l'écouta à son tour alors qu'il venait de réprimer Jean-Loup de manière simple, mais néanmoins élégante.

........... Aïe. Il n'avait pas oublié. Hé miiince, lui qui avait tenter de faire oublier à tout le monde ce détail, il venait de se faire afficher. Effectivement, il avait filmé la défaite du Dandeloup qu'il voyait comme une humiliation. Effectivement, il comptait la poster sur les réseaux sociaux et encore plus maintenant qu'il avait sa vengeance en tête. Eugène commençait à trop bien le connaître et ça, c'était dangereux. Mais... dans ses paroles, il n'avait pas tort. Ne vallait-il pas mieux être raisonnable et s'arrêter ? Son bourreau va recevoir la punition qu'il mérite de toute façon...

Il baissa les yeux considérant la chose lorsque Alienor, la douce et terrifiante Alienor entra en scène. Elle avait déjà réagi, criant à tout le monde de s'arrêter. Sa voix avait un soupçon inattendu de sévérité ce qui choqua tout le monde, la foule y comprit qui s'était écartée du malheureux spectacle. Comme quoi... il faut se méfier de ces êtes si lumineux ! Lorsque l'on découvre leur part d'ombre....cela peut devenir terrifiant. Mieux vaut être préparé.

Il soutint son regard lorsqu'elle le menaça. Comment ça, il n'avait pas intérêt à la poster ? Mais il poste ce qu'il veut ! Il s'énerva de se faire ainsi sous entendre que son courroux serait pire que le sien. Ceeeeertes. Ils ont une différence magistrale d'abo et c'est la personne qui en a le plus qui gagne toujours là-bas, mais rien que de le menacer, ça vivifiait son petit côté ado rebelle, ça lui donnait carrément envie de la poster. Juste par défiance. Mais dans tous les cas, elle approuvait la punition et ça, c'était un soutien en plus d'autant qu'Alice avait suggéré à Louis de parler aux concernés, ce que le chef de club allait faire. Il le devait.

Ce qu'il ne comprenait juste pas était.... le regard particulièrement froid du sang-pur. Il n'était pourtant aucunement le fautif dans l'affaire, non ? Sans déconner, traiter quelqu'un de demi-elfe ça paaaassseeee, non ? Surtout qu'en temps que sang-pur, il doit bien l'approuver cette attitude ! Ca passe... hein ? Une légère goutte de sueur roulait le long de son visage.

La suite le fit froncer les sourcils. Plus que le silencio, un sort qu'il n'aime vraaaaiment pas recevoir. Il en avait déjà pris auparavant, pas étonnant étant donné qu'il est insupportable et tout ce qui touche à la contrainte, il déteste. Ne pas pouvoir être maître de son corps l'angoisse, même si, la parole encore, ce n'est pas comme une contrainte physique. Pourquoi il lui parlait de baguette comme un débile ?! Il se sentait insulté là, le débile, les le Dandeloup qui l'a frappé, PAS LUI ! Justement, c'est grâce à sa baguette qu'il a pu se sortir de ce pétrin !!

Autant dire que la menace du second sortilège, le figea de peur, même pas besoin de le lancer... au final. Et pourtant... pourtant, lorsque Louis lui dit qu'il le trouvait tout aussi coupable que lui, le Griffdecoq s'indigna réellement... pourtant, aucun son ne sortait de sa bouche, même s'il essayait d'hurler !! Le sang-pur était extrêmement doué pour ce sort et d'un tout autre niveau qu'eux, normal au vu de son statut de sang.

Comment ça, il était tout aussi fautif ?! Il avait juste balancé une petite pique !!!! Et en retour ? IL S'ÉTAIT FAIT PETER LA GUEULE !!!!! Y'a une différence de niveau dans la violence-là, non ?! Comment pouvait-il dire que cela le rendait autant coupable !! ATTENDEZ ?! Il aurait voulu le virer aussi ?! JUSTE POUR CA ? POUR ENCOURAGER MALADROITEMENT QUELQU'UN ?! NON MAIS SANS DÉCONNER QUOI, QUEL SCANDALE.

.................Non......... non c'est pas possible............ il se prend aussi la punition il est... littéralement sans voix. Même avec ce silencio. Il se sent bouillir de rage. Est-ce que c'est seulement autorisé qu'un élève en punisse un autre de châtiment corporel ? Du genre, servir de cobaye ?! Il voyait Jean-Loup presque pleurer à ses côtés.... ça c'était bien fait pour lui franchement !!!!! Il a clairement un souci ! Mais lui ?! Il est plus qu'outré là !! Il est hors de question qu'il....

OK. Il ne peut pas parler. Mais ça ne va pas se passer comme ça. Le voilà déjà sortir son Imagix et ouvrir la fonction bloc note pour taper une réponse plus que salée. Sa peau blanche est devenue rouge de colère, il tape d'ailleurs à la vitesse de l'éclair, il est si à l'aise avec son téléphone que s'en est une extension de sa main. Il finit par mettre son écran face à Louis, l'écriture en bien gros afin qu'il puisse lire sa réponse à défaut de parler.

Moi qui pensais que tous les sang-purs étaient destinés à diriger... on dirait que ce n'est pas le cas. Tu me déçois Louis, vraiment. Ta décision est extrêmement grave. Considère que je ne souhaite plus m'inscrire dans ce club. J'en référerais à l'administration. Aurevoir.

Plus de vouvoiement, il ne le respectait plus. Le fait qu'il n'y avait même pas un smiley voulait tout dire, ses mains tremblaient et bientôt, il fit volte-face direction la sortie. Il esquiva ce nouveau venu qui, le pauvre, était arrivé au mauvais moment et avait décidément tout raté. Son visage bleuit par les coups était fermé. Il hésita même à leur faire un doigt d'honneur avant de quitter la pièce, mais se retint en se disant peut-être que de s'abaisser à cela allait minimiser la gravité de la punition et sa crédibilité. Punir une victime à encore plus d'humiliation juste pour un mot.... mais qu'est-ce qu'il ne tournait pas chez lui ?! Il le pensait intelligent, il avait l'air si en colère.... qu'est-ce qui a obscurci son jugement ? En tant que sang-pur, Louis ne peut décemment pas se comporter comme cela.

..........ce n'est que plus tard, plus loin dans le couloir que le garçon éclata en sanglot, il avait pris la direction de l'infirmerie pour qu'un adulte lui enlève ce sort, mais il avait craqué mi-chemin sous le poids des émotions...Décidément, ces coups comme cette punition, tout était trop injuste. Il s'arrêta lorsqu'il sentit une main se poser sur son épaule. Celle de son ami..... son cœur se serra, il aurait presque sauté dans ses bras réconfortants s'il n'avait pas eu la fierté d'un coq. Son regard était brillant, visiblement très touché par ce geste. Il est rare qu'on lui tende la main.... c'est ce que font les amis non ? Mais.... il avait apparemment les mauvaises espérances, puisque le Saint Agur lu dans son regard et le corrigea immédiatement sur ses intentions, il n'était pas parti pour sa jolie personne ou pour le défendre.

..........ah sale boursouf.

Pourcentage de rage d'Alban avant...?

Alban vous bully en
FDDB88

Invasion
de première année.

Feat:le club de duel
Lieu:Salle des armures
Heure:Après-midi
Temps:Soleil à l'extérieur

Visiblement cette Alice que tu as eu le loisir de cotoyer quelques temps auparavant parait comprendre l'étendu de ce qu'il se passe et agir en conséquence. Un protego juste au cas où et surtout l'envie de transformer cette affaire public en une discussion plus privé. Personne n'a besoin de voir du linge lavé à la vue de tous, il ne faut pas rassasier les rapaces de potins à raconter ou d'alimenter des rumeurs qui seront ensuite modifiés, amplifiés par la suite. Les gens sont des voyeurs et si lui-même, Eugène, aime les mystères, il n'aime pas les voyeurs et sait où est la limite entre les secrets et la vie privé. Alors il apprécie la délicate attention de cette fille, pendant l'espace d'un instant il fut même tenter de succomber à sa diversion. Un café ne serait effectivement pas de refus, pourtant, malgré son petit ego, il savait d'avance qu'il perdrait face à elle, il n'avait clairement pas son niveau. D'autant plus en cursus auror.

Ce fut cette main sur sa tête de la part de Jean-Loup qui le surprit, d'ordinaire il aurait certainement émit une objection, n'aimant pas qu'on le décoiffe mais....les tremblements de cette main était bien réel et l'en dissuadèrent. Il n'y avait pas de geste affectueux, ni un froid ou un recul, juste de la compréhension, il n'est pas doué socialement pourtant il sentait qu'il se calmait et qu'il se sentait bien alors le garçon eu un sourire plus doux comme en aurait eu rarement son grand-père. Parfois, il n'y a pas besoin de paroles ni de gestes, juste une présence, c'était peut-être tout ce dont avait besoin ce garçon en ce moment. Pourtant, tout vola en éclat lorsque Aliénor pris la parole. Au début il cru qu'elle allait dire quelque chose d'utile, qui allait débloquer la situation. Non pas faire des miracles, mais savoir gérer un minimum comme l'avait fait la griffdecoq.
Grave erreur.

Voilà qu'elle menaçait Alban, qu'elle le provoquait, pire que ça....elle l'insultait. Mais ça rime à quoi ce comportement? Et même s'il est effectivement un "petit con sans cervelle" elle croit lui apprendre quelque chose, leur apprendre à tous quelque chose en le soulignant? Il y a des manières de dire les choses, on peut provoquer quelqu'un avec davantage d'élégance, pourquoi tomber dans la vulgarité? Et ne parlons même pas des boursoufles en rut qui n'ont absolument rien à faire là-dedans. C'est si indécent. Inapproprié. Ça le dégoute, ce genre de comportement. La popularité ne fait pas tout, mais si elle a envie de lui prouver que les réseaux sociaux rendent débiles, pari réussis. Il ne peut s'empêcher d'esquisser une grimace de dédain et dégoût face à son comportement. Elle est loin d'avoir montrer qu'elle est maligne, au contraire elle va juste braquer Alban vu le phénomène et en même temps il comprendrait pourquoi.

Alors que le jeune homme s'éloigne et que le brun se recoiffe un instant, il garde son regard braqué sur lui et perçoit donc le moment où cette même femme se permet de lui glisser quelques mots quand il n'entend pas et qu'il juge bel et bien malfaisant vu la réaction qu'à Jean-Loup. Ses tremblements sont revenus et rien que ça, lui fait jeter un regard bien désapprobateur à la Celenor. Non mais c'est quoi ça? Elle aime instaurer le chaos alors que ça n'a pas lieu d'être? On essaye d'arranger la situation ici, pas l'envenimer, merci. Et la voilà même donner son avis pour la punition....aaaah, enfin, pas sûr que ce genre de punition suffira aux yeux du Chevalier mais eh. Et quand on pense qu'on ne peut pas tomber plus bas dans l'immaturité, quelqu'un d'autre arrive avec ses grands sabots pour lui prouver le contraire. Il savait Louis potentiellement dangereux....mais pas stupide.

Eh bien là encore une erreur de jugement il semblerait. Lorsqu'il leur parla comme des débiles, il repensa à comment il avait osé parler à Liang la dernière fois. Il s'en était voulu et avait rapidement compris que non seulement ce n'était pas digne du dandeloup mais également de lui-même. Mais ce type, il devrait le savoir vu son âge avancé et....même pas. Non seulement ça mais il le prenait pour quoi, son pupitre? Son elfe de maison? Il avait l'impression que ce soit disant sang-pur qui se disait l'ami/allié des né-moldu n'était qu'un hypocrite et les considérait bel et bien comme des êtres inférieurs. Oh, Eugène s'en fiche, il peut le voir comme un être inférieur, il n'a rien à prouver à ce Chadargent, il sait ce qu'il vaux, inutile de prendre des grands airs avec lui, c'est surtout ce Louis qui a l'air particulièrement ridicule en cet instant. Il n'aura pas pour autant pitié pour lui, pour avoir sa pitié il faut déjà le mériter et ne pas s'enfoncer dans la merde. Un peu comme l'avait fait Alban. Autrui a tendance à davantage condamné la violence physique et non les sévices mentales infligés sur une personne. Parce que c'est bien plus facile de voir le premier que le deuxième.

Ce regard si sombre que porte monsieur thermos à Alban n'a pas lieu d'être, son attention semble vraiment focalisé sur lui. C'est vrai qu'il fout la merde mais il n'est pas le seul alors le brun sent clairement une certaine faille de jugement. Il a bien vu ce Louis parler avec cette Alice mais.....vraiment? Quoi, il les a deranger dans leur petite discussion? Mais Bridou est responsable du club donc il sait faire abstraction de ce genre de chose pour être objectif, n'est-ce pas?

“Je vous condamne donc à servir de cobaye pour les sortilèges et potions de nos membres avec l’interdiction, pendant ce temps, de participer aux duels. Un mois pour Monsieur Chevalier et trois mois pour Monsieur Richemond. Vous pouvez bien entendu faire appel à ma décision avec la possibilité d'aller régler cela directement devant Monsieur Feudeymon si vous le préférez."

Et bien non. Visiblement non. On atteint des sommets d'imbécilité là. Etre adulte n'est pas forcément se comporter comme tel. Mais se rend-il même compte de ce qu'il dit? A quel point c'est grave et irresponsable?! Et le voilà poursuivre, sans lui demander son avis sur la question, non mais pour qui se prend-il pour lui donner des ordres comme un serviteur? Tu peux te sentir au-dessus, c'est une chose mais lui imposer quelque chose contre sa volonté, n'y penses même pas. Par respect pour le classeur qu'on le force toujours à tenir, voilà Eugène le poser sur le sol avec une certaine précaution. C'est pas parce qu'il est en colère qu'il doit balancer cet objet dans la tête de cet idiot même si la tentation est là. Parce qu'il vaux mieux que ça et qu'il ne s'abaissera pas aussi bas.

▬ Eh bien dans ce cas, moi, j'y fais appel. J'ai bien des choses à vous dire monsieur. Et à vous aussi mademoiselle.

Oui, il s'était tourné vers Aliénor prête à affronter la griffdecoq, il se contrefichait de son duel.

▬ C'est donc ainsi que vous estimez régler la situation? En étant vulgaire et en insultant d'autres élèves, c'est bien connu qu'en ayant un langage limité ça a toujours détendu l'ambiance et convaincu vos interlocuteurs, bien vu, vous m'envoyez fort aise.

Oh oui, il était sarcastique, il tapait même dans ses mains avec un certain mépris avant de poursuivre.

▬ Je ne sais pas ce que vous avez dit à cet autre élève mais je pense que c'est clairement mal venu de votre part et ce même s'il a commis une grave erreur, le traumatiser davantage ne va pas aider, alors merci de ne rien faire si c'est pour aggraver la situation.

Il n'est pas un ami de Jean-Loup, ni même d'Alban, ni même de personne mais cela ne l'empêchera pas de prendre la défense de tout un chacun lorsqu'il le jugera nécessaire. Enfin il se tourna vers Louis. Peu importe ce qu'il y avait eu avant l'intervention d'Alban, ça n'avait pas d'importance.

▬ Et vous, vous devriez avoir honte de votre manque de discernement, vous êtes le responsable alors il serait nécessaire que vous vous comportiez comme tel en étant objectif et non alimenté par je ne sais quel vengeance personnel et qui n'a rien à faire dans le jugement d'un élève. Vous rendez-vous compte de la gravité de vos paroles? Condamner un élève à servir de cobaye après ce qu'il vient de lui arriver? Et même pour l'autre, vous croyez qu'en le faisant passer du statut de bourreau à victime ça va le faire se sentir coupable? Qui vous dit que cela ne va pas plutôt alimenté sa haine? Vous êtes un chadargent mais vous manquez clairement d'élégance dans votre punition plus que barbare. Je me demande si ce genre de méthode est accepté par le directeur, je vais aller lui en toucher quelques mots quitte à me faire punir moi aussi. Vous pensez que c'est être respectueux de ces lieux d'avoir une punition aussi barbare que ce à quoi nous venons d'assister?

Alban Chevalier venait de partir, il avait certainement quitter le club et très honnêtement, Eugène ne se voyait pas rester. Pas parce qu'il n'était plus là mais simplement parce qu'il ne se voyait pas rester dans un club où le responsable n'était justement pas responsable.

▬ Moi aussi je ne tiens plus à m'inscrire, pas dans ce genre de condition. Bonne journée à vous.

Baissant sa tête par politesse, il fit également volte face et ne tarda pas à rejoindre l'autre griffdecoq au dehors qui s'était mis....à sangloter. Comme quoi, il fait le dur à cuir mais c'est un chihuahua qui aboie plus qu'il ne mord. Hesitant un instant, il posa néanmoins doucement sa main sur son épaule pour le rassurer. Oh non, ce regard plein d'espoir, ça va lui monter à la tête, il va croire qu'il est bien la victime, ça va le conforter dans ses idées.....erf.

▬ Je t'arrête tout de suite, je ne suis pas parti pour toi mais simplement parce que j'ai trouvé leur comportement irrespectueux et irresponsable. D'ailleurs, je compte bien émettre mon objection de cette punition auprès du directeur, alors sèche-moi ces larmes car nous y allons.

@emme

Invasion de première année

RP Libre

Tu abandonnes Louis à son sort de figure d’autorité du club pour détourner l’attention des membres de celui-ci. Pour avoir déjà vu à l’oeuvre les prouesses d’Alban en matière de mélodrame, tu t’interroges sur la capacité du sang-pur à gérer la situation. Et puis, tout compte fait, tu te dis que le Griffdecoq étant la (véritable, pour une fois) victime de l’histoire, il ne devrait pas se montrer trop problématique.

Une voix masculine, que tu connais, t’aborde de loin. Tes yeux accrochent ceux de Roman dont le sourire trouve un écho dans le tien. Tu ne t’attendais pas à le retrouver ici, sa présence te réjouit d’autant plus, malgré la nuance apportée par l’agitation du jour.

-Ouais ! Quand tu veux !

Tu ne sais pas ce qu’un duel contre Roman pourrait donner. S’il est aussi peu habitué aux duels qu’en témoigne sa propre description d’“invité”, il est probable que tu l’emportes. Quoi qu’il en soit, il semblerait que cette interrogation ne trouve aucune réponse aujourd’hui, son attention étant portée vers les bagarreurs.

Tu soupires et espère trouver rapidement quelqu’un pour t’affronter. Quelqu’un de suffisamment expérimenté pour offrir un spectacle digne de l’attention de l’assemblée. Et cette personne ne tarde pas à se manifester à toi. Aliénor, une étudiante plus âgée, plus avancée que toi dans ses études dont tu ignores la nature, et plus ancienne membre du club. Si tu devais miser sur l’une de vous deux, c’est probablement sur elle qu’irait ton argent. Et en l’occurrence, il risque de finir dans la boisson qu’elle choisira.

-Avec plaisir. Lances-tu, sans te départir de ton sourire.

Tu montes les marches de l’estrade, et attend qu’elle te rejoigne. Vous effectuez le salut habituel des sorciers en duel amical.

-Bonne chance. Même si je doute que tu en ai besoin.

Tu te retourne et t’éloigne d’elle en quelques enjambées durant lesquels tu t’efforcer de garder ton souffle constant. Il n’y a rien de plus punitif dans un duel que de perdre son sang froid. Tu l’as, de nombreuses fois, appris à tes dépends. Comptant quatre pas, tu fait volte-face.

Stupéfix !

Aucun son ne franchit tes lèvres lorsque ton poignet agite ta baguette avec subtilité et précision. Une ouverture offensive plutôt que défensive t’a semblé être une idée tenant la route, pour tenter de prendre l’ascendant sur Aliénor dès le début des hostilités. Tu ne doutes pas que la jeune femme ait suffisamment d’expérience pour ne pas se laisser avoir par ce sortilège, certes redoutable, mais classique.

HRP:
Alice s’inquiète un peu pour Louis qui doit gérer les problèmes. Elle accepte le duel lancé par Roman mais… il est visiblement reporté à une autre fois.
Elle accepte donc le duel d’Aliénor, monte sur l’estrade, salue, et ouvre le bal avec un stupéfix informulé.

artemis | www

maj le 00/00/00

Le Fantôme du Roi Pêcheur

Le soleil brillait encore en cette fin d'après-midi, mais les premières griffes de la nuit automnale éventraient le ciel où se déversaient des nuages d'ocre et de pourpre sanguin.
Gargoule regagnait un calme tout relatif alors que les derniers cours prenaient fin ; les élèves avaient retrouvé leurs dortoirs ou s'étaient piqués d'une envie soudaine d'extérieur et de liberté. Pour d'autres, c'était l'heure tant attendue des clubs : on se pressait dans les escaliers pour atteindre le dernier étage qui s'éclairait soudain d'une vie peu habituelle, alors que certaines portes demeuraient grandes ouvertes sur l'animation qui battait son plein à l'intérieur.

Lorsque deux élèves sortirent de la salle de duel, il y eut un grand coup de vent qui précipita leurs pas… Comme une bise soudaine et glaciale, venue de nulle part, ou peut-être d'un gouffre invisible qui s'était ouvert, béant, dans le sol. Ce phénomène étrange, qui se doubla d'un silence pesant, ne manqua pas de les surprendre…
Les lumières de tout le couloir vacillèrent ; des ombres tremblantes dansèrent sur les murs sombres ; une étrange buée macula les carreaux des fenêtres.
Il fit, tout d'un coup, particulièrement froid. Tout sembla enveloppé d'un souffle morbide…
À l'intérieur, un duel s'était engagé. Tout allait pour le mieux ; les deux sorcières joutaient dans les règles, se rendant coup pour coup avec vaillance ; l'ambiance, ternie un peu plus tôt, s'était de nouveau allégée, et l'on assistait au spectacle avec de grands yeux admiratifs.
Mais, comme ailleurs, les divers éclairages de la salle furent parcourus d'un frisson qui étonna tout le monde… Puis de nouveau, tout sembla se rétablir comme si de rien n'était.

Jusqu'à ce qu'un souffle tétanisant enveloppât le corps de la jeune Aliénor ; derrière elle, ombre pâle et horrifique, était apparu le spectre dont tout le monde parlait… Son regard vitreux avait jailli du sol, d'abord seul, visage flottant dans les ténèbres, puis se reconstituant, peu à peu, pour s'inscrire dans le schéma déstructuré d'un corps drapé d'une grande toge opalescente…

Le Roi Pêcheur était là. Dans cette salle.
Présence funeste…

Et, alors qu'il flottait silencieusement derrière Aliénor, il s'éleva un hurlement terrifiant, qui n'était pas sorti de sa bouche, mais des entrailles de la terre, résonnant dans la salle ainsi que dans tout l'étage, et donnant la chair de poule à l'ensemble de l'auditoire. À cette clameur, le spectre, immobile, comme inanimé, sembla s'éveiller et traversa sans y prêter attention Aliénor pour fondre sur Alice, à l'autre bout de l'estrade, et passer à son tour à travers son corps… Puis il s'évanouit, en une fraction de seconde…

Plus rien.

C'était comme s'il ne s'était rien passé.
Le froid se dissipa, les lumières, qui s'étaient vues animées d'une soudaine folie furieuse se rallumèrent, points fixes dissipant l'obscurité.

Le Roi Pêcheur était passé.

*Tableau inventaire*	1
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Expeliarmus
4	Expulso
5	Lumos
6	Nox
7	Protego
8	Recurvite
9	Reparum
10	Riddikulus
11	Sortilège informulé
12	Stupéfix
13	Wingardium Leviosa
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Antidote des poisons courants
2	Herbicide
3	Philtre de confusion
4	Philtre de paix
5	Potion d'amnésie
6	Potion d'Aiguise-Méninges
7	Potion de puissance
8	Potion de ratatinage
9	Potion d'enflure
10	Remède contre les furoncles
11	Vapeur de fatigue
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Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Expeliarmus
4	Expulso
5	Lumos
6	Nox
7	Protego
8	Recurvite
9	Reparum
10	Riddikulus
11	Sortilège informulé
12	Stupéfix
13	Wingardium Leviosa
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Allohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Lumos
6	Nox
7	Piertotum Locomotor
8	Protego Diabolica
9	Recurvite
10	Reparo
11	Revelio
12	Riddikulus
13	Sortilège Informulé
14	Spero Patronum
15	Wingardium Leviosa
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Antidote des poisons courants
2	Antidote des poisons rares
3	Felix Felicis
4	Herbicide
5	Philtre d’Amour
6	Philtre de confusion
7	Philtre de Paix
8	Potion d'aiguise-méninges
9	Potion d’amnésie
10	Potion d'Enflure
11	Potion de ratatinage
12	Potion de régénération
13	Remède contre les furoncles
14	Vapeur de fatigue
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	P. d'aiguise-méninges
2	P. d’amnésie
3	Philtre de confusion
4	P. d'Enflure
5	Vapeur de fatigue
6	Remède contre les furoncles
7	Herbicide
8	Philtre de Paix
9	P. de ratatinage
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Élixir d'Euphorie
2	Herbicide
3	Philtre de Confusion
4	Philtre de Paix
5	Potion d'Aiguise-Méninges
6	Potion d'Amnésie
7	Potion d'Enflure
8	Potion de Ratatinage
9	Remède contre les furoncles
10	Vapeur de Fatigue
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