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magiques

carte d'identité

Nom — Beauregard.

prénom — Eddy.

âge — 25 ans.

Date de naissance — 10 Octobre 1995

Nationalité & Origines — Française.

Filiation — Né moldu.

Don ou malédiction —Aucune

Lieu d'Habitation — Entre Paris et le Domaine

Métier — Dragonologiste

Ancienne école — Beauxbâtons

Feat — Reno de Final Fantasy VII

Eddy Beauregard

infos magiques

baguette

Bois d'Acacia, Plume de Phénix, extraordinairement souple. (Information complémentaire dans l'histoire)

Patronus

Un Paon (Information complémentaire dans l'histoire)

Miroir de Rised

Ma personne en train de diriger l'Institut, reconnu comme le plus grand des Dragonologistes.

Amortentia

L'odeur du soufre et des cendres, de l'herbe fraichement coupé et des aiguilles de sapin, du lait chaud et du foin.

Épouvantard

Une personne qui rit en me montrant du doigt, de ce rire ignoble et angoissant qui démontre du mépris, de la moquerie et du rejet.

Riddikulus

Il se transforme en la version toon du dragon blanc aux yeux bleus de Yu-Gi-Ho.

C'est à moi que tu parles ?

physique

Je m’appelle Eddy Beauregard et ce que vous vous apprêtez à lire, c’est mon histoire.

On me demande de dissocier mon corps, mon âme et ma vie, mais je ne le peux pas. Je ne suis pas un ensemble de trois parties mais un seul être qui a changé, grandi et appris au fil des années, de moments de joies et de douloureux obstacles. Je suis un enfant qui est devenu un homme par la force des choses… Un peu comme chacun non?

On peut dire que j’ai eu une certaine chance d’avoir un corps solide qui s’est forgé en même temps que mon esprit. Quand on me regarde, j’ai 1.86cm de chair rosé qui épouse mon corps. Le regard d’envie sur mes muscles dessinés n’est pas un don de la nature mais un mérite gagné après de nombreux efforts sportifs que je répète encore maintenant. Avez-vous la moindre idée de la force et de l’endurance qu’il faut pour maitriser un Dragon ? Votre baguette ne fait pas tout, loin de là: il faut être vif, rapide et rempli de bons réflexes. Vous pouvez connaître tous les sorts du monde, sans l'entraînement adapté, vous serez abattu en un rien de temps d’un banal coup de queue ou d’une bonne flambée de flamme.

Parlant de flamme, ma chevelure est totalement naturelle. Je tiens de ma mère la couleur du coucher de soleil et de mon père la raideur des pointes. Pour éviter d’être dérangé par des mèches rebelles pendant mon travail, le tour de ma tête est coiffé en dégradé alors qu’au niveau de ma nuque s'étend en une longue queue semblable à celle d’un Phénix. Quel autre animal pourrait me représenter, moi et mes expériences passées ? Une coiffure peu commune mais qui me convient, me rendant un peu plus unique encore.

J’ai les sourcils fins et le regard émeraude. Mes yeux sont bien plus sincères et ouverts que je n’aimerais. Il est facile d’y lire la taquinerie, l’envie, la froideur ou la peur quand on les observe avec attention. Ils brillent de malice, rient de sympathie et se ternissent de jalousie. Même sa couleur change, variant parfois sur le turquoise en fonction de la luminosité et de l’humeur. Heureusement, mes lèvres fines et ma voix suave servent souvent de bouclier à ce côté trops ouvert de ma personne, attirant l’attention avec quelques mots ou phrases bien choisis.

Parlant d’attention, j’en met beaucoup dans ma façon d’être et de m’habiller. J’affectionne les bijoux mais pas ceux qui éblouissent et vous rendent plus vantards que beau. Non, j’aime l’argent plutôt que l’or comme le montre ma boucle d’oreille, ma gourmette et le prince Albert que je possède. Je veux incarner la classe, pas le surplus exaspérant. Je veux attirer les regards intrigués, excités, envieux, pas ceux de pitié, de moquerie ou d’agacement. Plutôt ensemble avec chemise et pantalon noir façon homme d’affaire à la limite du mafieux chez les moldus, je penche plutôt sur les robes brodés et enchantés chez les sorciers. Il semblerait que j’ai un certain goût du style et je le cultive autant que mon physique. Il ne faut pas croire que tout me tombe dans la main comme ça… Oui, j’ai des facilités avec la magie mais tout le reste, c’est du travail et de l’acharnement. D’ailleurs, parlons-en, mais, dans l’autre partie. Après tout, nous partons sur ce qui touche plutôt à l’âme non ?

caractère

Nous parlions d’acharnement il me semble non ? C’est en effet ce qui me caractérise le plus. Quand j’ai une idée en tête, je ne la lâche pas. Certains diront que je suis plutôt têtu mais je ne vois pas ça comme un défaut. Il faut de la patience et de la motivation pour atteindre les buts qu’on se donne. Le mien, c’est de prendre la tête de l’institut. Se contenter d’une seconde ou troisième place ? Hors de question. Si il y a quelque chose qui va bien avec mon acharnement, c’est mon ambition. Tu ne peux pas être efficace si tu n’es pas à la tête d’un groupe ou d’une entreprise. Les petites mains sont toujours utiles, c’est vrai, mais ce sont les têtes qui changent le monde et moi, je veux un monde encore meilleur pour les dragons.

J’admire ces grands reptiles. Depuis tout petit en faîtes. Même si ce n’était qu’en dessin, en carte ou en animé, un dragon attire l'œil. On peut les admirer ou les craindre, voir les deux à la fois, mais on ne peut pas en détourner le regard tellement c’est beau, grand et puissant. D’un côté, on pourrait dire que je veux être pareil. J’aimerais que quand on pose son regard sur moi, que l’on soit tout de suite charmé… Qu’on ressente la même adoration que celle qui s’illumine dans les yeux des enfants quand ils en voient un pour la première fois.

En effet c’est important pour moi d’être remarqué. D’être connu pour qui je suis, pour ce que je suis et dans le monde ou l’on vit actuellement, ça reste dur, encore plus pour un né-moldu. Oh, il y a des progrès et des avancées mais l’égalité est loin d’être parfaite partout. Mon talent m’aide, à n’en pas douter, mais si je ne souhaite pas être pointé du doigt comme d’un sang-de-bourbe, je ne veux pas qu’on pense non plus que je suis simplement gâté par la nature. Mes facilités ne m’ont pas empêché d’étudier et de m'entraîner pour rester au top. Ce que j’ai maintenant, ma popularité, je l’ai gagné et je l’ai mérité. C’est vrai, j’en joue beaucoup mais qui ne le ferait pas ? C’est une façon comme d’autre de l’entretenir. Je m'entoure d’amis, de connaissances, de flirt et même de rivaux. Les premiers sont les plus importants et je leur offre le maximum de mon temps. J’ai la chance d’avoir le contact facile, le sourire contagieux et la joie communicative. Je tente à chaque instant de l'agrandir, d'une faire un groupe immense centré sur moi-même.

En tant que chef de groupe au travail, j’ai également l’oreille attentive et je ne suis pas avare quand il s’agit de donner des conseils pour survivre au milieu de ses êtres puissants et gigantesques. Je suis bien plus sérieux au boulot qu’en dehors, bien plus responsable aussi. Cela se sent vite et beaucoup suivent d’instinct mes directives, me laissant le soin de les guider et de les gérer. Il n’y a pas plus important pour moi qu’une mission bien menée et sans blessure, ni pour les Dragons, ni pour ceux dont j’ai la charge. Surtout quand on sait qu'une erreur est toujours fatale... Et que la culpabilité appuie alors sur les épaules, lourdes, étouffante, comme si l'on devait porté seul une montagne au bout de ses bras.

Parlant de charge, voguons vers le sérieux et l’intimité car n’est-ce pas une charge de se marier et d’avoir toute une famille à faire vivre ? Je n’ose plus me liée depuis que j’ai été rejeté par la seule femme qui avait vraiment réussi à attirer mon regard. Je suis désormais celui qui papillonne et cela me convient très bien, rajoutant un petit côté don-juan à l’image que l’on se fait de moi. Que des femmes bien entendu, belles assurément, pour attiser la convoitise et l’envie. C’est vrai, j’ai glissé une fois de l’autre côté mais n’en parlons pas. Jamais. Ou plutôt parlons-en plus tard… Si je venais à vous l’expliquer là, vous ne comprendrez pas.

Parlons de choses qui ne se comprennent pas : Je ne comprends pas comment on peut venir s’amuser à voler ce qui est aux autres. Je ne parle pas d’objet ici mais de place et de personne. Je vous l’ai dit, rien ne m’est tombé dans mon assiette en mettant juste les pieds sous la table. Je me suis battu pour obtenir ma place actuelle, battu pour obtenir les regards et les sourires, ce n’est sûrement pas pour laisser quiconque me les voler par la suite. Je suis jaloux et possessif, je le reconnais. Peut-être capricieux diront certains mais oseraient-ils le répéter si c’est ce qui leur est précieux qui est dévalisé de la sorte? Pour autant, je ne récupère pas mes biens à coups de poing même si je doute d'y perdre. Je préfère jouer sur les cœurs et les pensées : Quand on sait prendre l’attention une fois, rien n’empêche de recommencer…

ton animal de compagnie

Prunelle est une chienne de montagne des Pyrénées. C'est sa seconde chienne, la première, Ficelle, qu'il avait étant morte de vieillesse il y a quelques mois. Prunelle est donc encore toute jeune et pleine de fougue, néanmoins pour avoir passer son enfance en bergerie comme tout les Patous, elle est déjà instinctivement une bonne gardienne.

toi, toi et encore toi

Passion(s) — Les dragons et les sorties entre amis, c'est ce que je préfère ~

Tic(s) & Toc(s) — Attiré l'attention, est-ce un tic?

Addiction(s) — Au tabac depuis l'accident... Je n'ai rien trouver de mieux pour apaiser ma culpabilité et mon stress.

Phobie(s) — Perdre tout... Tout ce pour quoi je me suis battu.

Rêve(s) — Diriger l'Institut bien sûr et être reconnu pour mes capacités personnels.

Allergie(s) — Aucune à ma connaissance.

Superstition(s) — J'ai du mal avaec le chiffre 13, je ne sais pas si il porte malheur ou pas ...

Péché Capital — Orgeuil parait-il mais je ne suis pas d'accords, je mérite totalement tout ce que je possède maintenant !

Moment préféré de la journée(s) — Quand je suis entouré donc tout le temps ~

Réputation lorsque vous étiez élève — Mitigé. Aimé de certain, détesté par d'autre... La dure vie de la popularité ~

Dans le Monde du travail— J'ai une bonne entente avec mes collègues. Je sais montrer mes forces et on m'en récompense. Ce n'est pas assez néanmoins, je vise encore plus haut.

En cours(s) — /

Rapport aux élèves — /

Projet(s) d'avenir — Je l'ai déjà dit et je me répète, je veux diriger l'Institut.

quelques questions importantes

Que penses-tu de la France sorcière ? — Je l’apprécie surtout avec Palmarine au pouvoir. Elle œuvre pour bien des ONG et a donner certains don à l'Institut. Dommage que le présence de notre président actuel risque d'y mettre fin.

C’est quoi ton avis sur les moldus ? — Je viens d'une famille de Moldu alors j'y tiens à ce peuple malgré ses défauts comme celui d'avoir l'esprit très étriqué.... Enfin, pour certains d'entre eux.

L’École Gargoule, t’en penses quoi ? — C'est plutôt une bonne idée pour ceux qui étaient jusqu'à maintenant laissé de côté.

Et ses maisons ? — Sans vouloir être offensant, je m'en fiche, je n'y suis pas ~ Mais je suppose qu'elles sont sympa?

Le Ministère des Affaires Magiques actuel, ton avis ? — Cela s'améliore, il faut continuer ainsi ! Il était temps que les sang-pur perde ce qu'ils leurs reste de privilège.

Une pensée sur la montée des Puristes ? — Il faut absolument le combattre !

La technologie magique croissante, pour ou contre ? — Pour avoir vécu chez les humains et les sorciers, totalement pour.

Fan inconditionné d’Elias Feudeymon ou fervent.e opposant.e ? — Je ne l'ai jamais rencontré, j'attends de le voir en vrai pour me faire un avis

domaine de la magie

sortilèges — 14

métamorphose — 13

créa. magiques — 14

potions — 7

botanique — 9

Duel — 12

stats du quotidien

force — 7

endurance — 10

intelligence — 8

empathie — 7

créativité — 8

patience — 5

raconte nous ta vie trépidante

Recommencer...Retourner en arrière. Parfaite transaction pour dévoiler maintenant mon histoire, vous ne croyez pas ? Alors faisons un grand pas en arrière, il y a 26 ans de cela.

Je suis le premier né des Beauregard. Mon père est un berger dont la demeure s’est perdue parmi les cimes des Pyrénées. Ma mère n’as pas vraiment de travail “officiel” et passe son temps entre la fabrication des fromages, l'entretien du chalet et l’éducation de ses enfants. Il faut comprendre que si je suis l'aîné, je suis suivi de deux jumelles, Elza et Zoé, puis de la petite Suzie et enfin, du dernier, Isaac.

Je me souviens parfaitement bien de mon enfance passée là-bas. Les montagnes, c’est mes racines, mon havre de paix. Elles ont le même côté imposant et dangereux que les dragons et pourtant, quand on les connaît, on peut vivre heureux en son sein. Avez-vous déjà posé votre regard sur l’immensité des pentes en pleine nuit ? Les villages situés en aval sont tels de minuscules petits amas de lucioles immobiles. Ici, pas de pollution, la lune vous offre ses bras, les étoiles dansent, les animaux nocturnes chantent… Ceux qui disent que la montagne est silencieuse n’ouvrent seulement pas assez leurs sens.

La montagne, ce n’est pas qu’une vision magnifique, c’est aussi beaucoup de travail et ce, qu’importe la saison. Petit déjà, je me devais d’être un bras de plus pour aider mon père à la tâche. C’est ce qu’on attendait de moi en tant qu'aimé et garçon de la famille. J’adorais, bien entendu, l'aider avec les brebis mais n’allait pas croire que c’était un travail facile. Il fallait se lever tôt, marcher énormément, porter de lourdes charges, se coucher tard… A l’intérieur du chalet aussi, je devais mettre la patte à la main pour aider ma mère. Ce n’est pas facile non plus, surtout quand vous êtes désigné d’office comme responsable en cas de chamaillerie avec vos sœurs. J'étais l’ainé, alors bien entendu, je devais comprendre, montrer l’exemple, être normalement plus “responsable”. J’avais l’impression que mes parents oubliaient parfois que je n’étais aussi qu’un enfant… Que j’avais aussi besoin d’attention, comme mes sœurs…

Pendant la période scolaire, je devais me lever très tôt pour descendre jusqu’au village où se situé mon école. Il faut savoir quelque chose avec la primaire, une chose pour laquelle on est tous d'accord : Il y a toujours deux clans, les populaires et ceux mis de côté. Est-ce que cela vous étonne si je vous dis que je faisais partie des seconds à cette époque ? Il y avait toujours les mêmes qu’on choisissait en dernier pour faire les équipes de foot : Les binoclards intello et les cromagnons. En cromagnons, entendez ceux qui vivent loin des autres et s’habillent de gilets en laine de mouton pour ne pas avoir froid sur les longs chemins rocailleux qui serpentent dans la montagne.. Le cromagnon… C’était moi.

Il n’était pas rare alors que, lors du souper en famille, je fasse la moue devant mon bol de ragoût, un peu honteux d’être considéré comme un sauvage alors que ceux du village arborait plutôt des habits en tissus colorés. Si ma mère me rassurait d’une main douce passé dans mes cheveux, la réponse de mon père, elle, était toujours la même :

“De toute façon en bas, maintenant, y’a plus que des pédé et des gris. Qu’est-ce que donc tu comptes attendre de gens comme ça hein?”

Je vous ai dit que mon père était du genre “à l’ancienne” ? Et bien si j’ai oublié, voilà, c’est fait. Cela explique aussi notre famille nombreuse. Que ma mère prenne la contraception ? C’est hors de question ici. Il faut dire qu’on est aussi très catholique. Vous ne trouverez que du poisson sur la table les vendredis et toute la famille à la messe le dimanche. Enfin, j’explique un peu tout ça en râlant mais en vrai, j’aimais tout de même cette époque et se serait mentir de dire que d’un certains côté, cela ne me manque pas. Il y avait de merveilleux moments comme les soirées à raconter des histoires aux coins du feu, les jeux dans la neige, les anniversaires et les noëls. Je me rappelle à quel point j’avais été heureux quand ils avaient finalement emballé un deck de carte Yu-Gi-ho pour me l’offrir même si ils trouvaient ce jeu stupide. L’édition avec le dragon blanc aux yeux bleus… J’étais persuadé que cette carte en plus bougeait, vivait, s’illuminait ! Après tout, ce n’était pas ma préférée pour rien ! Bien sûr, pour eux c’était mon imagination… En vérité, ce n’était pas le cas.

J’aurais pu vivre ainsi encore longtemps, devenir un bon berger, prendre la relève de mon père mais la vie en à décidé autrement. Beauxbâtons envoie ses lettres, ses hiboux puis ses sorciers. Hors de question pour ma famille d'imaginer que leur fils soit un des leurs. C’était où d’ailleurs, sorcier, dans la liste de la honte ? Avant l’homosexualité ? Après le fait d’être d’une couleur de peau différentes ? Je crois que même eux ne le savaient pas, n’ayant pas penser une seule fois dans leur vie que les sorciers existent vraiment. Quoi qu’il en soit, c’était catégorique, ils refusaient mon entrée dans une école de fou où on se travesti et où on agite un bout de bois comme un gamin agite son hochet. Une école de fou, comme dirait mon père. Le Ministère n’eut pas le choix que de leur forcer la main mais à quel prix ? A celui du regard de haine et de honte. A celui où tu passes de l’enfant apprécié à celui d'être démoniaque, de suppôt de satan, d’erreur de la nature.

Bien entendu, ce n’est pas mes parents qui m'emmènent faire mes premiers achats pour cette école spécialisé mais un employé volontaire de l’école de Beauxbâtons. Il avait fallu également menacer de faire perdre à mes parents tout ce qu’ils avaient pour qu’il accepte de me laisser de quoi payer le minimum requis. Autant dire que pour ma première sortie dans ce monde que je ne connaissais pas, j’étais totalement émerveillé. Je ne me suis jamais vu aussi curieux et à poser autant de questions qu’à ce moment-là. Mon premier achat fut ma baguette magique. Après quelques questions sur mes origines, l’employé m’en fait essayé plusieurs sans succès. Certaines ne s’allumaient même pas quand d'autres firent brisé son vase où voler ses livres. Après un moment d’hésitation, il m’en propose une dernière. Je la sentait chaleureuse dans mes mains et sa pointe s’illumina en une gerbe d’étincelle rouges et jaunes, tel un mini feu d’artifice. Ma baguette était en bois d'Acacia, contenant une plume de Phénix et extraordinairement souple. J’eus un véritable court sur elle, le marchand trouvant assez étrange qu’une tél baguette choisisse un né-moldu et pour cause, ces trois caractéristiques faisaient de cette baguette un instrument têtu, puissant, exigeant et incontrôlable. Le genre qui convient bien mieux, normalement, aux sang-pur destiné à un brillant avenir, pas à un enfant qui découvre à peine ce qu’il est… Mais comme le dit tout le monde si bien, c’est la baguette qui choisit son sorcier et ce n’est qu’une fois au sein de l’établissement qu’on comprend pourquoi.

La rentrée fut pour moi autant un bol d’air frais qu’un sentiment de perdition. Quitter la maison à l’ambiance désormais si pesante et douloureuse me fit un certain bien mais me retrouver dans un monde inconnu me donnait l’impression d’être seul en plein désert. J’avais tendance à être surpris et émerveillé pour un rien ce qui fit rire bien des gens dès les premières heures. Allais-je finir comme dans l’école du village, mis à part pour être encore différent ? J’y ai cru mais… Non. J’en fus le premier surpris mais j’avais une prédisposition pour la sorcellerie. J’apprenais vite et bien, du moins, la pratique surtout. Moi qui n’avais jamais été très doué chez les moldus, voilà que j’en attirait le regard impressionné des professeurs. N’y a-t-il pas mieux pour remplacer en partie ce regard que mes propres parents avaient perdu ? Ce ne furent pas les seuls impressionnés, certains élèves aussi et pour la première fois, j’eus l’impression d’être quelqu’un de bien. D’important. Et bon sang, que ça faisait du bien !

Il n’y avait pas que de bons regards bien sûr, il y avait des jaloux aussi … Et parmi eux, bien évidemment, les sangs-purs. Si au début je pensais qu' être moldu était quelque chose de normal, très vite j’ai appris à ne plus en parler et je développais avec une certaine facilité une repartit pour leur fermer leur clapet rapidement. Ma puissante magie et ma facilité d’apprentissage m’y aident beaucoup et je fus surpris de voir que ma façon de faire me valait pas mal d’amis. Le genre d’amis qui, eux aussi, n’aimaient pas ceux qui se croyaient tout permis juste par leur sang. Je n’étais plus le cromagnon, j’étais désormais le populaire et c’était merveilleux.

J’observais pourtant que la popularité, dans le monde magique, peut très vite changer. Finir de nouveau comme le dernier choisi quand on goûte au plaisir de plaire pour ce que l’on est ? Très peu pour moi. Malgré mes facilités, je me mets à étudier davantage pour toujours être celui qu’on remarque. J’entrais aussi dans l'équipe de Quidditch après avoir remarqué à quel point ce jeu et ces joueurs étaient admirés. Même si ce n’était pas ce pour quoi j’étais le plus doué, j’y mis tellement d'application qu’on pensa de nouveau que c’était inné chez moi. Non, ce n’était pas le cas mais je leur laissait penser ça. C’est agréable quand les autres vous voient comme une personne exceptionnelle. Ce n’était pas facile de jongler entre les fêtes, les sorties entre amis et les études plus sérieuses faîtes en cachette mais je ne le regrettais pas. J’étais heureux comme ça.

Mes compétences me permettent de sauter une classe, en partie après qu’on se soit aperçus de la puissance de mon Patronus. Son apparence, par contre… Un Paon. J’en ai ri autant que mes amis. Un Paon, le genre à séduire en faisant la roue ? Pourquoi pas, cela convenait bien à mon côté charmeur non ? ~ Mais si tout le monde s’arrêtait à l’apparence, moi, je voyais bien plus loin que ça. Il est vrai, c’est un animal qui parade, mais savez-vous l'énergie et le temps qu’il déploie pour arriver à ses fins ? Parfois au point d’en finir épuisé et à la merci des prédateurs ? Pour à peine quelques secondes de plaisir ? C’est la même énergie et le même temps que j'utilise pour attirer l’attention, pour être au top à chaque instant… Mon prédateur à moi ? Que tout ça ne serve plus à rien. Que finalement les regards se détournent comme l’ont fait ceux de mes parents… Mais cela n’arrivera pas. Je ferai ce qu’il faut pour que ça n’arrive jamais.

Bien entendu, j’ai fini mes études avec brio au point d’en décrocher une bourse pour pouvoir continuer mes études à l’Institut, dans la classe d'élite de dragonologie. Allons bon, vous croyez que j’ai oublié les Dragons ? Sûrement pas ! Depuis que j’ai su qu’ils existaient en vrai, ma seule envie à été de les approcher, de les toucher, de les connaitre, de les sauvegarder… Je n’ai eu aucun doute pour choisir la filière qui m'intéressait et j’y suis encore totalement fidèle. Les dragons restent mes rêves d’enfants même si, pour le coup, ils sont totalement réels.

Pendant ces 5 années d’études j’ai pu en apprendre vraiment beaucoup sur ces créatures aussi belles que mortelles. Beaucoup de cours théoriques, quelques cours pratiques, des simulations plus vrai que nature et, selon nos niveaux, la possibilité de les approcher pour de vrai et d’aider nos aînés. J’étais quasiment en permanence au Domaine, la branche annexe de l’Institut dédié à la protection des dragon. Le Domaine, c’est tout ce que j’aime réuni : Les Dragons et la montagne. J’aurais pu dire que c’était les 5 années de ma vie les plus merveilleuses si ma vie privée n’avait pas été quelque peu catastrophique à ce moment-là. J’avais déjà l’ambition de m’installer là-bas à cette époque, rêvant de laisser mon empreinte, rajouter ma pierre à l’édifice. Pourtant il fallut qu’à un moment mon regard soit attiré par autre chose ou plutôt, quelqu’un d’autre : Hortense de Montaigue. Plus âgée que moi, c’est vrai, mais je la trouvait magnifique autant qu'intelligente. Attirer l’attention et le regard, au fils de ces années d’école, c’est devenu un peu une habitude, une réflexe inconscient -ou conscient parfois - et je tentais de même pour attirer Hortense sans me rendre vraiment compte que ce n’était pas vraiment le moment ni la façon de faire pour une femme comme elle. Si l'amitié était plutôt bien passée au début, quelques erreurs telles qu’une réponse rapide à un magasine me valut par la suite rejet sur rejet. Un brusque rappel de ma vie d’avant, du regard si blessant de mes parents, de la douleur de n’être rien. Un coup dur ou je me promis de ne plus m'attacher à qui que ce soit, à ne plus aimer vraiment qui que ce soit et jusqu’à maintenant, je pense avoir réussi.

Suite à ça je me focalisais davantage sur les deux pivots de ma vie : Les amis et le boulot. Quand Edmond de Montaigue prit la présidence de l’Institut, je me remerciai intérieurement de cacher ma naissance parmi les moldu, me permettant ainsi de terminer ma dernière année sans aucun souci. Enfin, sans aucun souci… Un accident eut lieu même pas une année après qu’il se soit assis dans son fauteuil de chef, un accident qui coûta la vie à des employés et des élèves venus aider. Si j’ai pu moi-même en réchapper, je garde toujours la violence de l'événement marqué en moi et croyez bien que jamais je ne me permettrait de sous-estimer la puissance des Dragons… Jamais…

J'ai pu obtenir mon diplôme avec félicitation du jury et j’acceptais sans la moindre hésitation de travailler à leur côté. Déjà connu et apprécié, je ne mis pas longtemps à gravir les échelons, devenant en quelques mois un chef d’équipe. Ce n’était pourtant pas assez et je comptais bien évincer Edmond et Hortense pour obtenir le siège de président. J’étais persuadé de pouvoir offrir un meilleur avenir à l’Institut et aux créatures que l’on doit protéger que c'est ces deux-là. J’en suis d’ailleurs toujours convaincu et je ne suis pas le seul à le penser, j’ai de nombreux soutiens au Domaine et à l’Institut.

Parlant de soutien, j’aide le Domaine en m’occupant des étudiants venus en vacance. C’est pendant l’une de ces fois-là que je rencontrais Toma Vaubois. L’un de ces “pédé” comme aurait dit mon père. Je dois dire que son flirt m’avait amusé et par taquinerie, j’y avait répondu. Peut-être par curiosité aussi. Le fait est qu’on ait franchi le cap devait être exceptionnel et ne pas recommencer mais… Ce ne fut pas le cas. Il se trouve que j’ai peut être un peu aimé… Juste un peu… Pas assez pour être homo hein! Oubliez ça ! Juste que c’est un poil différent du reste ? Quoi qu’il en soit, hors de question que ça se sache, que ça ce vois. J’impose des limites, des règles. Je souffle le chauds et le froid avec lui, avec autant l’envie de l’envoyer bouler que de le garder contre moi. Cela fait presque deux ans maintenant que je le trimballe ainsi à ne pas savoir quoi en faire… Je n’ai pas envie de le lâcher et qu’il aille voir ailleurs mais soyons sérieux, rien de bien ne sortira de cette relation. Je ne veux plus revoir de regards déçus ou écœurés et encore moins pour une telle connerie. Je ne suis pas pédé moi.

Bref! Oublions ça ! L’institut m’a demandé récemment de reprendre une organisation en alternance. J’accepte sans soucis, une façon pour moi de pouvoir monter encore davantage dans la hiérarchie et me faire davantage d’amis et de soutien. Le petit hic ? Moins de temps auprès des dragons, plus de passage dans les villes et les écoles pour conférences… Ce n’est pas ce que je préfère mais c’est un excellent moyen de prendre de l’ampleur et d’atteindre mon but. Il faut d'ailleurs se dépêcher : Tout le monde sait qu'Edmond souhaite couper les branches internationales pour garder le pleins pouvoir et ne pas se faire voler sa place par le supposé retour d’Hortense ce qui entraînera la pertes des dons du Ministère. Et qui dit pertes de dons dit moins de possibilités de protéger nos Dragons. Et ça... Je ne le permettrait pas.

révèle-nous tes plus terribles secrets

Cette extraordinaire partie est en "hide". C'est à dire que seuls toi et le staff peuvent la lire ! Alors lâche-toi. Dis-nous tous les secrets honteux et inavouables que tu préfères cacher aux autres. Promis, nous sommes des tombes.

le moldu derrière l'écran

Coucou ! C'est le DC de Louis

Bisouuuus

Te voilà validé !

« Monsieur Beauregard,

Si je vous écris cette lettre, c'est pour vous prévenir que la prochaine Conférence sur la préservation des Dragons et la biodiversité des Alpes sorcières se tiendra le premier Octobre à Glaiv-de-Sûl. Je compte sur vous pour préparer une présentation et un discours digne de ce nom afin de défendre et faire briller l'Institut.
Vous êtes, à n'en point douter, une des pointures de notre organisation et plus largement de la dragonologie à l'internationale. Mais comme vous le savez sans doute, la jeunesse n'est pas éternelle, et viendra sûrement un temps où vous ne pourrez plus agir sur le terrain comme vous le faites présentement. Je sais, lucide, votre goût pour le plein-air, mais ne saurais que trop vous encourager à vous engager sur un autre tournant professionnel pour le bien de votre carrière.
Soyons honnête : d'ici une dizaine d'années, vos compétences en tant que dragonologiste sur le terrain seront désuètes, et votre force physique vous aura sans doute quitté. Apprenez donc à lutter autrement pour cette cause qui vous tient tant à cœur.

Sachez par ailleurs que malgré ma prise de fonction pour le moins mouvementée et contestée, je serais toujours à vos côtés pour la défense des créatures magiques. Notre chère première Ministre rechigne actuellement à nous fournir les aides habituelles et nécessaires pour le bon fonctionnement de l'Institut. Je vous demanderai donc de faire forte impression au cours de nos prochaines conférences : en parlant de votre travail, de vos objectifs, vous serez la clé pour convaincre nos opposants de nous apporter l'aide qui nous est normalement due.

Je tenais également à vous dire que j'ai eu vent de vos origines. Si j'en ai tout d'abord été formellement étonné, je dois avouer que cette nouvelle m'a fait réfléchir. Je vous trouve excellent, Monsieur, et suis fier de vous compter parmi nos effectifs. Votre sang moldu n'y changera rien, ne craignez pas mon courroux.
Seulement, à l'avenir, veuillez me faire part de détails aussi importants que celui-ci avant que je ne les découvre par moi-même. Vous n'en ressortirez que grandi.

Je vous prévois un avenir glorieux, Monsieur Beauregard. J'ose espérer que vous saurez saisir les opportunités qui se présenteront à vous dans le futur.

Mes salutations distinguées,

Edmond de Montaigu, PDG de l'Institut »

Ouiiiii happy mon Eddyyyyy watwaw reve Voilà, je suis très heureuse de le voir débarquer dans notre univers owi c'est génial, on va pouvoir s'amuser !

Écoute, je suis encore une fois désolée d'avoir dû te demander d'aussi gros changements… Mais je ne le regrette pas ! proud vraiment, ta fiche est parfaite dans son état actuel. Je… Tu as donné une telle force à ce personnage ! C'est génial catheart Je sens que tu l'as saisi, et qu'il t'appartient désormais entièrement ; j'en suis absolument ravie.

Que dire de plus ? Eddy est actuellement comme je l'imaginais, et même encore mieux. J'adore ce côté très orgueilleux qui tu as distillé partout dans ta fiche, et toutes les raisons à ce comportement de véritable paon (j'approuve, au fait, bon choix) qui contrebalancent évidemment l'ensemble. On ne se retrouve donc pas avec un perso seulement mégalo, mais avec des failles, des complexes, des craintes exacerbées. Et cela le rend très profond et intéressant.
J'aime aussi ton usage de son excellence. Je te suis reconnaissante de le faire briller de la sorte, car cela pourrait nous être très utile à l'avenir, en plus de le rendre unique.

En clair : il n'y a actuellement rien à dire, si ce n'est que tu as fait du super boulot. Ta fiche est super agréable à lire aussi, je tiens à le souligner happy
Encore merci à toi, et hâte de rp avec ce beau jeune homme ~ fuhuhu mouhehe

Maintenant que tu es validée, je te propose de remplir ton profil ! Images, descriptions, niveaux, sorts, potions… Choisis tout cela en fonction de ce qui est dit dans ce sujet (sortilèges), et celui-ci (potions). pumpkinlol

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*Tableau inventaire*	1
Nom de la potion
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Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Lumos
6	Nox
7	Recurvite
8	Reparo
9	Riddikulus
10	Wingardium Leviosa
11	Protego
12	Sortilège Informulé
13	Finite
14	Episkey
15	Incarcerem
16	Protego Horribilis
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Potion d'aiguise-méninges
2	Potion d’amnésie
3	Philtre de confusion
4	Potion d'Enflure
5	Vapeur de fatigue
6	Remède contre les furoncles
7	Herbicide
8	Potion de ratatinage
9	Potion affaiblissante
10	Potion anti-feu
11	Essence de dictame
12	Cirage à corne revigorant
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*Tableau inventaire*	1
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Lumos
6	Nox
7	Recurvite
8	Reparo
9	Riddikulus
10	Wingardium Leviosa
11	Protego
12	Sortilège Informulé
13	Finite
14	Episkey
15	Incarcerem
16	Protego Horribilis
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1	Sortilège
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
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