Halloween au Merlin !
Peut-on imaginer être aussi idiot ?
Pourquoi… Pourquoi diable ai-je accepté de venir à cette stupide soirée…? Moi, dans un bar ?
Du jamais vu. De l'inédit. Que dis-je ! L'impossible est en train de se réaliser. Moi. Dans un bar. Avec quelqu'un. Au milieu du bruit et de l'alcool.
Est-ce que je perds la tête ?
Cela fait trois fois que je soupire à pleins poumons dans le dortoir. Mon voisin de chambre me jette un regard étonné, sans pour autant m'adresser la parole. C'est un ami de mon frère ; il ne m'a jamais posé problème, celui-ci, mais savoir qu'il apprécie Darius laisse nos relations à l'état d'ébauche. Et encore, je suis généreux dans le choix de la formule.
Je lui lance donc un regard froid, qui ne veut dire qu'une chose : "occupe-toi de tes affaires", et reprend là où je m'étais arrêté. Des vêtements, pour une sortie au village… À force de porter l'uniforme des Griffdecoq, j'en oublierai presque comment m'habiller convenablement. Et pourtant, cela devient urgent ; j'aimerais au moins avoir l'air un tant soit peu présentable, et qui plus est, ne pas mourir de froid.
Je m'immobilise quelques secondes, le nez plongé dans ma garde-robe. Est-ce que je serais en train… de chercher à plaire ? Un petit sourire mi-amusée mi-embarrassé étire mes lèvres en un fin rictus : oh non, quand même pas. Ce n'est qu'un rendez-vous tout à fait banal, de toute façon. Une sortie entre amis, rien de plus.
Et déjà, cela me paraît énorme : c'est peut-être pour cette raison que je sens une angoisse sourde nouer mon estomac…
À quand remonte la dernière fois que l'on m'a aussi gentiment invité quelque part ? Est-ce au moins déjà arrivé à Gargoule ? Quelque chose me dit que non, et que par conséquent, je ferai bien d'en profiter.
J'ai été vraiment étonné, l'autre jour, quand j'ai vu Liang, ce Dandeloup que je croise dans certaines matières et qui a rejoint mon club de théâtre à la première heure, m'attendre devant la salle de classe à la fin de notre cours. Il avait l'air… Particulièrement stressé ? Je n'ai pas compris tout de suite, puis il m'a demandé et…
Et je dois avouer que ça m'a fait quelque chose.
Comme un frisson. De plaisir ; un frisson agréable. Mais il y avait un peu de peur, aussi, même si j'ai du mal à l'admettre.
Oui, c'est vrai. Ce n'est pas habituel, et je nourris toujours cette appréhension de faire quelque chose de travers, de le décevoir, de ne plus être invité à l'avenir… Bref, de tout gâcher.
Ce qui est complètement idiot, d'ailleurs, car – réfléchissons bien – j'ai survécu jusqu'à maintenant sans sortir toutes les semaines, et je me porte très bien. Alors un de plus ou un de moins… Qu'importe, n'est-ce pas ?
Je pince légèrement mes lèvres un peu pâles, fouille dans mon stock de chemises, l'air distrait.
Non. Ce n'est pas comme si c'était le premier inconnu qui venait de m'inviter par hasard, sans aucune arrière-pensée…
Pas que je crois discerner là-dessous de grandes significations, mais il y a rapprochement, n'est-ce pas ? Depuis quelques jours, Liang se permet de s'assoir à mes côtés aux cours où nous nous retrouvons. J'ai senti, d'ailleurs, en Histoire de la Magie, peser plusieurs fois les regards un peu trop insistants de ses amis, et je n'ai pas forcément apprécié. Pour qui se prennent-ils, ces Dandeloups ? Toujours à toiser les autres comme s'ils leur étaient supérieurs…
Est-ce que je dis ça parce que son meilleur ami n'est autre que ce cher Jean-Loup Richemond ?
Oh, peut-être.
Et pourtant je n'ai rien contre lui. Enfin.
Pas vraiment.
Pas vraiment contre lui. Contre d'autres, peut-être. Et lui, malheureusement… Il paie les pots cassés.
Et je sens qu'il se méfie, aussi. Qu'il sait, au fond de lui-même, que quelque chose nous unit. Alors, chaque fois, je lui rends son regard avec la même défiance, le même intérêt déguisé de mépris. Oh, nous nous rencontrerons bien un jour — l'étau se resserre, comme on dit.
Bref. Liang… Se rapproche.
Et moi, fait rare : je ne fuis pas.
Avec une autre personne, cela aurait pu être différent. J'ai déjà connu des gens qui cherchaient à me mettre dans leur poche – souvent pour faire leurs devoirs dans les cours purement magistraux –, et je les ai toujours plantés sans le moindre remord, et souvent frontalement. Je n'hésite pas à dire quand quelqu'un ne me plaît pas. C'est clair, net, précis.
Mais avec Liang – comme ça a pu être le cas avec d'autres, je pense notamment à Eugène – c'est tout à fait différent.
Je sens qu'il y a quelque chose entre nous. Une bonne entente, un bon feeling, comme disent certains. Pourtant, ce n'est pas faute d'être différents : je crois qu'il n'y a pas plus opposés que nous… Mais quelques atomes crochus, quelques éléments communs qui font que nous n'avons pas eu de mal à nous rapprocher.
Bref. Quand il m'a proposé de l'accompagner au Merlin pour le soir d'Halloween, je suis resté immobile de trop longues secondes, comme paralysé par la surprise que me soufflait cette demande, et je n'ai pas su répondre. Enfin. Si. Comme un idiot, ou un con, je n'en sais rien : j'ai eu ce petit rire détestable, j'ai haussé les épaules – le tout par réflexe – et j'ai dit, non sans une petite fierté mal-placée : Je vais y réfléchir, voir si je n'ai pas quelque chose d'autre de prévu.
Triple buse ! Comme si j'avais un emploi du temps de ministre ! Mais quel con !
Je me suis aussitôt détesté, et je lui ai faussé compagnie bien vite, pour ne pas m'exposer à la honte cuisante qui brûlait déjà mes entrailles.
J'ai vraiment pensé ne pas lui répondre, mais je suis plus courageux que ça, et j'ai senti, au fond de moi, cette envie irrépressible de dire oui.
Oui. Moi. Florian Feudeymon, le rat de bibliothèque ? Le pantouflard ? Celui qui préfère rester tranquillement assis le cul dans un fauteuil de la salle commune avec un bon livre entre les mains…?
Eh bien, je le confirme, je l'affirme même, je le clame haut et fort : j'ai dit oui !
Et m'y voilà donc, à trente minutes du rendez-vous crucial, à glaner quelques vêtements pour être présentable et honorer sa demande. Je sais ô combien l'apparence est importante pour Liang – et soyons honnête, elle l'est pour moi aussi – alors hors de question de l'embarrasser par une tenue trop médiocre.
Restons simple, et tout ira bien.
Simple, vous-je ? Restons nous-même serait… Plus correct.
À peine cinq minutes pour choisir l'ensemble parfait. Chemise à motifs vaguement floraux, mais surtout dans des tons roux – rouille ? –, veston gris chaud, assez foncé, à boutons noirs, très classique. Est-ce que j'ose…? Le nœud. J'ai le nœud parfait : gris comme le par-dessus… Ah, j'hésite. Cela ferait peut-être trop ?
Je le prends entre mes doigts, l'examine un petit moment avant de le reposer… Oui, je pense que ce n'est pas tout à fait nécessaire. Je ne pars ni pour un rendez-vous galant, ni pour un voyage d'affaire ou un bal de fin d'année : essayons de nous contenir…
Bien. Tout ceci avec mon pantalon en velours côtelé, taupe, comme la veste – un peu plus clair, peut-être –, et je suis dans les couleurs de la saison. Parfait.
Je jette un petit regard gêné à mon voisin de chambre, qui est sur son lit le nez plongé dans son téléphone – oh, tiens donc –, et décide de me changer devant lui pour ne pas perdre de temps… Au diable ma pudeur, qui me fait agir plus vite, néanmoins : décidément, me déshabiller devant quelqu'un d'autre me mettra toujours aussi mal-à-l'aise.
Bien. Voilà qui est tout à fait correct.
Je me regarde dans le miroir de notre armoire commune ; mes lunettes, un peu brunes, forment une jolie harmonie avec l'ensemble. C'est élégant, mais tout de même décontracté, et… Est-ce que j'attache le bouton du haut, ou…? Moi qui aime bien être tiré à quatre épingles… Ah, je cède, une fois de plus, le passe dans le trou prévu à cet effet. Très bien.
Mais décidément… Je rouvre l'armoire, ressort le nœud gris taupe, foncé, et le noue autour de mon cou. Par-fait. C'est très bien. Au diable mes craintes et mes réticences, n'est-ce pas ? Vive l'excentricité. Et si j'en fais trop, au moins, on ne pourra pas me reprocher de ne pas en avoir fait assez.
Plus qu'à arranger ce sac de nœuds qui me sert de cheveux… Je passe quelques doigts habiles dans mes boucles sombres, les démêlent, leur donne du volume, les entortille de nouveau. Cela me semble… Convenable.
Il me faut désormais rallier le point de rendez-vous.
On ne se sent jamais plus confiant que lorsqu'on se plaît dans le miroir… Mais rassurons-nous, n'est-ce pas ? Je vous ai dit que je n'étais pas là pour plaire. Seulement, on ne m'invite pas tous les quatre matins, alors faisons les choses bien.
Alors que j'attends Liang dans le froid mordant de cette soirée d'automne, observant l'encre nocturne se diluer peu à peu dans le ciel sanguin, je sens comme une pointe d'excitation faire son ascension jusque dans me poitrine et serrer délicatement ma gorge. De la hâte, de l'appréhension. Un peu tout en même temps, et je n'explique rien… Même si une tonne de questions défilent : est-ce qu'il sera à l'heure…? Est-ce qu'il sera étonné que je sois venu, comme je le lui ai promis, quelques jours après sa proposition…? Habillé avec ces vêtements excentriques, que je lui vois souvent…? Ou plus confortable…?
Et, au bout de quelques minutes, toutes les interrogations s'évanouissent pour laisser place à un stress incompréhensible lorsque je le vois apparaître en haut des escaliers. Il me rejoint, tout souriant ; je force un sourire, moi aussi, qui devient néanmoins très vite sincère :
– Liang ! Bonsoir. À l'heure, cette fois-ci ~ Est-ce que je devrais noter ce miracle sur mon calendrier ?
Pas sûe que ce soit la meilleure entrée en matière… Mais ce n'est qu'une taquinerie, rien de plus. Je ris un peu, pour détendre l'atmosphère – pour me détendre moi, surtout.
– Tu as l'air… En forme. Fatigué. Et je ne trouve rien à dire sur ce gros pull, qui me déçoit un peu… Pourquoi devrait-il me décevoir, d'ailleurs ? Comme s'il y avait un dress code… Je te préviens, je ne suis pas sûr d'être d'excellente compagnie… Je crois… Que c'est ma première soirée d'Halloween, en fait.
Je ne crois pas, j'en suis sûr. Mes parents n'ont jamais aimé ce genre de bêtise ; moi non plus d'ailleurs. Et j'ai accepté. Ne revenons pas sur cette bizarrerie.
Étrangement, les langues se délient facilement. Il faut dire que nous commençons à nous connaître, tous les deux. Les sujets de conversation sont multiples, et Liang réfléchit assez bien pour que nos discussions soient agréables ; puis il a ce petit grain de spontanéité qui rend le tout très vivant… En bref : nous arrivons à Glaiv-de-Sûl sans que je n'aie vu le temps passer, et je m'en étonne moi-même.
Le village est bondé. Des passants de tous les côtés, vêtus de déguisements plus ou moins grotesques : ah, voilà le hic. S'il faut se déguiser… Oh, j'aime me glisser dans la peau d'un personnage. Mais un personnage que j'ai choisi. Mon âme littéraire me porte souvent à des costumes de grands rois ou de spectres illustres… Et quelque chose me dit que ce n'est pas ainsi que je vais passer ma soirée.
Une délicieuse odeur provient néanmoins du Merlin, qui luit dans l'obscurité. Nous y entrons sans attendre, accueillis par le rire sarcastique d'une citrouille hideuse, aux dents acérées. Je ne cille pas, la regarde avec étonnement : quoi ? C'est tout ? Je me retourne, et un frisson d'horreur parcourt mon échine et me fige dans un mouvement de recul avorté, à peine maîtrisé : serait-ce… une moitié de tête, devant moi…? Avec tout ce côté… arraché ?! Je réprime une exclamation de dégoût, mais ne peut effacer la grimace qui contorsionne les traits de mon visage :
– Par la barbe de Merlin…! On ne vous a pas raté, vous ! Excusez-moi, j'aimerais passer… Mon ami est parti par là…
Par là, c'est juste la direction imaginaire qui veut dire : fuis. Car voyez-vous, je ne suis pas très film d'horreur. Que dis-je ? Pas du tout.
Je vous ai déjà dit que j'étais un poltron ? Ah, eh bien, il est sans doute tant de le rappeler.
Me remettant des mes émotions, je rattrape Liang qui a l'air tout aussi rassuré que moi. J'esquisse un petit sourire amusé, rit un peu à ce que je comprends de son anglais trop rapide pour moi :
– Non, tu ne vas pas mourir.
Car c'est souvent ce qu'il marmonne, Liang : oh god, je sens la vie glisser entre mes mains et quitter ce corps que j'ai habité 16 années de ma triste existence. Grand dieu, qui a inspiré tant de pathos à ce pauvre garçon ? Extraordinaire. Enfin, tant que ça m'amuse, c'est l'essentiel.
Et… Oh ? Effectivement, je ne vais pas y échapper. C'est au tour du déguisement. Je réprime à peine un petit soupir exaspéré : cela servait, tiens, d'étudier attentivement mon choix de vêtements… Les paniers ensorcelés se précipitent bientôt vers moi, tout excités de découvrir ma réaction, sans doute, aux accessoires pour le moins… originaux, qu'ils me proposent – m'imposent serait plus exact. Une… Casquette à hélice ? Et des faux-sourcils…? Et… Serait-ce une fraise ?! Elle est tout bonnement incroyable ! Je la saisis avec enthousiasme, moi, le passionné de Renaissance : est-ce qu'elle est d'époque ?
Pas le temps d'étudier la question puisque voilà que la fraise vole s'accrocher à mon cou. Les sourcils, eux, ne tardent pas à se coller et la casquette à se poser sur mon crâne.
– Oh mon dieu. Mais c'est véritablement hideux, comme ensemble. Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Est-ce que je pensais mal le vivre ? Oui, très certainement. Et pourtant, ce n'est pas le cas. Je ne peux contenir ma soudaine hilarité qui éclate lorsque j'avise le pauvre Liang, qui a hérité d'un costume assez particulier, lui aussi. Mon rire contagieux résonne dans le vestiaire :
– Tu te verrais…! C'est une merveille ! Attends… Oui, tiens-toi à mon bras.
Finalement, l'ambiance est plutôt bonne, et le résultat particulièrement probant. Je fais en sorte que Liang ne trébuche sur rien, et continue de rire comme une clé à molette au fil de la tirade de mon compagnon de galère : un spectre pour me hanter ? Ne pense-t-il pas que j'en ai eu assez du Roi Pêcheur ? Enfin, au moins lui, il serait plus sympathique à regarder… Plus agréable, du moins, que ce fantôme qui continue de nous fixer avec son drôle d'air… Son drôle d'air mort, en fait. Et salement amoché. Que dire de plus ?
La décoration intérieure, en tout cas – et l'hygiène, surtout, si l'on en juge par l'état des fenêtres – laisse à désirer. Je ne suis pas de ceux qui apprécient tout particulièrement les ambiances halloween… Mais celle-ci, au moins, est très réussie puisqu'elle parvient à me mettre mal-à-l'aise. Un jeune homme avec une hache particulièrement réaliste fichée dans son crâne sanglant nous propose de nous asseoir à une table dans le fond, plongée dans une semie-obscurité quelque peu inquiétante. J'ai un petit mouvement de dégoût à la vue des horribles chaises qui nous attendent, mais n'ose pas vraiment commenter le spectacle à Liang, qui s'y assoit comme si de rien n'était :
– T'y vois vraiment rien, hein ?
Pour une fois qu'être myope comme une taupe a un intérêt !
Pas le temps de dire "ouf" qu'une serveuse nous aborde déjà. Un peu à la ramasse, je saisis la carte et ajuste mes lunettes sur lesquelles retombent constamment mes faux-sourcils, et parcours rapidement les menus… Il me demande de choisir, mais…? Je ne sais absolument pas ce qu'il aime. En attendant, autant prendre le cocktail que l'on nous propose, non ?
– Nous commanderons après. En attendant, deux virgin cocktails, s'il-vous-plaît. Dites, je sais qu'ils sont surprise… Mais pour moi, surtout pas de lait, à moins que vous ne vouliez avoir un véritable cadavre sur le dos au cours de votre soirée.
La serveuse rit sous sa grosse tête de citrouille et s'éclipse enfin, nous laissant seul à seul, en tête à tête, comme on dit. Un peu plus et je me croirais en plein rendez-vous galant… Si le brouhaha alentours ne gâchait pas ce moment de tranquillité, et si, surtout, nos costumes n'étaient pas aussi ridicules.
Ne sachant pas vraiment quoi dire de plus, je jette quelques regards curieux autour de nous, et blêmit un peu en voyant arriver le fameux Jean-Loup, accompagné d'un jeune homme que je ne connais pas, mais qui me semble plus âgé que nous…
Jean-Loup… Il est tellement petit, tellement fin… Je suis un peu perdu ; rien n'est bien sûr, et je n'ose rien supposer.
Mon regard suivant toujours le duo, je glisse à demi-mot, l'air de rien :
– Jean-Loup, c'est ton meilleur ami, non…? Il va venir nous voir, un peu plus tard dans la soirée, tu penses…?
Entre l'appréhension et la curiosité, une fois de plus. Je ne sais pas quelle réponse j'aimerais entendre. S'il dit "oui", alors je sais que je redouterais ce moment.
Que le courant ne passe pas, qu'il se passe quelque chose. Je ne sais quoi… Le pire, peut-être. Est-ce qu'il est comme Darius, Jean-Loup…? Aussi fier, aussi irascible, aussi têtu ? Aussi con…?
J'éclaircis ma voix, alors que je touche d'une main quelque peu tremblante mes sourcils collés :
– Je me demandais… Pourquoi moi ? Je veux dire… Tu as des tonnes d'amis, et tu demandes à un Griffdecoq que tu connais à peine de t'accompagner… Enfin, pas que ça me déplaise, mais c'est étonnant.
Oui, très.
Je remarque entre temps ces étranges boursouflets qui ornent certaines tables – pas la nôtre, néanmoins –. Hé… C'est pas illégal, ces créatures…?
RÉSUMÉ – Florian se prépare pour cette soirée inattendue – qui aurait cru que Liang l'invite, lui ? Ils se rendent ensemble à Glaiv et revêtissent leurs horribles costumes, après avoir été effrayés par Lord Byerron. Florian s'assoit à la table qu'on leur indique et demande les virgin cocktails. Il observe la salle et aperçoit Jean-Loup. Il demande à Liang si ce dernier compte les rejoindre, puis s'interroge sur les raisons de son invitation.