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    1 résultat trouvé pour MommyHorty

    par Jean-Loup Richemond
    le Dim 3 Oct - 7:14
     
    Rechercher dans: Serres
    Sujet: smoky mind ▬ Jean-Loup
    Réponses: 5
    Vues: 280

    smoky mind ▬ Jean-Loup


    Mais qu’est-ce que tu fais là ?! Tu n’es pas censé être dans ton dortoir ?

    Jean-Loup tiqua. Oui, que faisait-il là? Il réalisa soudainement que la pièce n’était pas seule à tanguer, que son esprit aussi dérivait lentement et qu’il avait l’impression de sentir son cerveau devenir un liquide qui faisait splish splash dans son crâne. Que faisait-il ici? Sa main, instinctivement, se resserra sur le petit pot qu’il tenait et, légèrement hébété, il le leva simplement pour répondre à la question qui était posée, fronçant des sourcils alors qu’il observait son contenu. Des feuilles, voilà ce qu’il était venu chercher. Pour quoi? L’image lointaine de son meilleur ami se fraya un chemin dans son esprit; comment aurait-il pu l’oublier, bastion de son bonheur depuis maintenant un an, certainement la meilleure année de sa vie? Il l’avait convaincu que des jours plus heureux pointaient à l’horizon, que la vie ne serait pas toujours comme elle l’avait été. Ses lèvres, comme engourdies, tentèrent mollement de répondre avec des mots.

    C’pour Liang, y’ voulait du thé. J’ai fait une d’ces bêtises, et puis, il s’inquiétait, alors j’voulais lui changer les idées. Prof- Profess- Professeur Fitzgerald, se reprit-il quelques fois, M’a donné permission d’cueillir que’ques feuilles. Et puis, et puis- c’vendredi, y’a pas d’cours demain, on peut dormir plus tard et- il se perdit un instant dans ses explications, enchainant les mots un après l’autre dans un babillage qui ne lui était pourtant pas commun, pas comme ça en tout cas. C’était maladroit, incessant -et, surtout, ça partait dans tous les sens. Mais après, l’idée était là; il n’était certes pas si tard qu’un élève de son âge ne puisse pas se promener comme il le souhaitait dans le château, après tout.

    La main qui se déposa sur son front était froide, et elle le surprit; ce geste familier n’était pas à l’habitude de la professeure, mais il y a quelques minutes, il n’aurait pas non plus crû que la professeure de soins aux créatures magiques aimait se vautrer sur le sol pour fumer du bon stock, comme on dit au Québec. Aussi vite qu’elle s’était posée là, la main se retira, accompagnée d’un rire cristallin qui résonna dans son crâne comme autant de plaies béantes; c’était doux mais aigue, c’était enfantin mais pas innocent. Quelque part dans son esprit, une partie de lui s’offusqua du rire, autant que des paroles qui suivirent. Quelle tronche était-il supposé faire, juste là? Il venait quand même de vom- ouf, passons, juste d’y penser lui donnait l’envie de rejeter à nouveau. Mais avant qu’il ne puisse ouvrir la bouche pour protester, tel l’enfant irrité qu’il était vraiment, voilà qu’on attrapait le reste de sa tête pour le faire basculer sur les genoux de la professeure.

    En n’importe quelle autre circonstance, il serait mort de honte sur place. Mais voilà; dire qu’il était un peu atteint par la fumée serait un euphémisme. La joue contre la cuisse d’Hortense, voilà qu’instinctivement -la faute à Liang qui lui faisait le même truc- il se plaçait confortablement. Si le geste un peu brusque lui avait donné un haut-le-cœur, maintenant qu’il était posé il se sentait effectivement bien mieux, fallait l’avouer. Il ne se rendit pas toute de suite compte du fait qu’on avait ouvert la porte de la serre pour créer un courant d’air; cela attendrait à plus tard, et vraisemblablement s’il avait sû, il n’aurait pas laissé la professeure lui mettre la main au crâne comme ça! Mais voilà, de chat de gouttière il se transformait en petit chaton, les yeux à demi fermée alors que les doigts passaient savamment dans ses fines mèches blondes.

    Gnn répondit-il tout d’abord à la professeure, son cerveau rebootant très lentement. Oui, prof- profess- professeur Fitzgerald s’occupe bien d’la serre finit-il par articuler tout bas. Tans pis si elle ne l’entendait pas; c’était pas très pertinent de toute manière, comme commentaire. Jean-Loup appréciait l’acariâtre professeur, qui, s’il n’était pas des plus agréables, était en tout cas très compétent. La botanique étant un des sujets préférés du Dandeloup, il n’était pas étonnant que les cours, et par extension le professeur, lui plaisent. J’aime les plants, ouais. Elles sont fiables, pas comme vos bêtes, madame de Montaigu. glissa-t-il, presque comme une reproche, bien que son ton lui était doux, presque assoupi. Puis elle le piqua; petit chat contrarié, lui? Certes, c’était assez près de la réalité, fallait l’avouer.

    Comme pour protester, il se retourna un peu, l’arrière de sa tête reposant contre la jambe de sa professeure, cette fois-ci, plutôt que sa joue. Ainsi il avait l’occasion de la voir, et le doux sourire qui reposait sur ses lèvres finit d’adoucir ses propres réticences, le rendant plus pensif qu’irrité. Les doigts qui passèrent à nouveau dans ses cheveux finirent de le rendre docile comme un agneau.

    Calme-toi. Si tu bouges trop, tu risques de vomir à nouveau. Ferme les yeux et respire doucement.

    Il fit donc, fermant complètement les yeux et inspirant profondément avant d’expirer par la bouche; c’est là qu’il se rendit compte que l’air était pour ainsi dire plus pur, et ses poumons s’en réjouirent. Les vapes dans son cerveau, toutefois, ne furent pas dissipées aussi facilement, et il était difficile d’expliquer comment les idées se bousculaient en ralenti dans sa tête. Il cligna plusieurs fois des paupières quand elle lui demanda son nom, les rouvrant momentanément. Ne se souvenait-elle pas de lui? Est-ce que l’étrange fumée l’affectait elle aussi? Il hésita un long moment, comme si la question qu’elle lui avait posée méritait une réelle discussion interne. La réponse est simple, pourtant, Jean-Loup! C’est Jean-Loup ton nom; ne laisse pas la vile voix dans ta tête essayer de répondre autre chose. Un peu d’effort, un sourire sur les lèvres, et le malaise qui grandissait dans sa poitrine disparaitrait; une chose à la fois. D’une petite voix, il finit par dire; C’Jean-Loup, maman

    Vous trompez pas; il voulait bien dire madame, mais voilà, c’était sorti tout seul. Fallait dire que le loupiot n’en avait jamais eu, une mère, et que comme tous les enfants orphelins d’un parent, il se demandait ce à quoi ça pouvait ressembler, d’avoir une mère. Pour lui c’était peut-être pas si différent de ça; quelqu’un pour vous flatter les cheveux quand vous êtes malade, pour rire doucement de vos contrariétés, aussi. Une maman, ça devait être quelqu’un qui est là pour vous écouter sans juger, même quand elle ne comprend pas de quoi vous parlez; et de là son esprit dériva, sans trop entendre ce que la professeure lui disait; il n’y avait certes là pas grand-chose à comprendre, de toute manière, pas pour lui en tout cas. Son cœur se gonfla de tristesse alors qu’il se demandait; ma maman, est-ce qu’elle m’aimerait? Que dirait-elle de mes choix? Et, surtout…

    Est-ce que s’aurait été mieux si t’avais été là? souffla-t-il, plein d’espoir; Est-ce que papa aurait été moins con? Qu’est-ce qu’tu pouvais bien lui trouver, hein? Il est con du début à la fin, mais toi, tu l’aimais. J’suis sûr qu’il te méritait pas. Parfois, j’me demande si moi non plus, au fond, j’te méritais pas…

    Et voilà, de grosses larmes venaient humidifier ses yeux, et pourtant aucun ne coulait sur ses joues, pas encore. Mollement, il leva son bras valide pour venir effleurer la joue d’Hortense, mais ce n’était pas elle qu’il voyait, pas vraiment. Puis aussi vite que cette apparition lui était venue, elle fût chassée, son esprit s’amusant à aller ailleurs. Il ne se rappellerait pas d’avoir parlé de tout ça dans quelques minutes; même là, c’était déjà un peu flou. Il se revit sur le sol de la serre, sur la jambe d’une de ses professeurs, et c’est son rire contagieux qu’il attrapa, un sourire sincère s’étirant sur ses lèvres pour venir chasser les nuages de son esprit. Vous faites… vous faisiez quoi… ici? fit-il, pouffant de rire à l’instar de la professeure. J’crois qu’y’était pas net, le truc que vous fumiez, mam- madame se reprit-il cette fois juste à temps.

    C’était vrai; qu’est-ce qu’elle faisait là? À rire comme une dinde sur le sol de la serre, la tête d’un élève contre elle? Les doigts dans ses cheveux? C’était tout à fait inapproprié, mais Jean-Loup il se sentait bien, bien mieux que quand il était debout à vomir! Si son teint restait pâle, au moins n’était-il plus aussi verdâtre qu’avant! Je comprend rien à c’que vous racontez finit-il par lui avouer, grouillant un peu pour replacer son bras plâtré dans une position plus confortable; et c’est là qu’il comprit que son bras ne lui faisait plus mal. Était-ce normal? Avait-il arrêté de ressentir, tout court, ou simplement la douleur? Il se donne une pichenotte sur le ventre, puis grimaça; non ça va, il pouvait encore sentir ses extrémités, c’était juste la douleur de la fracture -et de la repousse de l’os- qui étaient disparues. Comme quoi cette situation n’avait pas que du mal.

    Faut qu’j’vous avoue un truc finit-il par glisser, les yeux fermés mais la mine toutefois outrageusement sérieuse, comme s’il allait lui sortit un secret de défense nationale; C’mon bras, j’ai… j’ai menti. J’suis pas vraiment tombé, enfin, si, j’suis tombé mais disons qu’on m’a poussé et puis un peut sauter à pied-joints sur le bras. Cadeau d’nouvelle année… J’y ai crû hein, qu’la nouvelle année s’rait bonne. Mais non, elle sera comme celle d’avant, j’crois.

    Eh oui, si on ne l’avait pas compris, le buzz qu’il ressentait faisait de lui une pipelette. Le chat s’étira quelque peu, puis, ayant déballé son secret, une autre de ses pensées intimes, voilà qu’il refermait les yeux, comme repus, pour simplement profiter des doigts dans ses cheveux, gloussant tout bas à des blagues qu’il se racontait à lui-même, mais aussi pour rien du tout. La bonne humeur d’Hortense était contagieuse, malgré sa personnalité à lui qui était plutôt pessimiste.

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