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✞To those long gone✞
Who left us behind

Le 2 décembre 2020

Ambroise s’était armé de tout son courage; voilà deux semaines de suite qu’il ratait sa chance, à chaque fois, en hésitant. C’était quelque chose qu’on ne l’aurait pas vu faire, encore seulement un an plus tôt; jamais il n’aurait remis à plus tard, à cause de nervosité, une sociabilisation, surtout pas une qui avait besoin d’être faite. C’est que malgré sa gêne, malgré le malaise prenant qui lui tenaillait le ventre, il devait savoir. Alors cette fois-ci, il s’était dit, ce serait la bonne. Il avait délaissé la petite pile de devoirs qu’on lui avait remis en début du cours sur son bureau, et s’était avancé dès la fin des classes vers la source de son problème : Liang-Xue Yuan. Le jeune homme de tout juste quinze ans était encore à sa table, heureusement, avec un petit blond avec qui il le croisait d’ailleurs souvent dans les couloirs. Inséparables? C’était mignon, après tout; même si elles étaient loin, Ambroise se rappelait les premiers amis à une nouvelle école.

S’arrêtant à la table, Ambroise toussota discrètement pour attirer l’attention du Taiwanais. Le visage tourné vers lui, momentanément, le fit se sentir infiniment petit dans ses chaussures pourtant bien ajustées à sa taille. Sa bouche était sèche, sa gorge le piquait. Non, on ne l’avait jamais vu comme ça avant… pas avant l’an dernier. Il n’était plus le même depuis que son cher Tsu-Yu l’avait quitté, n’importe qui avec des yeux pouvait probablement le voir. Mais pas l’élève devant lui : l’an dernier, ils ne se connaissaient pas. Comme un retour du destin, ils ne se rencontraient que cette année. Devant lui, on s’impatientait, et il lui fallait toute sa petite énergie pour garder son fidèle sourire sur ses lèvres.

Aah, Tsu-Yu… si tu me voyais comme ça, tu me détesterais, c’est sûr lui dit la petite voix mesquine dans sa tête. Elle aussi, elle était nouvelle de la dernière année.

«袁梁薛» fit-il en premier, avant de glisser en français pour ne pas perdre l’autre élève, «puis-je vous voir dans mon bureau dans une quinzaine de minutes?»; voilà un habile stratagème pour que l’autre quitte aussi vite et les laisse dans un tête-à-tête sommaire, après quoi il ajouta, l’air de s’être trompé; «我可以在大約 15 分鐘後到我辦公室見你嗎？»

Et voilà; la balle était maintenant dans son camp. Espérons simplement qu’il ne décline pas cordialement…

Le chemin vers son bureau lui paru prendre une éternité; et pourtant Ambroise était en mode power walk, comme si Liang-Xue allait d’une manière ou d’une autre y arriver avant lui s’il ne le faisait pas; dans sa nervosité, il avait même oublié les devoirs sur son bureau, c’est dire! Ambroise était pourtant un professeur habituellement à son affaire. Arrivé devant la porte de son bureau, il se demanda pourquoi sa respiration était haletante, fronçant des sourcils. Peu importe; il aurait le temps de reprendre son souffle une fois à l’intérieur du bureau. Poussant la porte et la refermant ensuite derrière lui, lui qui avait l’habitude de pourtant la laisser ouverte dès qu’il y mettait les pieds afin de laisser savoir à ses élèves et collègues qu’il y était, voilà qu’il se ressaisissait un peu, repoussant les mèches de ses cheveux hors de son visage alors qu’il faisait se calmer les battements trop forts de son cœur.

Son bureau était quelque chose de coquet sur un temps; aux murs l’on trouvait des bibliothèques remplies à craquer de ses livres préférés; derrière le large bureau sur lequel il corrigeait les copies, un fauteuil confortable au dos haut, ainsi qu’un autre, plus petit, qui en ce moment était contre une des bibliothèques. À coup de Wingardium Leviosa, voilà qu’il le repositionna à sa place, devant l’autre, de l’autre côté du bureau. Il rangea sommairement les quelques livres qui trainaient et, sur une petite table un peu en retrait, prépara le thé pour qu’il soit infusé juste comme il faut pour quand le première année pointerait le bout de son nez. Il ouvrit grand les rideaux derrière son bureau afin de laisser entrer la douce lueur du jour qui tombait en cette fin d’après-midi de décembre, puis se dit; J’espère qu’il aimera le thé…

Fallait dire, il s’agissait du thé préféré de son époux; importé directement de son village natal, une fierté nationale, qu’il disait à qui voulait bien l’entendre. Ambroise avait mis trop longtemps à en apprécier le goût, le trouvant trop sec. Et maintenant; que dire, c’était le thé du réconfort autant que celui des pleurs. Étrange comme quoi tout pouvait changer du jour au lendemain. S’asseyant dans son grand fauteuil de tissus, le professeur de métamorphose se mit à feuilleter les pages de sa plus récente lecture; mais il ne fallait pas se leurrer, il était incapable de se concentrer et finissait par relire la même page, les yeux se levant au moindre bruit pour fixer la porte de son bureau.

( r )

日三秋。
(日不見，如三秋兮)

feat. Ambroise de la Fontaine

Cette journée avait commencé comme toutes les autres.

Un réveil pénible, comme toujours, suivi de peut-être un peu trop de temps passé à choisir ce qu’il allait bien pouvoir mettre aujourd’hui. Un petit déjeuner dont il arrivait à peine à se souvenir, avant d’enchaîner sur ses cours de l’avant-midi, la plupart d’entre eux le laissant dans cet état habituel de vague confusion; ça allait de mieux en mieux, mais il y avait toujours de ces moments où il était obligé de demander à son meilleur ami de lui expliquer ce qui venait d’être dit parce qu’il n’avait tout simplement pas compris. Puis l’heure du repas du midi, et accessoirement, celle de la sieste à la table des Dandeloups jusqu’à ce que Jean-Loup et Rigel le réveillent pour les quelques dernières heures de cours de l'après-midi.

Et éventuellement, sa dernière classe de la journée - métamorphose - était arrivée à sa fin.

Liang était occupé à ranger ses manuels, cahiers, stylos et autres effets personnels qui s’étaient éparpillés sur son bureau comme si une minuscule bombe y avait explosé tout en discutant avec Jean-Loup lorsqu’un bruit le fit soudainement lever les yeux.

Un toussotement, juste assez fort pour attirer son attention.

Devant lui se tenait son enseignant de métamorphose, l’observant en silence juste assez longtemps pour le faire froncer des sourcils malgré lui. Est-ce qu’il prenait trop de temps pour partir de la salle de classe? Mais si c’était le cas, professeur de la Fontaine aurait envoyé le même regard à son camarade de classe qui était toujours là à l’attendre.

Et bien vite, on répondit à son questionnement intérieur, non pas sans le rendre d’autant plus confus et un brin incertain.

Venir le voir? Dans 15 minutes? Dans son bureau?

Mais pourquoi?

Lui répondant avec un ‘是的當然’ presque posé, Liang envoya un regard qui, il n’était pas fier de l’avouer, contenait une bonne dose de panique en direction de son camarade de classe une fois que son enseignant eut le dos tourné. Et le tout en fouillant les méandres de sa mémoire afin d’essayer de deviner ce qu’il avait bien pu faire durant la leçon pour qu’on ait besoin de lui parler comme ça en privé.

Peu importe ce que ça pouvait bien être, c’était sans doute terrible. Oh, merde.

Ce ne fut que lorsqu’il finit de balancer pêle-mêle le reste de ses affaires dans son sac sans la moindre pensée envers son manque d’organisation flagrant et dit au revoir à son ami avec un ‘if I don’t come back, please make sure to organise my funeral, you know which song to use. And bro, please take care of my cat’ que Liang se rapella d’un très important et crucial détail.

Il n’avait aucune idée de où se trouvait le bureau de son professeur. Oh, il savait comment se rendre aux quartiers des enseignants et pouvait donc théoriquement s’y retrouver une fois arrivé là-bas, mais il n’était jamais allé à son bureau! Il n’avait aucune idée de sur quel étage il se trouvait! Et il avait peut-être une bonne quinzaine de minutes pour s’y rendre, mais était-ce suffisant? Et s’il était actuellement dans la merde et se pointait en retard en prime...

-他妈的, murmura-t-il entre ses dents en se saisissant sans ménagement de son sac.

Plus qu’une seule chose à faire, j’imagine, pensa Liang alors qu’il se dirigeait avec un empressement marqué vers les quartiers des enseignants, un semblant d’angoisse prenant naissance au creux de son estomac.

Demandant un rien maladroitement à quelques-uns des étudiants qu’il croisa en chemin où est-ce qu’il pouvait trouver le bureau du professeur en question, il finit éventuellement par obtenir une réponse satisfaisante. Et durant la majorité du trajet, Liang envoya une bonne vingtaine de messages SMS à Jean-Loup, ces derniers incluant un nombre presque inquiétant de majuscules et d’emojis de point d'exclamation. Le tout n’était pourtant pas suffisant pour refléter le stress qui continuait de monter peu à peu en lui.

Puis, finalement, une porte fermée, le nom de son enseignant engravé sur la petite plaque métallique qui y était affixée.

Liang n’était pas fier d’admettre qu’il resta plusieurs minutes à attendre de l’autre côté de la porte, planté en silence comme un épouvantail jusqu’à que le temps qu’on lui avait accordé eut presque fini de s’écouler et qu’il n’avait pas d’autre choix que de se bouger s’il ne voulait pas actuellement être en retard. Finissant éventuellement par cogner à la porte, il ouvrit cette dernière et, après un court moment d’hésitation, entra dans la pièce pour s’écraser lourdement dans le petit fauteuil qui était stratégiquement placé juste en face du bureau, sans aucun doute laissé là à son intention.

S’agitant nerveusement dans sa chaise, Liang tritura la manche de son uniforme avant de se forcer à enfoncer ses mains au fond de ses poches. Laissant ses yeux errer autour de lui, s’arrêtant sur les nombreux livres soigneusement organisés dans les multiples bibliothèques, le service à thé qui semblait tout juste avoir été utilisé ainsi que le bureau qui se trouvait juste en face, il finit enfin par les poser sur l’homme devant lui.

Au cours des quelques mois qu’il avait passé à cette école, il n’avait pu s’empêcher par moment d’être un rien… curieux à propos de son professeur de métamorphose. Ambroise de la Fontaine. Non pas parce que ce dernier avait fait quelque chose de particulier, non. Seulement, il avait remarqué quelques… coïncidences qui avaient attirés son attention malgré lui. Et il y avait eut ces questions, ici et là, de la part de quelques uns des élèves plus âgés qui étudiaient à Gargoule depuis un moment.

Questions auxquelles Liang n’avait su comment répondre, et n’avait pas réussi à se convaincre de poser à son père. D’un côté parce que si c’était vrai, il savait qu’il était sans doute mieux d’éviter de faire remonter ce genre de souvenirs à la surface, surtout maintenant que-

Maintenant.

Et de l’autre côté, il était presque sûr que s’il se risquait à demander à son père, les chances de recevoir une réponse étaient franchement minime, et qu’au fil du temps qui passait, il avait fini par réaliser que c’était bien souvent mieux de ne tout simplement… pas essayer. Au moins, comme ça, il ne risquait pas d’être désappointé s’il se faisait ignorer.

Sauf qu’en cet instant, il était trop nerveux pour que cette curiosité arrive réellement à s’éveiller en lui.

Okay. Okay, il allait y arriver. Il avait juste à demander, calmement, pourquoi il était là.

-Vous, erm. Vous vouliez me voir, professeur? lui demanda-t-il éventuellement dans sa langue natale, se retenant de justesse de grimacer devant sa phrase qui n’était, honnêtement, pas des plus intelligentes. Ah, je veux dire, bien sûr que vous vouliez me voir, sinon vous auriez pas demandé que je vienne. Ici. Dans votre, euh, votre bureau. Après les cours. Pardon, c’était une question stupide.

Oh my god, il n’allait définitivement pas y arriver.

Parce que le voilà, à juste attendre comme un idiot alors que sa tête était emplie de spéculations en tout genre; après tout, il devait bien y avoir une raison pour que professeur de la Fontaine veuille discuter ici et non pas dans sa salle de classe vide qui était pourtant parfaitement appropriée.

Et s’il se faisait recaler? Il était trop tôt dans l’année pour ça, pas vrai? Ça aurait été le cas à Mahoutokoro, mais qui sait comment est-ce que ça pouvait bien fonctionner ici. Et si plusieurs de ses enseignants s’étaient, pour l’instant, montré particulièrement accommodant - de la Fontaine inclut -, Liang savait qu’il avait sans aucun doute prit du retard comparativement à la grande majorité des autres étudiants. Et s’il était obligé de recommencer son année scolaire? Qu’est-ce que son père allait dire?

Enfin, c’était en assumant qu’il allait dire quoi que ce soit.

-Est-ce que… est-ce j’ai fait quelque chose? C’est le dernier test qu’on a eu, c’est ça? Vous avez dû finir de corriger tout ça et voir que je me suis complètement planté, fit Liang en se passant une main presque frénétique dans les cheveux avant d’enchaîner tout aussi vite. Ah, je sais pas ce que j’ai écrit qui était si horrible, mais je vous le jure, j’ai révisé, promis. Au moins une heure entière, même!

Et dans un coin de son esprit, alors qu’il essayait - et échouait lamentablement - de ne pas passer trop de temps à regarder ses chaussures au lieu de l’homme en face de lui, il ne pouvait s’empêcher de penser à la dernière fois qu’on avait voulu lui parler après les cours, moins d’un an plus tôt.

Et si quelque chose était arrivé à-

Non. Non, définitivement pas.

Il avait probablement juste échoué le quizz. Ou alors, on allait lui dire qu’il allait avoir besoin de leçons supplémentaires afin de conserver un niveau acceptable en classe. Ou peut-être que quelqu’un l’avait accusé de quelque chose qu’il n’avait pas fait et il allait devoir s’expliquer en espérant qu’on allait le croire. Oh, et si jamais un de ses camarade de classe avait dit au professeur de la Fontaine qu’il avait triché ou quelque chose d’encore pire? Ou peut-être qu’il avait fait preuve d’un terrible manque de respect par accident et ne l’avait pas réalisé; ces fichues coutumes Européennes, sérieusement.

Décembre, 2020

code couleur: #009999

artemis

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LE 2 DÉCEMBRE 2020

Voilà; ça cognait à la porte. C’était Liang-Xue, ça devait être Liang-Xue, parce qu’il n’en pouvait plus de l’attente. Et comme de fait, une fois le bref «entrez» prononcé, le jeune élève de première année s’était engouffré dans son bureau, se posant sur son fauteuil. Lui-même trop nerveux, il ne remarqua presque pas le regard fuyant du Taïwanais, pas plus qu’il ne pouvait prendre compte de la pâleur de son propre visage. Tout cela était un malentendu, ils le devineraient bien assez tôt, mais pour l’instant le quiprocos s’étirait, augmentait le malaise palpable entre les deux, l’un professeur et l’autre étudiant. Quoi de plus normal? Évidemment que s’il demandait à quelqu’un de venir dans son bureau, en général c’était pour parler d’un soucis avec la matière. C’est quand il écouta le vomi de mots du petit assis au fauteuil en face de lui qu’il comprit, et aussitôt il tenta de sauver le coup.

«Oui», fit-il en mandarin de sa voix la plus douce, «je voulais bien vous voir, en effet. Et s’il me contrarie quelque peu de vous entendre parler d’une maigre heure de révision avant les examens, sachez qu’il n’est pas là la raison de votre présence en mon bureau… pas pour cette fois» laissa-t-il tomber, quoique le sourire taquin qui s’était posé sur ses fines lèvres en disait long sur cette menace peu crédible. «Sachez, monsieur Yuan» fit-il, son cœur se serrant un peu en l’appelant ainsi, «que vos professeurs ont à cœur votre réussite. Nous comprenons collectivement que vos notes souffrent du dépaysement scolaire et linguistique, et nous sommes bien sûr à votre disposition pour assurer une transition des plus rapides.»

Bon, là, il avait fait son devoir de professeur; ils pouvaient mettre cela de côté, ou en tout cas il l’espérait, ne serait-ce que pour le moment.

«Un peu de thé, peut-etre?» fit-il en se levant pour aller servir deux petites tasses du liquide chaud, en posant une en premier devant Liang-Xue et ensuite à sa propre place. C’est qu’une fois qu’il avait commencé à parler, il se sentait un peu plus dans son élément, un peu plus brave; les mots viendraient et se succèderait, un à la fois.

«Si je vous ai convoqué ici» commença-t-il à avouer, «c’est sur une note plus… personnelle. Il se trouve, ou je le crois, que nous ayons une connaissance en commun, peut-être» continua-t-il alors que les mots qu’il utilisait manquaient de précision, ce qui l’énervait; «Connaitriez-vous peut-être un Tsu-Yu? Non; attendez, plutôt : votre père se nomme bien Yuan Chih-Ming, n’est-ce pas? Ah; pardonnez-moi, je passe par quatre chemins. Pour faire simple, j’ai rencontré votre père l’an dernier, et dans cette rencontre fortuite il m’a mentionné votre nom. Je ne croyais pas que j’aurais la chance de vous connaitre un jour et…»

Sa voix se cassa un peu dans sa gorge; momentanément son regard bifurqua du jeune homme pour se perdre vers la gauche, vers la sécurité des livres dont il connaissait la reliure par cœur.

«Nous nous sommes… nous nous sommes rencontrés aux funérailles de votre grand-père. Yuan Tsu-Yu. Mon… mon époux.» laissa-t-il finalement tomber; toujours cette gorge sèche qui lui piquait, le forçant à prendre une gorgée du délicieux thé, fermant quelque peut les yeux pour se complaire dans la chaleur qui irradiait maintenant dans son torse. «Ah -pardonnez-moi, vouliez-vous du sucre? Pardonnez ma brusquesse, je vous prie. Il y a déjà un moment que je voulais aborder le sujet avec vous, sans savoir si cela était approprié. Je me disais…»

Il inspirait une grande bouffée d’air, la retint, puis expira bruyamment.

«Et bien, vous n’avez pas eu la chance de connaitre voter grand-père, et lui n’a pas eu la chance de vous connaitre, mais peut-être que nous…»

Il s’arrêta; c’était lui l’adulte, après tout, et il n’était pas question de se laisser aller dans le sanglot qui naissait du plus profond de son cœur, qui n’attendait qu’à s’échapper de ses lèvres. Il glissa une nouvelle gorgée, puis une autre, avant de reposer sa tasse, son sourire un peu forcé toujours sur ses lèvres. S’il lui était difficile de parler de Tsu-Yu, de parler de lui au passé, surtout, en tout cas il savait, il espérait que cette conversation, en un sens, puisse le rendre vivant, pour un moment, à eux deux. Mais qu’arriverait-il si son élève n’avait aucune envie, aucune intention d’apprendre à le connaitre en dehors du cadre des cours? Il savait leur position délicate; et pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’espérer. Lui qui n’avait pas eu la chance d’avoir des enfants, ni de connaitre la famille de son époux, il espérait pouvoir créer, avec le temps, un lien avec Liang-Xue, la dernière trace vivante de son Tsu-Yu d’amour.

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*Tableau inventaire*	1
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Avifors
4	Draconifors
5	Evanesco
6	Expelliarmus
7	Expulso
8	Inanimus Aparitus
9	Lumos
10	Nox
11	Portus
12	Recurvite
13	Charme de Remplissage
14	Reparo
15	Riddikulus
16	Wingardium Leviosa
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Potion d'aiguise-méninges
2	Potion d’amnésie
3	Philtre de confusion
4	Potion d'Enflure
5	Elixir d’Euphorie
6	Vapeur de fatigue
7	Remède contre les furoncles
8	Potion de puissance
9	Herbicide
10	Herbicide
11	Potion de ratatinage
12	Goutte du sommeil
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*Tableau inventaire*	1
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
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Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Avifors
4	Draconifors
5	Evanesco
6	Expelliarmus
7	Expulso
8	Inanimus Aparitus
9	Lumos
10	Nox
11	Portus
12	Recurvite
13	Charme de Remplissage
14	Reparo
15	Riddikulus
16	Wingardium Leviosa
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Allohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Lumos
6	Nox
7	Recurvite
8	Reparum
9	Riddikulus
10	Wingardium Leviosa
11	Charme de Remplissage
12	Incendio
13	Tergeo
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