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magiques

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@Everyone

Si Jean-Loup était fatigué, éreinté de cette petite excursion en forêt, toujours est-il qu’il retrouva bien vite son entrain lorsqu’il aperçut Rigel avec, en plus, une bouteille d’eau à la main ! Il lui adressa un sourire franc, et dans ses yeux pétillait une petit lueur de curiosité ; il voulait tout savoir, entre les vacances qu’il avait eu, comment il trouvait son retour à Gargoule, et juste en général qu’est-ce qu’il y avait de nouveau dans sa vie. Certes, ils s’étaient envoyés des textos, mais c’était pas pareil ! Le Loupiot grogna toutefois de dépit lorsque son BFF l’appela son sauveur, alors que lui il s’était tout coltiner les bagages ! Il ne faut pas là croire, toutefois, qu’il en était fâché ; le voilà qui roulait les yeux vers le ciel, mais c’était une moue amusée qui s’affichait sur son visage.

Oh, right, They’re your savior¹ fit-il dans un rire silencieux, attrapant de justesse la bouteille d’eau qui était en trajectoire pour s’écraser dans son front. Thanks bro² ajouta-t-il dans le vide, visant là à la fois les deux et aucun des deux, il semblerait. D’un coup de main expert, il ouvrit la bouteille comme rien, et c’est un sourcil amusé qui s’éleva sur son visage alors qu’il se gardait bien de faire quelque commentaire à Liang qui, lui, n’avait même pas réussit à l’ouvrir. Avait-il même réellement tenté? Peut-être qu’au fond, ça l’avait vraiment éreinté de porter ces deux cages! Une fois la moitié de la bouteille d’eau engloutie, voilà que le blond la refermait avant de se relever pour faire deux choses; d’une, il avisa la cage de Friponne et l’ouvrit, lui laissant le loisir de sortir se dégourdir les pattes.

La chatte, heureuse comme un poisson dans l’eau, faisait ses tours entre les divers bagages et élèves présents, heureuse de se familiariser à nouveau avec l’école, ou ne serait-ce que le portique d’entrée. Elle faisait tout cela en gardant un œil maternel sur Jean-Loup, mais ce dernier étant tout sourire, elle se permettait d’aller un peu plus loin, de grimper en quelques bonds sur les divers murets et gargouilles, ces dernières s’agitant parfois, surprises de voir la chatte les utiliser comme promontoires.

De l’autre (oui, vous aviez oubliés qu’il se levait pour faire deux choses, hein?), il vint s’accroupir près de Liang et Rigel pour refaire le Tetris du sac à dos de son ami. Une fois cela fait, il le posa avec les autres bagages, puis attrapa un des bras de Liang en attendant que Rigel fasse de même pour l’autre. Fallait dire, Liang était une loque humaine en ce moment, et c’est sans surprise qu’il le vit poser sa tête sur l’épaule de Rigel; lui, de son côté, il jalousait ouvertement, dardant Rigel de ses yeux, pas méchamment mais de manière très expressive, l’air de dire que lui aussi aurait bien voulu s’y poser, mais il fallait bien que quelqu’un vienne s’asseoir en face des autres s’ils voulaient discuter plus tard. Et si les autres élèves autour d’eux parlaient assez fort, lui ne se permettait qu’un murmure, comme pour ne pas réveiller Liang-Xue. C’était tout juste assez pour que l’autre l’entende.

You were missed³ dit-il simplement avant de détourner le regard, comme cherchant quelque part d’autre où fixer son regard. Jean-Loup, cœur de guimauve qui ne s’assume pas, et voilà qu’une teinte rosée montait sur son visage pâle. Entre les journées de quatorze heures à la ferme et Liang qui l’appelait pour monologuer pendant des heures, le Loupiot avait passé un été fort peu reposant et, de ce fait, ne s’était pas entretenu avec ses quelques (bien que rares) autres amis plus que de raison, la fin de la journée de travaille sonnant habituellement l’heure du dodo -oui, à 8h30pm. Le blond était ressorti de son été plus en forme que jamais, mais aussi avec d’excellentes cernes; vivement de recommencer l’école, qui à défaut d’être plus facile niveau effort, devrait être plus reposante… enfin, en théorie.

Alors que les lumières se tamisaient, Jean-Loup lui se redressait sur son siège, étirant son cou pour chercher des yeux son directeur préféré (sorry le directeur d’Ilvermorny, sans rancunes hein); évidemment il ne fût pas déçu de le voir arriver au plafond, et suivis sa descente d’un œil curieux, un large sourire enfantin sur son visage. Lorsque ce dernier apparu gracieusement au sol, alors même qu’il applaudissait assez fort pour qu’on croit qu’il avait utilisé un Sonorus, le Loupiot fronçait toutefois ses sourcils qui formèrent un v prononcé. Ce ne sont pas les habits sombres du directeur qu’il remarqua en premier, petit fan qu’il était, mais bien les cernes de dix kilomètres qui s’étiraient sous ses yeux, puis son regard qui n’avait pas les mêmes teintes amusées qu’il lui connaissait -il chassa toutefois ces idées d’un mouvement de tête, se disant que le professeur devait avoir ses raisons et que ces raisons ne le regardaient pas. Puis il vit al robe étincelante qu’il portait -et s’il trouvait qu’elle était magnifique, il ne put plus tard qu’hocher de la tête quand Liang fit son commentaire par rapport au fait qu’elle était… subtile, disons.

Et pourtant, cela n’empêcha pas Jean-Loup de s’accrocher aux lèvres du directeur alors qu’il commençait son discours de bienvenue, une lueur attentive et curieuse dans son regard. Il hochait de la tête ça et là, comme pour répondre à Elias qui, certes, ne devait même pas avoir conscience de son existence; et lorsqu’il fut mention des stages passés dans le bureau du directeur, voilà que le Loupiot devenait rouge pivoine et se mis à regarder ses genoux avec insistance, sachant très bien que cette partie du discours le concernait. Comme toujours, le blond ne cherchait pas spécifiquement à s’attirer des ennuis, mais il n’arrivait pas non plus à les éviter complètement, malheureusement. Tirant sur un bout de son chandail, voilà qu’il marmonnait pour lui-même; C’t’année, c’sûr, j’y passe pas. Malheureusement pour lui, personne n’avait appris à Jean-Loup à ne jamais faire de promesses qu’il ne pouvait pas tenir.

C’sûr qu’y’ont fait exprès pour troller les nouveaux. T’imagines la face qu’y vont faire demain en les r’croisants… répondit Jean-Loup à son ami, pas tout à fait convaincu de leurs intentions quant à la chose, mais sachant pertinemment que le résultat serait le même. Il évita d’ajouter quoique ce soit d’autres pour ne pas se faire Shh-shh par les autres Dandeloups alors que les divers discours de professeurs commençaient. Son cœur fit un bond dans sa poitrine lorsque Liang lui attrapa le poignet, mais son excitation était toute partagée; si Jean-Loup avait l’habitude que les chiens veuillent se faire les dents sur ses mollets, pour Emet c’était tout à fait différent. Certes, le Loupiot était souvent craintif auprès de l’animal, mais ce dernier s’armait de patience pour lui quémander des papouilles, chose qu’il recevait à chaque fois. C’est donc sans surprise qu’on pu voir le blond, quelques minutes plus tard, en train de gratouiller la tête du malamute. Friponne, elle, s’était installée sur les genoux de son maître, et les deux animaux se reniflaient amicalement. De sa main libre, le sang-mêlé flattait la chatte, qui se mit à ronronner doucement; Emet, toutefois, avait d’autres caresses à demander à d’autres personnes, aussi le quitta-t-il bien vite.

Relevant la tête vers ses amis, Jean-Loup avisa à la table des Celenor Rowann, à qui il tenta d’envoyer la main pour attirer son attention, sans grand succès il semblait. Normal, après tout, y’avait pas mal de monde entre eux. Les discours étaient… simples pis efficaces, on va dire commença-t-il, Les profs sont tellement sérieux c’t’année, Ça fait une bizarre d’ambiance hein? Au moins on’a profe’seur Wilson pour nous faire une p’tite blague…

¹Ben oui, c’est lui ton sauveur
²Merci frère
³Je me suis ennuyé de toi

Simp gotta Simp

selkie

La Grande Salle de Gargoule a toujours plongé Rowann dans une drôle de léthargie. Il ignore si cela est due à ses lumières apaisantes ou aux murmures doucereux des nombreuses gargouilles, mais l’atmosphère de la pièce a sur lui un effet bénéfique. Du moins … quand elle n’est pas aussi grouillante de monde. Le brouhaha des conversations a le don de vite lui donner la migraine, lui qui ne jure que par le calme et la sérénité. Du moins, lorsqu’il n’a pas son casque sur les oreilles, bien évidemment. Or donc, la Grande Salle est à la fois un lieu qui l’apaise et qui le stresse. Il lui arrive donc fréquemment de lui préférer la cafétéria lorsqu’elle est beaucoup trop fréquentée, afin de s’épargner de désagréables migraines. Cependant, lorsque les autres élèves de Gargoule préfèrent profiter de l’extérieur lors des belles journées ensoleillées, Rowann lui se faufile jusque dans cette salle immense pour se glisser à une table et y travailler en paix. Les murmures des gargouilles le berce et l’apaise. Et c’est dans ces moments-là qu’il apprécie la Grande Salle à sa juste valeur : lorsque les chuchotis sont perceptibles, tout en restant suffisamment discrets pour ne pas mettre à mal sa concentration.

Néanmoins, impossible de couper au repas du premier soir. Alors comme tous les autres, Rowann se glisse en direction des tables aux couleurs de sa maison. Les nappes sarcelles des Célénors attirent son regard et l’attirent comme un aimant. Ainsi se glisse-t-il au milieu des “siens”, ou du moins ceux qu’il est censé considérer comme tel. En vérité, la plupart ne sont que des visages et des noms, mais rien de plus. Ainsi le jeune québécois fait-il profil bas, ne se mêlant à aucune conversation et se contentant de faire courir son regard azur partout autour de lui. En face, il aperçoit les nappes ambrées des Dandeloups, ainsi que de nombreuses figures familières. Il y a Roman, qui a commencé à lui coller aux baskets à la fin de l’année précédente, pour une raison encore tout à fait inconnue. Il y a aussi Rigel, avec qui il partage les cours d’étude des créatures magiques depuis quelques temps maintenant. Il lui semble même reconnaître Liang-Xue et Jean-Loup, toujours ensemble, comme les deux doigts de la main. Une amitié que Rowann jalouse un peu, parce qu’il aimerait entretenir la même relation avec quelqu’un, lui aussi. Il s’apprête à adresser un signe aux louveteaux lorsqu’une ombre noire survole soudain l’assemblée de tables…

Enfin, le directeur fait son entrée. De corbeau noir de jais, il devient l’homme que tout le monde ici connaît bien. Un grand être à la barbe de trois jours et aux tenues extrava- … Des murmures quelque peu inquiets s’élèvent dans la salle, et Rowann lui-même ouvre de grands yeux. Feudeymon, d’habitude si tape-à-l’oeil dans ses élégantes robes colorés, porte du noir. Oh, sa tenue n’en reste pas moins sublime. Son tissu semble même piqué d’une multitude de petites étoiles. Mais venant de lui, c’est étrange. Faut-il y voir un mauvais présage …? Rowann sent un frisson désagréable chatouiller sa nuque. Feudeymon est encore plus étrange qu’à son habitude, et il ne saurait dire si c’est une bonne chose. Quand le Sonorus puissant du directeur retentit soudain dans la salle, un sursaut général secoue les élèves. Le rire qui suit cette maladresse semble apaiser la tension générale, et même Rowann esquisse un léger sourire. Elias a toujours été un drôle d’oiseau, de toute façon - sans mauvais jeu de mot. Y a-t-il vraiment matière à s’inquiéter ? Peut-être pas, finalement…

Attentif, le Célénor écoute le discours du directeur puis des professeurs en accueillant chacun d’entre eux d’applaudissements sincères. Quelle joie de voir que les professeurs Waton et de Montaigu sont encore présents cette année. Quant à la nouvelle, mademoiselle Beauvarlet, elle semble très sympathique. Si les cours de potion ne sont pas ses favoris, Rowann donne tout ce qu’il a pour garder des résultats très convenables. Et monsieur Langlois, présent lui aussi, peut en attester ! D’ailleurs, le vieux professeur de potion semble glisser quelques mots à son collègue Fitzgerald, qui lui répond d’une grimace. Lui, Rowann ne peut absolument pas se le voir en peinture. Une atmosphère tendue plane entre eux - le Célénor a espéré toutes les vacances qu’il ne serait plus là à son retour, mais il faut croire que le professeur de botanique est une mauvaise herbe difficile à déloger … là encore, sans mauvais jeu de mot.

En tout cas, les discours étant fait, la répartition des premières années va commencer. Rowann aperçoit les petits nouveaux près de la table d’albâtre, visiblement impatients de connaître leur destin.

Aaah. S’ils savaient le malheur qui les guette...

C y a l a n a

MINI EVENT 1
BIENVENUE À
GARGOULE

FT. GARGOULE

- Rigel, oh my god, you’re a savior
Leur envoyant ton sourire si particulièrement espiègle, tu tendis la bouteille juste hors d'atteinte de Liang, la retirant lorsque ce dernier essayait de l'attraper. Ricanant, tu la lui rendis finalement après deux trois essais. Ébrouant par le chemin les cheveux de Liang, tu snortas face au visage effronté qu'afficha ton ami. On aurait dit facilement un singe qui voyait le gardien du zoo éplucher ses bananes pour ne lui redonner que les pelures vides. Ou encore ces vidéos de chien avec le jeu où ces derniers doivent deviner quelle main renferme les gâteries. Et bien entendu, ils ne les trouvent que rarement. Tu pourrais continuer, mais je pense que vous voyez l'image.
- Rigel, faut que tu m’aides à me relever,
Haussant les sourcils face à ses mains levées, tu le laissas néanmoins continuer.
- C’est horrible, je pense que tous les muscles de mon corps se sont liquéfiés, et si tu m’aides pas, je vais pas arriver à bouger. C’est ça que tu veux, Rigel? Que je me dessèche et me ratatine en prenant la poussière dehors? Parce que je te le dis, je vais encore être là l’an prochain, et quand les petits nouveaux vont demander aux anciens élèves pourquoi il y a une gargouille qui traîne sur la pelouse devant l’école, on va leur répondre ‘oh, ça? C’est un ancien élève de Gargoule, mais il a pas survécu l’arrivée, le pauvre’.
Laissant sortir un fullblown rire, tu t'essuyas une larme sur le coin de l'oeil. Puis, suivant le devant de Jean-Loup, tu attrapas l'autre bras de Liang, afin de littéralement le trainer jusqu'à la salle et deuxièmement la table des Dandeloups. Le posant sur le banc, tu te laissas tomber à côté de ce dernier, adressant un regard vers ton pote québécois.

Relevant la tête lorsque tu sentis un poids sur ton épaule, tu tournas cette dernière doucement, afin d'apercevoir Liang assoupi sur cette dernière. Ricanant sous ton souffle, tu jetas un regard amusé vers ton copain de l'autre côté de la table. Ce dernier t'envoyait des regards emplis de sens. Enfin... C'était surtout ton épaule libre qui recevait les regards. Lui haussant les sourcils, tu lui souriais, coquin. Jean-Loup te répondit cependant avec une surprise :
- You were missed.
Tu adoucis ton regard face aux mots doux de sa part, nul doute qu'il s'était forcé afin de te le dire. Lui adressant un sourire pour cette fois sincère.
- You too bro.¹
Tu eus à peine le temps de lui dire ceci, que les lumières se voilèrent, laissant place à un silence et puis, finalement, aux murmures si caractéristiques des Gargouilles de... Bah Gargoule!

Puis... Rien. Non enfin, si. Les murmures des Gargouilles vinrent rejoindre ceux des étudiants et élèves de toutes années. Aucune plume, aucun éclat, aucune présentation. Et surtout. Aucun Feudeymon. Le directeur n'était nul part à la vue, et ceci suscita une alarme de la part des étudiants. Adressant un regard aux nouveaux, devant la table, attendant leur cérémonie, tu ne pus t'empêcher de ne pas souhaiter être à leur place. Non seulement c'était leur première année, le stress de la rentrée, mais en bonus les évènements ne se déroulaient pas comme prévus, et cela se sentait.

Mais après une attente qui pu paraitre comme interminable, Elias fini par se montrer dans toute sa grandeur -et surtout plumes-! Mais il y avait un problème : Elias Feudeymon, homme excentrique et coloré de nature, ne portait aucune robe si particulière le caractérisant. Et bien que ce détail pouvait passer par-dessus les non-habitués, tu effectuais ta troisième année à cette école, et bien que tu n'étais peut-être pas le plus brillant de ses étudiants, tu n'en restais pas moins observateur. Quelque chose n'allait pas, et la mine de ton proviseur en parlait. Mais tu te devais de te fier à tes professeurs, et espérer que ce n'était rien de grave.

Tournant la tête vers Jean-Loup, tu ricanas lorsque ce dernier s'essaya à une imitation d'un poulpe qui applaudis pour 4 personnes. Chose qu'il réussissait plus au moins pour le moment!
- C’t’année, c’sûr, j’y passe pas.
Lui adressant un regard amusé, tu donnas un coup d'épaule à Liang. Ce dernier, réveillé en sursaut à l'arrivé du directeur, semblait un peu plus alerte qu'au début. Jean-Loup ne devait pas compter sur ta sagesse et bonne image, pas alors qu'une nouvelle année s'annonçait à Gargoule.
- C’sûr qu’y’ont fait exprès pour troller les nouveaux. T’imagines la face qu’y vont faire demain en les r’croisants…
Ramenant tes yeux sur les discours, tu te retins de sauter de la patte. Les discours, ils n'avaient été ta partie préférée de la rentrée. Si, les discours des professeurs étaient bien loin d'être ennuyants, et était bien au contraire très divertissant et différents, mais l'inaction restait de l'inaction, et ton hyperactivité y répondait par un besoin de BOUGER. Tu tus alors la conversation de tes compagnons au derrière de ta tête, comme si la scène se passait comme un film, et non le présent, une façon que tu avais trouvé de ne pas te mettre à courir en classe. Tu ne fus sorti de cette semi-transe que lorsque Jean-Loup commenta sur les paroles :
- Les discours étaient… simples pis efficaces, on va dire. Les profs sont tellement sérieux c’t’année, Ça fait une bizarre d’ambiance hein? Au moins on’a profe’seur Wilson pour nous faire une p’tite blague…
Posant tes mains derrière ta tête, nonchalant, tu fermas les yeux.
- True.² Par-contre moi les discours, j'ai pas trop suivis.
Tu souris, narquois.
- Tho... I say we meet at the common room after. We got a whole summer to talk about after all!²

══════*.·:·.☽✧ ✦ ✧☾.·:·.*══════

¹Vrai.
²Par-contre... Je propose qu'on se retrouve dans la salle commune après. On a tout un été à discuter, après tout !

by emme

MINI EVENT#1

III – RÉPARTITION DES 1ERES ANNÉES

Enfin. Les discours du directeur et des professeurs viennent de s’achever, applaudit en grande pompe par l’ensemble des élèves. Il était temps - une entité de pierre attend son tour depuis l’arrivée de tout ce petit monde. Et comme à chaque fois, ce très cher Elias prend bien trop de temps. Les petites gargouilles grouillant dans la Grande Salle répandent une rumeur à travers les voûtes et les piliers, leurs babillages incessants se perdant dans les discussions des élèves en contrebas. Elle arrive !, répètent-elle en masse à leurs voisines, qui se hâtent à leur tour de faire passer le message. L’excitation grimpe au sein de la Grande Salle, au sol comme au plafond. Seul un petit groupe de jeunes têtes blondes ne se doute de rien, réuni autour de la table d’albâtre, attendant avec impatience leur moment de gloire. Des murmures glissent de table en table. Son arrivée prochaine réveillent dans certains esprits des souvenirs désagréables, des picotements d’horreur dans la nuque. Certains mêmes déglutissent ou détournent le regard. Une atmosphère étrange prend petit à petit possession de la Grande Salle, comme si un malaise profond saisissait soudain tous ces élèves attablés sous les étendards de leur maison.

Le silence se fait petit à petit. Les exclamations deviennent des murmures, et les murmures s’évanouissent à l’instant même où un raclement sinistre résonne dans la Grande Salle. Au début, personne ne la voit. Seule la friction de la pierre contre le sol de la salle annonce son arrivée prochaine. Un bruit désagréable, qui arrache des grimaces par-ci par-là. Et soudain, sort de l’ombre une immense gargouille particulièrement laide avance tout près d’Elias Feudeymon. Son lourd socle de pierre avance par lui-même, glissant sur le sol sans même l’abîmer. Ses grandes ailes crochues manquent de frapper les professeurs en plein visage, mais elle ne s’excusera pas. Son regard perçant sonde déjà l’assemblée, tandis que sa main griffue se perd dans sa barbe de pierre. Son horrible nez de cochon s’agite vivement alors que sa bouche se tord de grimace. N’importe qui serait tenté de rire si Mère Gargoule n’était pas jugée impitoyable. Alors chacun fait profil bas, évite son regard et déglutit. Seul Elias adresse à la vieille gargouille un grand sourire, ainsi qu’une tape amicale sur son épaule de pierre. La gargouille plante sur lui un regard à faire pâlir les plus courageux, mais il semblerait qu’Elias Feudeymon soit encore plus que ça. A moins qu’il ne soit complètement fou…

Alors le directeur fait trois pas en arrière, cédant l’auditoire à Mère Gargoule, qui se redresse sur son socle. Son hideuse apparence arrache des gémissements de terreur à quelques petits nouveaux - mais plus que la vexer, cela semble au contraire lui plaire. Un ricanement sinistre lui échappe, avant qu’elle ne racle un peu sa voix rocailleuse, prête à faire son fameux discours …

▬ AH ! Que d’visages terrifiés ! C’t’ainsi qu’on accueille mon humble personne ? Le p’tit Elias, il a droit à une ovation d’tous les diables et moi, on m’regarde même pas ? Bande de p’tits vauriens va. S’vous z’êtes tous assis à vos p’tites tables colorées, c’grâce à ma personne. Qu’vous z’êtes ingrats ma parole ! J’suis même pas sûre qu’vous méritez des bienvenues dans c’chateau mais pis c’que c’est l’protocole, j’vais m’y t’nir ! Bienvenue à toutes z’et tous à Gargoule ! Si vous z’êtes ici, c’pour travailler et donner l’meilleur d’vous même. L’école buissonnière, c’pas toléré et même si j’suis vissée à c’socle de malheur, j’saurais v’nir vous tirer les oreilles. J’ai pas peur des marmots comme vous moi, j’ai d’jà maté une Manticore d’mes seules griffes ! Alors des marmots en couche culotte comme vous, j’en mange au p’tit déj tous les matins ! Z'êtes prévenu !

Un silence troublé accueille ces paroles pour le moins … hargneuses. Et tandis que les nouveaux venus commencent sérieusement à regretter leur présence, leurs aînés se contentent de faux sourires dans le seul et unique but de ne pas froisser davantage cette gargouille terrifiante et malpolie. Cette dernière, d’ailleurs, reprend la parole :

▬ A Gargoule, c'moi qui décide quelle maison est faite pour vous. Vos envies, vos attentes, j’m’en carre. Alors pas la peine d’essayer d’m’amadouer, ça n’marche pas, au contraire ! J’sais mieux qu’vous quelle maison vous correspond l’mieux. Mais avant, j’vais vous rafraîchir la mémoire car ces vacances ont du ramollir vos p’tites cervelles d’moineau. L’école possède quatre maisons : Griffdecoq, Chadargent, Célénor et Dandeloup. S’lon vos qualités et vos défauts, vous s’rez répartie dans l’une d’elle, et vous y resterez jusqu’à la fin d’vos études. J’accepte aucune chialerie : mon jugement est sans appel ! Alors si vous r’vez d’une maison, arrêtez de suite ! Car j’veux voir personne chialer de déception, j’supporte pas les chialades. Vot’ morve, elle reste au fond d’votre nez ! C’bien clair ?

Sans vraiment attendre de réponse de la part de qui que ce soit, Mère Gargoule se ratatine à nouveau sur son socle, toute voûtée et la tête rentrée dans ses épaules. Son unique main encore entière se tend en avant, alors qu’elle appelle sa première victime du jour. Le jeune adolescent, tremblotant sur ses jambes, s’approche de la vieille gargouille qui saisit vivement sa main. S'ensuit un discours endiablé, ponctué de remarques tantôt acerbes, tantôt étrangement bienveillantes, avant d’énoncer le nom de sa maison de sa voix chevrotante. Et alors, la robe grise du nouvel arrivant se pare de la couleur de sa maison - il n’a alors plus qu’à rejoindre les siens à leur table.

Le défilé des premières années continue ainsi dans l’ordre alphabétique.

▬ Agur Eugène !! Mère Gargoule attend que le concerné la rejoigne pour saisir vivement son poignet. Crénom !! En l'à un aut' pas plus haut qu'trois pommes ! Vous avez oublié d'grandir les marmots ? C't'à peine si j'arrive à t'voir ! Enfin, j'peux quand même pas louper c'pull totalement ringard. Tu l'as volé à ton pépé ou quoi ? Viv'ment qu'tu mettes une robe d'sorcier car là, tu m'fais un peu pitié, vraiment. 'Fin bref, on va pas causer chiffon hein ? Ca t'intéresse pas c'genre de conversation pas vrai ? J'suis sûre qu'tu voudrais que j'en vienne aux faits tout de suite, mais j'ai pas d'ordres à r'cevoir des mômes, moi. Tu t'prends p'têt pour un grand, mais t'es encore qu'une p'tite pousse. C'bien d'avoir d'l'ambition, faut pas prendre un peu d'plomb dans la tête avant d'voir si grand. Surtout qu't'es cap de jouer d'tes p'tits camarades pour parvenir à tes fins ... c'pas super sympa ça, tu l'sais ? S'tu veux gagner un peu en popularité -et t'en aurais b'soin avec tes projets d'avenir- faut commencer par apprendre à écouter les autres, même quand tu t'en fiches pas mal. C'bien qu'tes origines te foutent pas la honte, mais faut quand même pas oublier qui tu es, sinon t'vas prendre un bon retour, j'te l'dis moi !
En tout cas, les p'tits ambitieux comme toi, les p'tits fiers, ce sont des coqs nés. Tu vois où j'veux en v'nir ? Pour toi, c'est Griffdecoq sans même hésiter. Bah, j'y décèle quand même un peu d'Chadargent mais ... Ton ambition prend l'pas sur ton indépendance. Vole, p'tit poulet ! Mais prends garde à pas t'brûler les plumes.

La robe d’Eugène prend des teintes vertes tandis qu’il rejoint la table des Griffdecoq.

▬ Chevalier Alban ! De la mauvaise graine ça. Elle le sent dès qu’elle effleure sa peau. Par mes aïeux, mais c'quoi ce p'tit machin là ? T'es plus blanc qu'mon derrière gamin, c'pas normal ça ! T'es sûr qu't'es en forme là ? Non mais j'voudrais pas que tu m'dégobille d'ssus, moi ! Bon allez, donne-moi ta p'tite mimine-là. Et range ta langue de vipère, j'en ai maté des plus durs qu'toi ! J'ai pas peur des petits péteux dans ton genre. R'garde toi un peu, tu trembles comme une feuille. D'quoi ta peur ? Enfin j'te l'demande mais j'lis en toi comme dans un livre ouvert ! Tu fais l'fier mais au fond, t'es pas si courageux hein ? Fait pas l'malin, ça s'voit comme le pif au milieu de la trogne ! T'adores martyriser les gosses et tu fais la larve d'vant moi ? Franch'ment, t'en as dans l'caleçon ou pas ? T'façon y a que les lâches pour taper sur les autres. Tu d'vrais avoir honte ! Les p'tits merdeux comme toi, ils méritent des tatannes au derrière si tu vois c'que je veux dire ! Et m'fais pas ta chialeuse hein, j'sais tout sur toi, et t'as aucune excuse. T'es qu'une petite lavette, gamin. Pour sûr qu'ton papa il doit pas être bien fier d'toi. Pas du tout ! Et à raison. Ch'ui sûr qu'en t'secouant un peu les puces, tu te sentirais bien mieux. Il y a d'l'ambition là-dedans, faut la cultiver mais pas pousser l'bouchon trop loin ! T'sais pas ce qui t'attends l'aut' côté, alors vérifie avant d'sauter !
Y a pas de doute qu'un p'tit poulet comme toi est né pour être un Griffdecoq ! C'bien d'être orgueilleux, mais attention à pas t'perdre en cours de route ! Un coq c'est glorieux mais une fois déplumé, on n'a plus quà l'dévorer tout cru ! N'oublie jamais ça !

Une nouvelle robe verte rejoint l’assemblée des Griffdecoq. Défilent ainsi nombreux autres élèves, que Mère Gargoule répartie au fur et à mesure, non sans les épargner de ses habituels discours hargneux.

▬ Roussel Jasper ! Encore un minus … décidément. Mais v'là t'y pas encore qu'une d'mie portion ! C'pas possible ça, z'êtes tous croisés avec des gob'lins ou quoi ! C'à peine si j'peux t'voir tellement t'es minus ! Allez, file-moi ta mimine fissa, que j'lise un peu dans ta p'tite caboche. Quoi, ça t'fait peur ? T'inquiète pas va, j'garde les détails croustillants pour plus tard. C'pas drôle de tout dire le même jour ! Donc donc donc .... Hmmm ... T'es un p'tit farceur toi, hein ? T'aimes bien d'fendre la poire ? Et pourtant, t'es aussi un vrai p'tit raton d'bibliothèque. T'es l'genre à préférer les livres à d'aut' activités hein ? Mais t'es pas un p'tit solitaire pour autant. T'es un peu bizarre en fait, j'ai du mal à t'saisir. T'as pas l'minois du p'tit voyou ou pourtant j'sens qu't'es capable d'nous en faire voir d'toutes les couleurs avec ton frérot. Par contre, pense un peu à couper l'cordon avec lui. T'as peur d'être seul car t'es habitué à sa présence hein ? Prends tes distances ! Sinon t'vas mal le vivre. Faut t'bouger un p'tit peu, et pas avoir peur. Car tu fais l'petit malin avec tes blagues à deux sous mais faut s'sortir un peu la tête de l'eau ! Ton frère y s'ra pas toujours avec toi, alors remue toi un peu. Existe par toi même sinon tu finiras seul, tu l'sais ça ? Ouai, t'as pas l'air franch'ment convaincu... Les jeunes d'nos jours ! Tous les mêmes !
Allez, ta place à toi c'est chez les Célénors. Ça t'étonne ? Bah, t'avais des dispositions pour Dandeloup et Chadargent mais tu es dans ton p'tit monde, t'es créatif. Laisse s'exprimer ton côté fantaisiste et assume-toi, p'tit gars.

Le nouveau Célénor s'en va rejoindre ses camarades de maison, tandis qu'un nouveau gamins s'avance :

▬ Tavernier William ! Ouh la. Quel regard éteint. Ben v'là un p'tit gars bien tristou va. C'quoi c'voile dans tes yeux ? Allez, fais-moi donc un p'tit sourire là. Mieux que ça ! ... Mouai, on va dire qu'ça passe. J'sais qu'c'pas facile d'mettre d'la bonne volonté quand on est triste, mais t'sais, le corps fait pas la différence entre un vrai rire et un faux, alors trompe-le un peu et tu t'sentiras mieux. Bah, j'comprends bien qu'ton p'tit coeur souffre et j'fais t'paraître ben vache, mais c'le moment où jamais pour t'mettre un bon pied aux fesses. Faut qu'tu vives pour toi p'tit gars, sinon ça va pas l'faire hein. T'fais l'taquin et tout, à faire des farces et des calembours, mais t'f'rais mieux d'te mettre sérieusement au taff. Et j'dis ça dans ta vie perso comme pro hein, pac'que sinon tu vas pas aller loin. Faut t'forcer à t'bouger un peu, à reprendre ta vie en main et t'arrêter d't'croire qu't'es responsable de quoi qu'soit. Ca s'sent qu't'es un bon bougre, alors cesse d'faire semblant et laisse-toi aller. T'verras qu'ça changera tout, et qu'tu t'sentiras mieux. Par contre, c'quoi ce ...? Nah, laisse tomber. J'rien dis. Rien du tout !
Bon, pour toi, ce sera Célénor. J'veux qu'tu cultives ce p'ti truc qui fait d'toi ... ben toi. Comment ça, c'pas clair ? J'vais t'en mettre moi des c'est pas clair ! J'vais pas tout t'mâcher non plus ! Allez, file va ! Nan mais oh! !

Quelques gamins traumatisés plus tard, Mère Gargoule termine enfin son office. Plus aucun élève ne patiente autour de la table d’albâtre. Un petit ricanement mauvais lui échappe. Ah, quel plaisir de traumatiser ces gamins chaque rentrée !

Aaah. Vivement l’année prochaine.

EXPLICATIONS

La troisième phase peut désormais commencer ! Notre chère Mère Gargoule tant aimée a réparti les premières années : ces derniers ont donc la priorité sur les réponses, afin de réagir à leur doux message de validation. Avouez-le, vous en rêviez ! Vous pouvez y réagir en un seul post. Lorsqu'ils auront tous postés, les autres sont invités à répondre, en un post également, si cela vous chante ! blush

Si d'ici-là d'autres élèves de premières années se joignent à l'event, j'éditerai bien sûr ce message pour rajouter le petit discours que leur a servi Mère Gargoule. Nous n'allons pas les priver de ce merveilleux moment. mouhehe

Encore une fois, nous espérons que tout est clair et que vous appréciez cet évent ! Lire chacune de vos réponses nous fait vraiment plaisir, vous êtes des sucres. reve

Merci beaucoup pour vos participations !

Vous avez jusqu'au mercredi 15 septembre compris pour répondre à cette phase ! proud

Bon RP à vous !! ouioui

Bienvenue à Gargoule !
Event

Wouah ! Tout est si... Impressionnant. Que ce soit l'entrée du directeur...Ou la venue terrifiante de mère Gargoule. Bon, c'est encore un miracle si tu n'es pas encore devenu sourd à cause de la bourde du directeur avec son sort, mais tu en as bien ri, te permettant un peu de te détendre par la même occasion. Enfin. Cela n'avait pas duré longtemps à cause de la gargouille moche et de son entrée digne d'un film d'horreur moldu. Pourtant Elias Feudeymon semble l'un des rares à se comporter comme si c'était une bonne amie avec qui il prend son thé régulièrement..... Saint évier ! En vrai, tu te demandes si ce n'est pas déjà le cas.

Tu as envie de te faire tout petit lorsque l'être en pierre passe un regard sur l'assemblée. C'est vraiment...Elle qui va vous repartir ? Actuellement, tu a plus l'impression qu'elle va plutôt avaler votre âme ou tu ne sais quoi de plus farfelue. Tu sens un coup de coude de la part de ton frère, qui te sort temporairement de tes pensées sordides. Lui adressant un petit sourire nerveux , tu tentes de reprendre un peu contenance. Ce n'est pas le moment pour se concentrer sur ce genre de chose, ou de plutôt, laisser ton imagination faire des siennes. Rester un minimum concentré, c'est dans tes cordes normalement.

Un sursaut t'échappe lorsque la gargouille commence à appeler les êtres qui entament leur première année à Gargoule. Une chance que ton nom de famille ne commence pas par A, car tu te serais probablement transformé instantanément en flaque. Par contre, tu t'es amusé à réciter l'alphabet dans ta tête, juste pour voir si tu passais avant ou après Finn. Ce n'est peut-être pas très sympathique d'être soulagé qu'il passe avant toi...

Lorsque ton nom arrive, tu tentes un peu d'enfouir tout ce qui est stress dans un coin, avant de te diriger vers l'impitoyable être en pierre et de ...Te faire presque arracher le bras. Mais c'est qu'elle en as de la force? En même temps...Quand on la regarde...

Ensuite, tu écoutes, avec ton pauvre coeur qui bat la chamade. Un flot de paroles mêlées à des remarques ainsi que de...Conseils ? Bien que tu sembles un peu pâle, tu ne peux pas nier ce qu'elle dit. La mère gargouille à malheureusement raison sur le sujet de ton frère. Mais couper un peu le tendon et prendre tes distances, c'est bien plus facile à dire qu'à faire. Tu ne peux pas du jour au lendemain réussir un tel exploit. En plus, ce n'est pas comme si vous ne vous entendiez pas! Est-ce également un problème d'être trop complice avec lui? Tout ce que tu peux essayer, c'est de le faire petit à petit. Tout comme ton frangin aussi. Mais rien que d'y penser, ça sonne presque comme une punition à tes yeux. En tout cas, tu as affiché un petit air peu convaincu sur le moment. Car tu ne te sens pas encore capable de faire un tel exploit, ou du moins, instantanément.

Par contre, tu es vraiment un cas à avoir le profil pour plusieurs maisons. Soit tu es juste un sorcier trop plat en personnalité, soit c'est juste le fait que tu sois trop bizarre pour être bien défini quelque part. Pourtant, le verdict finit par tomber et ta robe se part des couleurs de ta nouvelle maison. C'est fini ? Plus de phrases bizarres pour te mettre mal à l'aise ?

Tu te dépêche de rejoindre la table des Cénélors et de t'y installer, non sans bredouiller une petite phrase de salutation à ceux déjà présents. Fiou; que d'émotion pour cette rentrée...

Emme's Codes

Mini-Event #1 — Bienvenue à Gargoule !
Feat: plein de gens

Qui est celui qui a déjà dit qu'il ne faisait pas froid au mois de septembre? Ah parce que vous trouvez qu'il fait bon vous? Eh ba William, lui, il a froid, ça se voit à la chape de fumée qui s'échappe de sa bouche à chaque expiration et ses petites mains qui se frottent l'une contre l'autre comme pour essayer de retrouver un semblant de chaleur. Vivement que ça soit fini cette répartition, parce que rester sur place à attendre sans bouger d'un iota c'est assez désagréable. Et puis.....il a l'impression qu'il a la poisse depuis quelques temps, il y a eu cette fille tout à l'heure qui a voulu lui parler qui a trébuché sur son lacet. Bon passe encore, coïncidence me direz-vous mais il doute que Gribouille soit devenu aussi machiavélique que foutre le bordel à la maison et cassé autant de vaisselles. Sa mère l'a pratiquement forcé à prendre ce chat avec lui....le pauvre. Regardez le, avec son unique noeud papillon rouge comme habit, il est adorable, il ne ferait pas de mal à une mouche. Enfin...ouai, nan faut pas abuser.

Allez, c'est juste un renouveau, une nouvelle école, une nouvelle vie qui commence. Et là c'est juste la partie pas fun! Une mauvaise étape à passer. Être affiché comme ça devant tout le monde...pas cool. Son frère n'en aurait certainement rien eu à faire et lui aurait déjà pointé du doigt tout ce qui lui paraissait curieux tel le grand enfant qu'il était resté. Pourquoi avait-il tourné son regard vers cette main inlassablement vide et froide? Erreur, voilà, ça le déprime, bien joué William. C'est lui-même qui s'inflige ça en y pensant, mais c'est pas sa faute, c'est horrible de penser à ce qui nous manque, à ce qu'on a plus. La dernière année à Beauxbatons. Et puis cette ambiance lourde pour la répartition....c'est vraiment pas rassurant. C'est quoi cet école? Est-ce qu'il a vraiment bien fait de venir s'inscrire ici? Bon c'est vrai que c'est à côté de chez lui et que ça rassure ses parents mais....là il commence à regretter sa décision. La gargouille lui fait peur....il attrape même la manche de quelqu'un par automatisme avant de se rendre compte que c'est...un inconnu. C'est pas vraiment le genre de chose qu'on fait. Reculant avec un sourire navré, il essaye de paraitre décontracté.

▬ Chevalier Alban !

!!

Lui? Mais qu'est-ce qu'il fait ici? Est-ce qu'il est venu lui aussi? Question stupide, la réponse est sous ses yeux. C'est vraiment Alban....c'est....une connaissance on va dire. Pas un ami, pas un ennemi, juste un "ami" de son frère. Mais on ne va pas dire que ce qu'il a vu de lui est très positif. A fuir de préférence. De toute façon, il préfère éviter le sujet. Griffdecoq...bon ba il espère qu'il ne sera pas envoyé là-bas.

▬ Roussel Jasper !

Et....là bas aussi. Là où vont les jumeaux. Il préférerait esquiver et raser les murs le temps qu'ils se sentent prêt à leur faire face le temps de savoir quoi leur dire et comment agir. Ce qui laisse euh....dandeloup et chadargent. Dandeloup no way, nope, nu-hun, nan, Ce serait....vraiment de mauvais goût....il a beau ne rien savoir dessus....enfin ce n'est pas très gentil, il ne devrait pas dire ça. Il reste les chadargent et ça tombe bien il adore les chats! Ca doit être un coin tranquille là-bas, n'est-ce pas? Il n'aura pas à faire trop d'efforts et se fatiguer! Le problème c'est qu'on ne choisis pas sa maison, c'est ça?

▬ Tavernier William !

Le garçon sursaute en entendant son nom. Ouaaaah le malaise qu'il ressent....si seulement son frère pouvait le trainer avec lui. C'était tellement plus simple de rester inactif. Voilà déjà qu'il se sentait si fatigué rien que face à la tâche insurmontable d'aller vers la gargouille....mais ces regards...c'est certainement ce qui le fit bouger. Il entendait les murmures, il vous entend vous savez....si vous voulez être discrets, faites un effort. Le voilà donc presque trainer sa carcasse jusqu'à la gargouille, il baisse le regard, n'osant même pas la regarder et se laisse faire mollement lorsqu'elle lui prend le bras. Pour le premier jour à assurer et avoir le dynamisme d'un Liam, on repassera.

...

Ce qu'elle lui dit c'est...cela le met encore plus mal à l'aise. Son sourire...oui, il a oublié de l'afficher. Alors il force un faible sourire....il faut croire que le stress lui a fait oublier ces bonnes résolutions. Pourtant lorsqu'elle parle de son mal profond, il baisse à nouveau les yeux et se réfugie derrière sa casquette. Il se sent vulnérable, il n'aime pas qu'on dise à voix haute ce qu'il ressent, n'est-ce pas cruel? Il sait tout ça...il sait qu'il doit faire des efforts...

...

Son avenir? Est-ce qu'il en a vraiment un? Il ne veut pas y réfléchir....il lui semblait savoir auparavant ce qu'il voulait faire, il adorait les créatures magiques et croyait les connaître et les adorer mais à présent....ce n'est plus pareil. Peu importe ses connaissances, au final, on peut toujours être en danger et mourir face à plus puissant que soi. Et puis la vie est trop courte pour se prendre autant au sérieux, oui, il avait raison, il aurait dû apprendre à s'amuser davantage et c'est ce qu'il compte faire à présent! Il se fiche de ne pas aller loin, au moins il aura rendu la vie des autres plus marrantes ainsi que la sienne.

▬ Faut t'forcer à t'bouger un peu, à reprendre ta vie en main et t'arrêter d't'croire qu't'es responsable de quoi qu'soit.

Je suis responsable.

C'était certainement rare qu'on réponde à la mère Gargouille surtout avec un ton aussi sec. On aurait pu prendre cela pour un manque de respect pourtant le regard du garçon s'était juste fait plus dur et vivant. Non. Elle n'avait pas le droit de dire ça. Elle pouvait tout dire mais pas ça. Sa timidité et le malaise qu'il ressentait c'était volatilisé dès lors qu'elle avait dit cela. Oui, il savait que c'était pour tenter de le consoler mais c'est faux. Elle ne sait rien. Elle n'était pas là. S'il avait agit, s'il l'avait retenu ou qu'il l'avait accompagné, s'il ne s'était pas disputé avec lui...alors...il serait encore là. Alors si, il était responsable. Il se fichait des excuses qu'on pouvait lui trouver de "il ne pouvait pas savoir" "c'est la faute à Liam", peu importe. C'est aussi sa faute. Il s'excuserait presque d'avoir été un peu trop....méchant? Est-ce qu'elle allait le punir? Il allait déjà être collé dès son premier jour? Allait-elle le suspendre tout en haut du château? Le faire voler tel un chandelier tout le long du dîner au-dessus des gens pour bien l'humilier? Alors quand elle le libère, il s'empresse de ne pas attendre son reste et rejoindre....la table des Célénors. La voilà sa punition....enfin il a évité les dandeloups et les griffdecoqs....donc il devrait s'estimer heureux. Quoique....il croit qu'il aurait préféré griffdecoq sur le coup.

Oh hey salut!

Là, bravo, un beau sourire qui passe crème pour les jumeaux. Par contre on va s'installer ni trop près ni trop loin sinon ils vont penser qu'il a un problème avec eux.

Emme

Bienvenue à Gargoule !

RESUME RP

Dans l'épisode précédentNouvelle école, nouvelle vie ! Alban vient de l'académie magique de BeauxBâtons. Il a choisi Gargoule pour son cursus de magie noire et compte bien maîtriser les arts sombres afin de se libérer lui et sa mère de la malédiction qui pèse sur eux. Opinion sur ces personnesC'est la rentrée des classes ! Il découvre cette nouvelle école. Il cherche à se faire des amis et à se faire respecter. Il est émerveillé par tout ce qu'il voit ! Retrouvez moi sur

Des yeux plein d'étoiles, c'est émerveillé qu'Alban lève le nez pour entrer dans la grande salle. L’architecture sublime n'a rien à envier à celle de Beuaxbâtons, d'immenses drapés retombe de part et d'autre du mur, des couleurs chaleureuses.... il s'en dégage une impression de bien-être. Comme à la maison ? Sa nouvelle maison. Il faisait le malin jusque ici, voilà que le stress commence à se faire sentir. Ils vont pourvoir le voir.... Elias Feudeymon. LE plus grand duelliste du monde. Une légende pour certains, un excentrique pour d'autres, mais quoi qu'on en dise, il ne laisse pas indifférent.
Alban se met sur la pointe des pieds, il observe, il a hâte ! Quelque peu admiratif de voir ce si grand homme. Mais il ne semble pas encore là, il n'y a que des professeurs et d'autres élèves plus âgés.... mince... en retard ? Ça la fou mal, il espère que c'est pour faire une entrée classe et digne de ce nom.

S'il savait.

C'est dans ces étranges murmures qu'ils attendent. Alban est curieux, il crut d'abord à du fourchelangue un instant, mais il s'agissait de messes bases à peine audibles, il se tournait, se retournait d'où cela venait-il ? De la pierre ? Il vit avec étonnement quelques gargouilles bougées en chemin. C'est tout le château qui est enchanté !
Bon...... l'attente commençait à être longue. Il voyait bien l'inquiétude sur le visage des professeurs et des autres élèves, autant d'attente n'est pas normal. Bien heureusement, un grand corbeau fit son entrée en scène. Volant virevoltant dans le ciel avec grâce bien que son cri fût des plus désagréables, il finit par se transformer en grand homme vêtu de noir ce qui mit profondément mal à l'aise le blond, mais c'était lui. C'était bien Elias Feudeymon.
Il lui lança un regard perplexe, s'il n'était pas aussi bien vêtu, il aurait pu le prendre pour un clochard au vu sa tête fatiguée, il n'était vraiment pas présentable, il l'imaginait.... avec un peu plus de prestance ? Décidément, les journaux et la réalité ce n'est pas la même chose. La couleur de ses vêtements ne l'interpella pas puisqu'il s'agissait de sa première année ici.
Enfin, le discours du directeur !

......Et..... il dut se couvrir les oreilles à cause du sonorus....BON SANG ! C'est pas un directeur ça, c'est une blague !! Il allait perdre son admiration en lui à force.... il ne parle pas de manière très professionnelle. Et pourtant lorsque les musiciens commencèrent à jouer, les mots du directeur surent captiver son attention. Gargoule ouvre le champ de l'impossible., il se sentait vibrer, raisonner en ses mots. Il avait de l'espoir en venant ici, Gargoule n'était pas une école de magie comme une autre, elle permettait l'étude de toutes les magies. Et il en est certain, la magie noire pourrait l'aider à réaliser ses rêves les plus fous.
C'est au tour des professeurs de se présenter, mais Alban ne peut détourner son regard d'Elias, si énigmatique. Il aimerait grandement le rencontrer, seul à seul dans son bureau, il a tant à lui dire...
Qu'il est classe quand même ce Fitzelgrad ! Il y avait aussi un professeur contre les forces du mal, il avait l'air sérieux comme ça, mais vu sa blague de mauvais goût, il le classait déjà dans la catégorie clown -et il n'était pas au bout de ses surprises- ; Il roula des yeux devant la professeur de soins aux créatures magiques, ce n'est pas contre elle, elle avait l'air compétente, mais....bon sang qu'il déteste cette matière, ça lui rappel son père. Il y avait aussi une professeure de potion qui lui semblait assez intéressante, ils sont donc deux !

Ayaya... c'est le moment de la répartition. Le stress monte encore d'un cran. Il se demande bien où il va atterrir, il en les connaît pas vraiment... en tout cas, il la défendrait et elle deviendra la meilleure pour lui. Il espère juste qu'il ne s'agisse pas de celle des mattagos, il n'aime pas les chats ! Il n'y a que lui qui peut être aussi fabulous, pas question d'avoir un animal qui fait sa diva pour lui faire de l'ombre !

Il comprit vite pourquoi l'ambiance fut angoissante aussi soudainement, lorsqu'une énorme gargouille fit son entrée, le son de son déplacement était fort déplaisant et il aurait bien aimé rigoler de sa tronche de saucisson s'il ne voyait pas les autres élèves plus âgées faire des têtes d'enterrement. Quoi... la cérémonie de répartition est aussi traumatisante que ça ? À Poudlard, on vous met un choixpeau, à Illvermony, une statue vous choisit, à Gargoule....
On se fait insulter.

La mère gargouille avait pris la parole avec la voix d'une vieille mégère impolie. Alban l'applaudit suite à ses mots en pur lèche-cul qu'il est bien évidemment Mini-Event #1 — Bienvenue à Gargoule ! - Page 3 1f602

Mini-Event #1 — Bienvenue à Gargoule ! - Page 3 1f602

quoi, elle avait demandé une ovation comme les autres !
Une manticore, elle avait vraiment battu une manticore ? Il serait tenté de penser que c'est une blague, mais elle a bien une main en moins alors.... pouah, carrément une créature de niveau XXXXX ? Si elle a été enchantée par la magie d'un Feudeymon, peut-être bien. Il veut tout savoir ! Vous pensez qu'on peut lui parler seul à seul ?

Il déchanta en voyant le première élève s'avancer se faire attraper le bras comme un rien. Elle pouvait vraiment lire dans les pensées et savoir qui l'on est ? Oh non....il espérait qu'elle ne pourrait pas ressentir sa condition et peu à peu, la fierté et la curiosité de la découverte se transformait en appréhension au fur et à mesure que les noms défilaient. Chevalier, il allait passer dans les premiers.
Lorsqu'il avança, elle lui attrapa le bras d'une poigne plus désagréable qu'il ne l'aurait imaginé, il n'aime pas qu'on le touche comme ça. Mais surtout.... il ressentait comme une connexion magique et l'impression d'être vulnérable le terrifiait.

Chevalier Alban !
T'es plus blanc qu'mon derrière gamin, c'pas normal ça ! T'es sûr qu't'es en forme là ? Non mais j'voudrais pas que tu m'dégobille d'ssus, moi ! Plus blanc que blanc, l'enfant ne faisait pas le fier devant cet être de pierre au moins trois fois plus gros que lui. Aller, ça va aller, il suffit d'essayer de maîtriser son esprit pour ne pas qu'elle puisse trop y fouiner, il faut davantage penser aux bons moments qu'il a passé à BeauxBâtons et... Bon allez, donne-moi ta p'tite mimine-là. Et range ta langue de vipère, j'en ai maté des plus durs qu'toi ! c'est fini.... elle sait ! P-A-N-I-Q-U-E ! Il n'était plus en état de lui répondre, le voilà déjà enfoncer sa tête dans ses épaules en priant pour qu'elle ne révèle pas son secret, elle en est capable, hein ? Elle a déjà étalé la vie de plusieurs élèves avant lui !! J'ai pas peur des petits péteux dans ton genre. R'garde toi un peu, tu trembles comme une feuille. D'quoi ta peur ? Enfin j'te l'demande mais j'lis en toi comme dans un livre ouvert ! Tu fais l'fier mais au fond, t'es pas si courageux hein ? Fait pas l'malin, ça s'voit comme le pif au milieu de la trogne ! T'adores martyriser les gosses et tu fais la larve d'vant moi ? Franch'ment, t'en as dans l'caleçon ou pas ? il serrait les dents, il se retenait de ne pas l'agresser... pour qui elle se prend ?! S'il ne doutait pas qu'elle était au courant de son secret, il ne se serait pas gêné à faire une scène, même si ça pouvait l'afficher devant tout le monde au moins, il serait passé pour quelqu'un de courageux. T'façon y a que les lâches pour taper sur les autres. Sans doute. Tu d'vrais avoir honte ! Pourtant, pas le moins du monde... il y avait prit goût et puis comme ça... il ne serait pas victime lui-même ! Les p'tits merdeux comme toi, ils méritent des tatannes au derrière si tu vois c'que je veux dire ! Et m'fais pas ta chialeuse hein, j'sais tout sur toi, et t'as aucune excuse. T'es qu'une petite lavette, gamin. Pour sûr qu'ton papa il doit pas être bien fier d'toi. Pas du tout ! Et à raison. Son père se ferait marcher sur les pieds à sa place ! Trop bon, trop con ! Ils ne comprennent rien ! Ch'ui sûr qu'en t'secouant un peu les puces, tu te sentirais bien mieux. Il y a d'l'ambition là-dedans, faut la cultiver mais pas pousser l'bouchon trop loin ! T'sais pas ce qui t'attends l'aut' côté, alors vérifie avant d'sauter !
Y a pas de doute qu'un p'tit poulet comme toi est né pour être un Griffdecoq ! C'bien d'être orgueilleux, mais attention à pas t'perdre en cours de route ! Un coq c'est glorieux mais une fois déplumé, on n'a plus quà l'dévorer tout cru ! N'oublie jamais ça !

Le poignet libre, le jeune garçon tituba un peu, sa robe prit une teinte de vert. Griffdecoq. Il était encore trop stressé pour faire quoi que ce soit. Un mélange de colère, de frustration, de curiosité, d'horreur et de peur. Il lui fallut quelques secondes, le regard rivé sur la gargouille avant de reculer et prendre sa place, songeur à ses paroles. Il ne se perdrait pas en route non, son chemin est tout tracé vers la gloire et la grandeur.
Il massa son poignet quelque peu douloureux pour faire connaissance avec les aînés de sa maison. Malgré son traumatisme certain après le passage de mère Gargoule, il aimerait bien s'expliquer avec elle, mais quand y aura personne d'autres ! Trop dangereux sinon...

Ah, il est reparti à fixer intensément Elias Feudeymon des yeux. ~~notice me sempai~~ Quelle personne mystérieuse !

Pourcentage de rage d'Alban avant...?

Alban vous bully en
FDDB88

Mini event
Bienvenue à Gargoule

Feat:All
Lieu:Grande salle
Heure:19h30
Temps:il fait nuit

Évidemment qu'il passerait vers les premiers, c'est dans l'ordre alphabétique. Si cela dérangeait certains d'être toujours appelés les premiers, lui au contraire ça l'arrangeait. Plus vite c'était réglé, mieux il pouvait se consacrer à autre chose. Et surtout écouter les noms de tous les camarades qui le suivrait et leur visage. Certains avaient les yeux rivés sur leurs amis, d'autres sur les professeurs, sur le directeurs voir sur le centre d'attention en ce moment même: la mère Gargouille. Il ne sait pas trop lui à qui donner son intérêt. Tout est digne de curiosité en ce début d'année. Mais il ne faut pas oublier pourquoi il est là, alors oui, il a ses priorités. Aloooors, quels sont les secrets de Gargoule? Y en a t-il? Bien sûr qu'il y en a....chaque école cache des secrets....parfois plus gros qu'une autre, parfois plus dangereux. C'est pourquoi il faut toujours rester prudent. Il faudra qu'il apprenne rapidement les sortilèges informulés, il estime que c'est bien là l'une des choses les plus pratiques qu'y soit si on se retrouve face à un ennemi capable de rendre muet ou très rapide et intelligent. Si on dit un sort à voix haute, l'autre l'entend et peut réagir en conséquence....il suffit que sa baguette soit particulièrement faite pour les duels et envoie des sortilèges plus vite que son ombre et c'est terminé, l’issue du combat est des plus évidentes à peu de choses près.

▬ Agur Eugène !!

Ah. Tient. Serait-ce ce que l'on appelle de l'appréhension? Non il n'est pas stressé mais quand même, c'est nouveau tout ça. Marchant tranquillement, ni trop pressé, ni trop lentement, il arrive donc vers la mère gargouille et l'observe davantage. Elle a l'air très ancienne....et d'après ce qu'elle dit c'est le cas. Elle lui rappellerait presque son grand-père, un peu gronchon et assez brutal dans ses propos mais toujours très juste et même lorsqu'il dit des choses difficiles, c'est toujours dans le but d'aider l'autre. Peut-être qu'il a un peu repris de lui? C'est peut-être pour ça qu'il reste parfaitement inexpressif bien qu'interessé et les oreilles grandes ouvertes sur ce qu'elle lui dit. C'est vrai que le début n'est pas intéressant, elle ne lui apprend rien de nouveau qu'il ne sait déjà vu le nombre de critiques qu'il s'est prit de ses vêtements. Ma parole, les gens ne jurent donc que par la mode? Et s'il se sent bien dans ce genre de vêtement, hein? Tant que c'est confortable, où est le problème? C'est à vous que cela pose un soucis, pas à lui. Vous vous faites du mal pour rien, lâchez donc l'affaire là-dessus, vous ne vous en porterez que mieux. Il a beau rester le même, elle semble voir que le sujet ne l'intéresse pas....démasqué. Oh par contre c'est petit de lui souligner qu'il pourrait se servir des autres pour son objectif...il n'aime pas ça non plus, vous savez? Il ne compte pas le faire et il espère qu'on ne l'y forcera pas, il se sentirait souiller et déshonorant. Non franchement, beaucoup de personnes ne se gêne pas pour manipuler son prochain mais lui il fera tout pour éviter que cela ne se produise, il est au-dessus de ce genre de méfaits.

▬ S'tu veux gagner un peu en popularité -et t'en aurais b'soin avec tes projets d'avenir- faut commencer par apprendre à écouter les autres, même quand tu t'en fiches pas mal.

Ah??

Le voilà hausser un sourcil, ça, c'est intéressant. Elle n'a pas tord, c'est vrai qu'il avait oublié ce détail, qu'il faut des contacts dans le milieu...mais ne se contredit-elle pas? N'est-ce pas être intéressé et manipuler les autres dans un certain sens s'il se rapproche d'eux pour cette raison? Il ne veut pas être un assisté qui accède à des postes importants juste parce qu'il a parlé et s'est lié aux bonnes personne, il veut y arriver par le fruit de son travail. Néanmoins...elle a dit quelque chose de pertinent alors il lui accorde cela. Voilà, c'est chose faite, il a ses couleurs. Il jette un regard à ses vêtements puis s'éloigne. A peine appelle-t-on un autre nom qu'il se retourne, regarde la personne, mémorise son nom et son visage et reprend son chemin pour se rendre à sa table. Regardez les, tous rassemblés en groupe comme des paquets de sardines. Bien, une place vide assez loin. Oh il est presque sûr qu'on va le prendre pour le mec edgy qui fait sa crise d'ado juste parce qu'il se met en retrait mais ils s'y feront.

@emme

1073

@Everyone

C’est d’effroi que Jean-Loup frissonnait : la vue de mère gargouille, même après une année somme toute heureuse chez les Dandeloups, n’avait rien de réjouissant. Dans d’autres circonstances, le Loupiot l’aurait remerciée; après tout elle l’avait envoyé dans une maison où il était réellement bien, où il avait pu se faire de vrais amis, un meilleur ami même! Mais voilà; la bête était si… bête, vraiment, que sa simple vue, déjà repoussante, le tournait tout à l’envers. On aurait dit que sa bouche se faisait pâteuse, que ses mains se faisaient moites, et lui qui était habituellement fier se trouvait à fixer toutes les pentures au plafond, tout pour essayer d’ignorer l’arrivée de la dame. Et pis, c’toi qu’y’a un accent d’merde, d’abord se dit-il intérieurement avant d’ouvrir les yeux en grand, jetant un regard furtif vers l’avant. Euh, elle peut lire les pensées??? À quelle distance? EST-CE QU’ELLE M’ENTENDS PENSER RIGHT NOW?

Ce moment de bêtise passé, voilà qu’il tentait tant bien que mal d’écouter ce qu’elle avait à dire sur les petits nouveaux, et il ponctuait chaque attribution de l’applaudissement approprié. Il tâchait silencieusement de ne pas trop se fier à ce que la dame disait pour se faire une idée des nouveaux; pas qu’elle mentait, évidemment, mais elle avait une de ces façons de présenter les informations, les pires en plus! Jamais elle ne parlait en bien de votre collection tout innocente de timbre, à moins que ce soit pour dire à quel point vous êtes barbant. Ils étaient forts, quand même, ces nouveaux; perso ne s’était mis à hurler comme une banshee, et personne ne pleurait, bien qu’ils aient eut l’air complètement traumatisés de l’expérience pour la plupart. Et que dire de leur cher directeur qui appréciait la gargouille plus que de raison? Elias était il un homme cruel qui cachait ses penchants derrière cet air jovial agrémenté de cernes de trois kilomètres?

Eugène Augur; jean-Loup compatissait fort, lui aussi elle lui avait insulté sa grandeur, alors que dans les faits, ni l’un ni l’autre ne pouvait y faire grand-chose. Le reste de ce que Mère Gargouille dégobillait à son égard piqua la curiosité de Jean-Loup, parce qu’elle semblait faire référence à quelque chose de bien précis, mais nous pouvons supposer pour l’instant que c’était un secret qui resterait gardé entre eux deux; après ça le Loupiot l’avait vécu, pour peu qu’elle se targuait de révéler le plus laid chez vous à tous, à tout le moins avait-elle tait le plus important pour lui -ou peut-être était-ce simplement que ce secret là n’avait pour elle pas grand intérêt. Il supposa que des plans d’avenir d’Eugène, il entendrait parler bien assez tôt, et applaudit alors que le gamin (de tout juste deux ans de moins que lui) fut posé chez les Griffdecoq.

Alban Chevalier; il adore quoi? Voilà, certes, Jean-Loup s’était promis de pas trop juger, mais adorer martyriser les autres? Ça ne passait grave pas au conseil, ah non! Le blond se mit une grosse note mentale de l’éviter sagement, puisqu’il venait tout juste de promettre de pas aller dans le bureau du directeur; il ne doutait pas qu’une simple interaction entre eux ne finisse mal, pour lui-même en tout cas. Il y avait dans l’air que l’autre blond se donnait quelque chose qui insupportait Jean-Loup. Cet air il le connaissait bien, même si ce soir il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. C’était le même air que prenaient certains d’entre ceux qui aimaient le plus lui chercher la merde – et allez savoir, il ne s’imaginait pas que ce serait différent avec lui. Passons, donc. Il applaudit à moitié lorsqu’il se fit poser chez les Griffedecoq, jetant un regard entendu à Rigel et Liang.

Jasper Roussell; il retint de force un fou rire alors que Mère Gargouille se demandait s’ils étaient pas tous croisés avec des goblins et, certes, c’était vil et méchant, mais voilà, y étant déjà passé de ces commentaires aussi, il riait avec lui hein, pas de lui. Et pourtant, par la suite, Jean-Loup ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine jalousie, lui qui n’avait pas de frère ou de sœurs, ni même de cousins desquels il était proche, et tous les dieux savaient bien qu’il aurait tout donné, tout tenter pour en avoir, mais ces choses-là ne se forçaient pas. Il glissa un regard entendu à son bro par excellence; c’était pas un frère, et certes pas son jumeau, mais parfois il se disait que c’était encore mieux que ça, et voilà qu’il se mettait à soupirer des encouragements silencieux vers ledit Jasper. Ici, à Gargoule, on trouve des amis dans des endroits inétendus. Si un grognon comme lui pouvait s’en faire, des amis, lui aussi pourrait. C’est avec une réelle chaleur qu’il l’applaudit, le regardant tel un chien de berger alors qu’il allait s’asseoir chez les Célénors, la maison de Rowann.

William Tavernier; voilà qu’une réelle tristesse prenait au cœur du Loupiot, sans qu’il ne puisse mettre doigt sur le pourquoi. Lui qui n’était pas du genre à prétendre être bien quand il était à mal, il ne pouvait certes pas comprendre de quoi Mère Gargouille parlait! Et pourtant celui-là fut un des rares à répondre à la répartisseuse, et ça, ça prenait un courage monstre… ou alors fallait être vraiment idiot. Dans tous les cas elle ne l’amocha pas plus que de raison, mais la curiosité du blond était maintenant piquée à vif. À l’écouter on aurait pu croire qu’il était fait pour rejoindre les Dandeloups, mais elle posa plutôt chez les Célénor en mode «Allez va mon enfant, dévellope ton plein potentiel» et ça, ça mit Jean-Loup en rogne, fallait avouer; c’est quoi, les autres maisons, ils étaient pas là pour développer le plein potentiel de leurs membres? Pff…

C’était pas possible qu’elle ait saisit ses pensées d’aussi loin, si? Ce devait être un jeu de lumière, et pourtant Jean-Loup était convaincu, oui, très convaincu même qu’elle lui avait jeté un regard noir, aussi se calla-t-il dans son siège un peu. C’était pas possible, qu’il se répétait, et pourtant le peur lui tenait au ventre. Fallait dire, Mère Gargouille n’était pas remisée au placard le reste de l’année, et il ne souhaitait pas la croiser fâchée au détour d’un corridor. Il déglutit difficilement, chuchottant à ses petits camarades; Mais c’qu’elle est épeurante Mère Gargouille, sérieux. En vrai j’espérais qu’c’était mieux quand on y passe pas aussi, mais… non. Quel trauma collectif.

Weeee~

selkie

Petit à petit, le silence se fait dans la Grande Salle. Le discours d’Elias et des professeurs a soulevé bien des exclamations, mais les voilà qui s’amenuisent au fur et à mesure, tandis qu’un raclement sinistre résonne dans toute la pièce. Rowann sent sa gorge se serrer et son estomac se retourner. Tous les élèves ayant déjà fait au moins une année à Gargoule savent ce qu’il se trame. La terreur de l’école arrive : et les petits nouveaux rassemblés autour de la table d’albâtre risquent sincèrement de déchanter. Lorsque Mère Gargoule apparaît aux côtés du directeur, un frisson général gagne les élèves assis aux tables. Son discours est accueilli avec bien moins de verve que les précédents, et pour cause - la vieille gargouille n’est vraiment pas un exemple de politesse et de bonne conduite. Son accent très prononcé et ces insultes à tout va jurent avec les mots plus légers d’Elias. C’est d’ailleurs à se demander comment il a pu permettre à une telle gargouille de s’adresser ainsi à ces élèves. D’autant qu’elle n’est pas réputée pour faire dans la dentelle, et c’est très peu de le dire. Déjà, Rowann voit quelques visages pâlir au niveau de la table d’albâtre. Les parents répètent souvent à leurs enfants de ne pas se fier aux apparences mais dans le cas de Mère Gargoule … elle est aussi laide que désagréable !

Les premiers appels résonnent dans la salle, suivis de monologues dispensés par la vieille gargouille. Les mines dépitées des nouveaux arrivants rappellent à Rowann sa propre répartition, il y a deux ans de cela. Il venait tout juste d’arriver dans cette nouvelle école après quatre années à Poudlard. Et alors qu’il s’attendait à une répartition semblable à celle exécutée par le Choixpeau Magique, la face hideuse de Mère Gargoule l’avait pétrifié sur place. Il se souvient de sa poigne de fer autour de son poignet, et de toutes les horreurs qu’elle lui a craché au visage, devant toute l’assemblée. Qu’il le veuille ou non, son horrible discours est resté ancré dans sa mémoire. Quelques bribes s’amusent d’ailleurs à résonner de nouveau dans son esprit : “Laisse-moi quand même te dire que t'es pas près d'te faire des potes, par ici, s'tu t'comportes pas un peu mieux”, “En fait, t'es pas plus original qu'les autres ; j'sais très bien où tu vas. Trop trouillard et pas assez m'neur ! “, “Eh, toi, t'aurais pas oublié ton Nimbus 2020 là où j'pense ?” …. Des mots durs, douloureux, que Rowann a eu bien du mal à encaisser. C’est mort de honte et au bord des larmes qu’il avait rejoint la table des Célénors, la mine basse. Pour peu, il en aurait regretté Poudlard.

De ce fait, Rowann ne porte absolument pas Mère Gargoule dans son cœur. Disons même qu’il la déteste. Il regrette désormais de ne pas avoir eu le courage de la confronter ce jour-là, de ne pas s’être défendu. Mais dans un même temps, à quoi bon ? Ce n’est qu’une sale gargouille bonne qu’à faire du mal aux gens. Et puis, forte de sa position, elle est inatteignable. Alors le Célénor ne peut que ravaler sa rancœur tout en espérant ne jamais avoir à faire à nouveau à faire à elle. Lentement, il lève de nouveau les yeux vers l’attroupement de nouveaux élèves. Chacun leur tour, ils subissent le même traitement. Et si certains semblent suffisamment solides pour encaisser sans rechigner, d’autres sont tout à fait bouleversés. Tout comme ce jeune garçon blond, qui titube vers les Griffdecoq. Pourtant, n’a-t-elle pas dit de lui qu’il était du genre à traumatiser les autres ? Un agresseur qui fait du mal gratuitement ..? Rowann ne connaît que trop bien les personnes de ce genre … ainsi se promet-il d’éviter la route de ce nouveau Griffdecoq.

L’élève juste avant lui a été envoyé à Griffdecoq également, d’ailleurs. Mais Mère Gargoule a semblé un peu moins virulente le concernant. De toute façon, c’est une certitude : elle juge à la tête avant tout. Il suffit qu’elle n’aime pas trop un visage et bam, c’est attaques gratuites tout du long. D’ailleurs, elle semble avoir trouvé son motif de l’année : la taille. Il est vrai que la plupart des petits nouveaux ne sont pas bien grands. Bon, Rowann n’est pas un géant non plus, mais il voit bien que les modèles sont un peu plus réduits cette année. Tiens, un nouveau Célénor rejoint sa table. Jasper Roussel …. et son jumeau. Deux pour le prix d’un ! Si Rowann l’applaudit, il n’a pas vraiment le coeur et le courage de lui adresser la parole. Ainsi préfère-t-il écouter la répartition en silence, accueillant un nouveau Célénor à quelques élèves de la fin. Une fois encore, même schéma : applaudissement … puis retour au discours.

Ce dernier s’achève finalement et Mère Gargoule paraît plutôt satisfaite de son petit spectacle. Quel horrible personnage ! Heureusement, Rowann sait qu’il ne la reverra pas avant l’année prochaine. Et bien heureusement !

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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Impervius
6	Lumos
7	Nox
8	Orchideus
9	Protego
10	Recurvite
11	Reparo
12	Riddikulus
13	Tergeo
14	Wingardium Leviosa
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1	P. d'aiguise-méninges
2	P. d’amnésie
3	Philtre de confusion
4	P. d'Enflure
5	Vapeur de fatigue
6	Remède contre les furoncles
7	Herbicide
8	Philtre de Paix
9	P. de ratatinage
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Nom de la potion	Nom de la potion

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Impervius
6	Lumos
7	Nox
8	Orchideus
9	Protego
10	Recurvite
11	Reparo
12	Riddikulus
13	Tergeo
14	Wingardium Leviosa
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Allohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Flipendo
6	Lumos
7	Nox
8	Recurvite
9	Reparum
10	Riddikulus
11	Spero Patronum
12	Ventus
13	Wingardium Leviosa
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Goutte Baillon
2	Herbicide
3	Potion d'aiguise méninges
4	Potion d'amnésie
5	Potion d'Enflure
6	Potion de Ratatinage
7	Philtre de Conf
8	Philtre de Paix
9	Remède Furoncles
10	Vapeur de fatigue
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Sortilège
2	Sortilège
3	Sortilège
4	Sortilège
5	Sortilège
6	Sortilège
7	Sortilège
8	Sortilège
9	Sortilège
10	Sortilège
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Potion d'aiguise-méninges
2	Potion d’amnésie
3	Philtre de confusion
4	Potion d'Enflure
5	Vapeur de fatigue
6	Remède contre les furoncles
7	Herbicide
8	Potion de ratatinage
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III – RÉPARTITION DES 1ERES ANNÉES

EXPLICATIONS

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