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MINI EVENT#1

Bienvenue à Gargoule !

Nous y voilà ! Bienvenue dans notre premier Mini-Event smirk

Sans doute rien de bien extraordinaire, certes. Mais voyons cela comme le début à de grands projets, une façon de faire connaissance inrp et de nous réunir sous un même étendard.

Ce rp général, auquel vous aurez le choix de participer ou non – nous n'obligeons à rien – sera ouvert tout le mois de Septembre, et se divisera en différentes phases pour que nous soyons assurés qu'il ne s'éternise pas jusqu'à fin Octobre.
Ce sera un rp principalement chill, pour le plaisir avant tout !
Le plaisir, tout d'abord, d'acter officiellement l'arrivée de votre personnage à Gargoule ; le plaisir ensuite de pouvoir rp avec tout le monde et de partager de bons souvenirs de ce premier mini-event à la bonne franquette.

Entre chaque phase, des instructions vous seront données dans un post de modération qui posera aussi un décor, afin de vous aider à vous immerger dans le contexte.
C'est l'occasion pour vous de faire la connaissance de certains personnages emblématiques de ce forum, tels qu'Elias, Mère Gargoule et Rosie Magloire, l'intendante du château.
Il se peut également qu'au cours d'une étape bien précise nous intervenions et réagissions à vos posts rp de façon à provoquer de petits évènements et interagir avec vous !

Mais, qu'allons-nous donc vous proposer, me diriez-vous ? Ah, laissez-moi vous expliquer…

Nous sommes en Septembre ! C'est la rentrée des classes à Gargoule, et une chose est sûre : pas n'importe quelle rentrée…! Il risque de se passer beaucoup de choses tout au long de cette année scolaire, mais personne ne s'en doute encore…

Vous voilà donc, professeur ou élève, sur les terres bretonnes, au cœur de la forêt de Brocéliande. Les flèches du château vous évoquent quelques souvenirs mélancoliques, ou un sentiment d'excitation : vos amis vous attendent ! À moins que ce ne soit la première fois que mettez les pieds sur cette grande allée qui guide vos pas jusqu'au château, perdu parmi les épineux de la forêt, non loin de Glaiv-de-Sûl, ce village ô combien mythique… Alors, c'est une curiosité fébrile qui vous anime et vous fait vibrer de l'intérieur. Mais qu'attendez-vous pour franchir le grand portail, ouvert aux élèves et au personnel, sous l'œil attentif de la vieille gargouille au mufle de sanglier…?
Qu'attendez-vous pour vous lancer dans l'aventure, et dans cette année scolaire qui marquera peut-être à tout jamais votre existence ?

La grande cloche sonne… Quelques corbeaux prennent leur obscur envol dans la nuit tombante…

Il fait gris, et le soleil froid de cette fin d'été n'a pas eu le temps de réchauffer la terre. Un petit frisson vous parcourt…
Vous venez d'un autre pays, ou d'une autre école. Celle-ci vous inspire peut-être un doute persistant, une méfiance involontaire et insidieuse… Les légendes qui l'entourent vous ont intrigués, et vous voulez savoir de quoi il en retourne.
Vous voici à bon port ! Comment êtes-vous arrivés ? À Paris, un grand bus magique attendait les élèves. Deux heures de voyage, tout au plus, à toute vitesse. Mais il paraît qu'on ne se sent pas secoué : le bus s'élève dans le ciel et offre une vue magnifique… C'est peut-être sur ses banquettes que vous avez retrouvé vos amis ou fait de nouvelles rencontres.
Peut-être êtes-vous aussi transplané. Si Gargoule empêche aux sorciers d'apparaître et de disparaître quand ils le souhaitent grâce à des sortilèges de protection, ce n'est pas le cas de Glaiv qui a pu vous accueillir.
C'est vrai, quoi ! Vous êtes en dernière année ou en licence ! Le bus, c'est pour les gosses.
Et voilà que vous aviez déjà aménagé au village ou dans le château quelques semaines plus tôt… Vous attendez donc patiemment que tout le monde arrive. Certains d'entre vous n'ont d'ailleurs peut-être pas eu la chance de quitter les terres de Brocéliande cet été, et y ont passé leurs grandes vacances après avoir obtenu l'autorisation d'Elias…

Mais une chose est sûre : d'où que vous veniez, quoi que vous ayez entrepris, qu'importe votre année d'étude, vos origines, vos sentiments et vos objectifs… Ce soir est un grand soir.
Ce soir est celui de la Cérémonie de Répartition, et plus largement du grand repas de bienvenue qui marquera l'extraordinaire début de cette dix-septième année scolaire !
L'école a mis les petits plats dans les grands ; Mère Gargoule a été nettoyée et polie pour l'occasion ; Elias a revêtu sa plus belle robe ; la Grande Salle a pris les teintes des quatre maisons… Oui, tout est prêt pour cette soirée inoubliable.

Il ne manque plus que vous.

LE PLANNING DE L'EVENT

Maintenant que les bases sont posées et que vous avez pris connaissance de l'esprit général de notre mini-event, laissez-nous vous présenter le déroulé de celui-ci.
Il n'y aura pas de surprise majeure ! Comme on vous l'a dit, c'est à la bonne franquette, et c'est un test. À l'avenir, pour des évènements similaires, nous ne dévoilerons peut-être pas tout le programme.

Alors, voici comment nous allons-nous organiser pour pouvoir boucler tout ceci d'ici fin Septembre !

• • • PHASE I ━ AVANT LA CÉRÉMONIE du samedi 4 au mardi 7 septembre compris
Voyez cette phase comme une confirmation de votre participation : elle ne nécessitera qu'un seul post, pour décrire entre autre vos grandes vacances, votre arrivée à Gargoule, les dispositions que vous avez prises, vos attentes et objectifs concernant cette année.
En cas de dialogue avec un autre personnage, concertez vous avant pour que vos rps coïncident coeur

ce n'est pas une phase importante, et c'est pour cela qu'elle ne dure pas si longtemps.

• • • PHASE II ━ LE DISCOURS D'ELIAS FEUDEYMON du mercredi 8 au samedi 11 septembre compris
Cette phase débutera par un post du staff, le mardi soir ou le mercredi. Elias effectuera son discours annuel et présentera les nouveaux professeurs.
Ce sont donc ces derniers qui répondront en premier : un post, pas plus !
Ensuite, les élèves pourront répondre (s'ils le souhaitent) en un post également.

• • • PHASE III ━ LA RÉPARTITION DES PREMIÈRES ANNÉES du dimanche 12 au mercredi 15 septembre compris
Cette phase débutera par un post du staff, le samedi soir ou le dimanche. Mère Gargoule entonnera son discours de bienvenue – à sa sauce –, et appellera les petits A1 dans l'ordre alphabétique !
Ces derniers seront alors invités à répondre en premier, et à réagir à leur sympathique message de validation, en un post ~ Avouez, vous en avez rêvé !
Les autres élèves et le personnel peuvent y réagir ou non en un post.

• • • PHASE IV ━ LE GRAND REPAS du jeudi 16 au samedi 26 septembre compris
C'est la partie libre du rp ! Autant de posts que vous le souhaitez et que vous le pouvez. Le staff interviendra peut-être pour réagir à vos échanges entre élèves ou entre professeurs, qui sait ? Faites connaissance avec les camarades de votre maison, n'hésitez pas à voguer entre les tables également… Bref, c'est libre ~

• • • PHASE V ━ FIN DE LA CÉRÉMONIE ET RETOUR CHEZ SOI du dimanche 27 au 30 septembre compris
Le clap de fin ! Libre, également, tant que vous ne dépassez pas la date butoir. Fin de repas, découverte des dortoirs, de la salle commune de sa maison, de son appartement privé, retour dans son domicile à Glaiv… Bref, vous avez le choix.

/!\ POUR LES NON-VALIDÉS QUI AIMERAIENT REJOINDRE LE RP EN COURS DE ROUTE • • •
Ce sera possible, nous n'allons pas vous priver du rp général de rentrée. Vous ignorerez tout simplement les premières étapes et vous grefferez directement à l'étape en cours.

MINI EVENT#1

I – Avant la Cérémonie

Doucement, la journée grise de ce premier septembre s'estompe pour laisser place à un soir fiévreux. Les croassements des corbeaux résonnent dans Brocéliande, comme des appels lointains et inquiétants qui alourdissent le silence de la nuit.
Le soleil froid de cette fin d'été s'est couché tôt, détrôné par une lune blafarde qui luit faiblement derrière le voile déchiré des nuages…
À l'approche de l'automne, la nature est plus que jamais en éveil ; comme un sursaut de vie avant la décrépitude. La forêt resplendit de beauté, mais les sentiers se font les tombeaux des premières feuilles mortes. Les derniers rayons filtrent à travers les feuillages denses des arbres ; une odeur de résine sature l'atmosphère…
Il fait un peu frais ; on sent que l'été s'échappe sans que l'on puisse en retenir la douce chaleur réconfortante…

Mais c'est une belle soirée. Une de ces soirées inoubliables qui gonflent les cœurs d'un sentiment tout aussi étrange que galvanisant. Le calme ambiant apaise l'agitation, mais abrite une latence pernicieuse qui picote doucement l'échine et donne la chair de poule.

Sous ses pas, les brindilles se brisent et leur craquement épaissit le silence.
Le portail n'est plus très loin ; le bois prend fin. Il suffit d'une formule, et les portes s'ouvrent.
Elias s'arrête et observe solennellement ce chemin de terre qui s'enfonce dans la forêt, reliant son école à Glaiv-de-Sûl et à d'autres lieux que lui seul semble connaître.
Pas un mot ; juste le silence. Sa respiration calme, lente, profonde.
À cet instant précis, il se sent libre ; l'excitation des premières années fait de nouveau battre son cœur – peut-être pas pour les mêmes raisons…
La fièvre retombe.

Voilà. C'est le début d'une nouvelle année.

Il sait qu'il devra se montrer plus convaincant dans son discours d'ouverture, que les mots devront couler comme du miel, que son éloquence devra être au rendez-vous. Il sait tout cela, mais il n'a pas la tête à ça. Ses considérations vont ailleurs, dans des rêveries opaques, des songes en clair-obscur…

C'est le début d'une nouvelle année à Gargoule, ce château qui, autrefois, avait abrité une auguste famille, régnant sans partage sur la région.
Une famille qui commit une faute irréparable et qui fut à tout jamais maudite.

Son sang bouillonne. Le croassement de son corbeau le tire d'un mauvais rêve ; il semble tressaillir un court instant, puis reprendre pied dans les minutes qui suivent.

Le temps s'étire. Doucement, le soir s'installe… Si l'on tend bien l'oreille, on peut entendre un bruissement lointain. Les élèves arrivent ; Gargoule la silencieuse retrouvera bientôt sa vivacité quotidienne, ce brouhaha qui résonne habituellement entre ses lourds murs de pierre.
Elias savait s'en réjouir quelques années plus tôt. Désormais, cette perspective le laisse de marbre… À moins qu'elle ne l'inquiète ? Serait-ce un soupçon de méfiance et de peur jalouse qui étreignent son cœur ?

Personne n'en saura rien.

Brieg croasse de nouveau. Plus fort encore. Une légère brise se lève et donne en écho le froissement des épines et des feuillages alentours.
Le relent de la fête se fait déjà sentir ; les réjouissances diluent le mal qui le ronge. Il fait marche-arrière, tourne le dos au vide béant du portail… L'Intendante et quelques surveillants arrivent déjà pour accueillir tout ce beau monde ; il n'a plus rien à faire ici…

En un bruissement d'aile, l'homme s'évanouit et deux grands oiseaux au plumage sombre se mêlent au ciel crépusculaire.

EXPLICATIONS

Bienvenue dans la première partie de l'évent, qui fait quelque part office de "présentation" et d'inscription à ce dernier !

Il est aux alentours de dix-neuf heures trente, le premier jour du mois de Septembre. C'est la rentrée à Gargoule, et élèves, étudiants comme personnel arrivent au château (s'il ne se préparent pas déjà à l'intérieur) pour une nouvelle année scolaire.
Dans une heure, la Cérémonie de Répartition aura lieu ; en attendant, il faut mettre pied à terre. Les valises seront confiées aux intendants qui les placeront dans les dortoirs et appartements respectifs.

Vous êtes peut-être arrivé par le bus magique de l'école, qui vous a déposé à Glaiv. Dans ce cas, vous avez été gâtés d'une petite marche forestière avant d'apercevoir le grand portail ouvert de Gargoule.
Certains professeurs et étudiants vous auront peut-être devancé ou suivi sur les sentiers, ayant élu domicile au village.
Intendants et surveillants vous attendent à l'entrée du domaine pour vous accueillir.

Vous sentez la pression monter, l'excitation ou la lassitude vous submerger. Vous avez revêtu vos plus belles robes, votre resplendissant uniforme qui, pour certains d'entre vous, prendra une nouvelle couleur ce soir… Et vous voilà fin prêt à participer à cette soirée.

En un post, décrivez-nous donc l'avant-cérémonie : l'état d'esprit de votre personnage, comment il est parvenu jusqu'à Gargoule, ses objectifs pour cette nouvelle année… Peut-être a-t-il aussi croisé des amis dans le bus, ou fait de nouvelles connaissances ? Sur le point d'être réparti, il se pourrait bien qu'il stresse beaucoup… À moins que, présent depuis des années, la cérémonie soit devenue une formalité. C'est plus intéressant de repenser aux grandes vacances qui viennent de finir en beauté.

BREF ! Faites-vous plaisir.

Et n'oubliez pas : un seul post, de la longueur que vous voulez, et ce avant mercredi prochain, c'est à dire avant le 8 Septembre, qui verra le passage à la phase suivante.

Enjoy witch2

Bienvenue à Gargoule !
Event

Ah la rentrée des classes... Toujours un moment assez stressant ; même si c'est une chose plus ou moins habituelle en soi. Pourtant, cette année n'est pas comme les autres, puisque tu entames une nouvelle année scolaire dans un nouvel établissement. Il y a de quoi ressentir une légère montée de stress, non ? Allons allons, tu ne devrais même pas y porter trop d'importance, c'est un sentiment familier après tout. Regarde donc autour de toi et prends exemple sur les visages sereins des êtres qui s'apprêtent à rentrer dans le bus. Où voir même sur la personne qui partage le même physique que toi. Si tu montres que cette rentrée dans une nouvelle école t'affecte trop, cela risque également de l'impacter ! (ou alors, il va juste se moquer de toi, ce qui est le choix le plus plausible le connaissant.).

Tu attends ton tour pour prendre place dans le bus, muni de tes valises, ainsi que de la cage de transport contenant le grand lord Spartacus (... Tu ne regrettes absolument pas le choix du nom, tu trouves que cela la rend spéciale.) Pauvre chat qui subit également avec toi cette rentrée, même si le félin semble plutôt calme pour l'instant.

C'est enfin ton tour et tu fonces rentrer dans le bus, avant de t'installer sur un siège vide, posant tes bagages et la cage de Spartacus sur le siège à côté de toi. Oui, tu as probablement fait exprès de faire en sorte que personne ne puisse s'installer à côté de toi, tout comme tu n'as pas cherché du regard des visages familiers. Oh, tu sais très bien que toutes les autres personnes présentes proviennent d'autres écoles également, peut-être de la même que toi également. Tu iras t'amuser à faire connaissance plus tard, là, tu n'as juste pas la tête à t'adonner à cette activité pour le moment.

Le bus démarre enfin, tandis que ton regard se pose sur la vitre, laissant un peu dérivées tes pensées au grès du paysage que tu découvres un peu. Le trajet à tes yeux se déroula assez vite (ou alors, c'est juste que tu as un peu trop plané dans ton petit monde, ce qui est également possible). Tu ne tardas donc pas à récupérer tes affaires pour descendre du bus et...

De la marche. Super. Bon, au moins, tu seras bien fatigué ce soir et tu trouveras bien vite ton chemin dans les bras de Morphée lorsque tu devras rejoindre ton lit. Les rentrées scolaires sont probablement les journées les plus épuisantes, mentalement que physiquement. Tu entames donc la marche forestière en suivant comme un mouton les autres. La présence de ton frangin ~~qui a littéralement cavalé pour te rejoindre en t'ayant perdu de vue~~ offre un peu de confort sur le moment. Tu pouvais te permettre de rester un peu avec lui, au moins jusqu'à la cérémonie. Après, ce sera le moment d'aller vers les autres... Et de faire le pitre, te connaissant.

Une fois devant le portail, tu retiens un peu ton souffle. Allez, c'est le moment de franchir un nouveau départ. Une fois la répartition passée, tu seras déjà un peu plus serein, tu es juste un peu dans ta phase "panique-dans-un-territoire-inconnu" , quelque chose qui va très vite finir par passer, te connaissant.

Tu franchis le portail de l'école, jetant des coups d'œil un peu émerveillés aux alentours. La "panique de l'inconnue" laisse place peu à peu à l'excitation (bon, certes, tu sens que tu auras droit à la montée de stress pendant ta répartition, tu ne vas pas mentir.)... Mais maintenant, tu en as juste aussi un peu hâte. Ah, zut, tu ne devrais pas bêtement admirer l'école, tu vas finir par perdre le groupe de vue.

Une fois ton "sérieux" retrouvé, tu files suivre le groupe à nouveau, continuant un peu d'observer les alentours.

Emme's Codes

Dix-sept heures vingt-cinq. Dans le Paris sorcier, une masse grouillante et bruyante est rassemblée autour d’un bus magique à la carrosserie rutilante. Au milieu de cette foule, Rowann n’en mène pas large. Sans être agoraphobe, se sentir perdu au milieu d’autant d’inconnus ne lui plaît guère. Sa main se referme sur la poignée de sa valise, comme pour se raccrocher à un semblant de réalité. Bientôt, tous les élèves de Gargoule embarqueront dans le bus afin de rejoindre le joli village de Glaiv-de-Sul et surtout, l’école de magie perdue au milieu de la forêt de Brocéliande. Le départ est prévu pour dix-sept heures trente. Ce n’est donc plus qu’une question de minutes, et l’impatience semble gagner la grande majorité des élèves réunies sur la place. La plupart sont accompagnés de leurs parents, même Rowann. S’il a bien essayé de les dissuader - après tout, il est majeur maintenant - monsieur et madame Brooke ont absolument tenu à être présents. Heureusement, ils passent plutôt inaperçus au milieu de toutes ces familles sorcières. Impossible de se douter qu’ils puissent être des moldus, si ce n’est l’absence de baguette dans leurs bagages. Sa mère, Twylda, échange même quelques mots avec une dame un peu plus âgée qu’elle, comme si elles avaient toujours fait partie du même monde. Ses parents ne sont sûrement pas les seuls moldus dans l’assemblé, mais il est bien difficile de les reconnaître les uns des autres. Dans un sens, ce n’est pas plus mal. Au moins ses parents n’ont-ils pas l’impression d’être les malvenus dans le quartier magique parisien.

Les portes du bus s’ouvrent à l’instant même où le carillon de Montmartre résonne dans l’air. Comme un seul homme, les futurs élèves de Gargoule se précipitent vers la cale afin d’y entasser leurs bagages. Rowann, lui, préfère attendre que le plus gros de la foule se soit dissipé, s’évitant ainsi une bataille de coudes et d’épaules. Quand son tour arrive enfin, il range sa valise dans un petit espace sur la gauche et attrape la petite cage que lui tend sa mère. Buttercup, sa jeune Fléreur, pousse un long miaulement aigu, pressée d’être libérée de ses barreaux. Malheureusement, il lui faudra attendre d’être arrivée à l’école avant de pouvoir à nouveau gambader librement. Bien évidemment, hors de question de la laisser dans la cale du bus. Ainsi, après un dernier au revoir pour ses parents, le jeune québécois grimpe dans le car qui paraît beaucoup plus long vu de l’intérieur. La magie est vraiment extraordinaire, il lui arrive encore de s’en étonner après huit bonnes années. Très vite, Rowann dégote une place près de la fenêtre et s’y installe aussitôt, déposant la cage de Buttercup sur le siège voisin. Une manière de faire comprendre aux autres qu’il ne désire personne à côté de lui - technique efficace, parce que le bus continue de se remplir sans que personne ne réclame le siège. Bientôt, les portes se referment et le ronronnement du moteur résonne dans l’immense habitacle. Par la fenêtre, Rowann observe les familles rassemblées autour du bus, adressant des signes de main aux voyageurs. Il aperçoit même les siens, qui secouent leurs mains avec enthousiasme. Un léger sourire fleurit sur ses lèvres tandis qu’ils les saluent à nouveau. Parfois, il se demande à quel point ça peut être difficile pour eux de le voir partir à nouveau dans ce monde qui n’est pas le leur…

Le bus finit par décoller, roulant d’abord sur quelques mètres sur les pavés de la place avant de s’élever dans les airs. Si ce n’est pas la première fois qu’il profite de cette vue de Paris depuis les airs, Rowann ne s’en lasse toujours pas. Il se complait même à l’observer jusqu’à ce qu’elle cède sa place à toutes les autres villes moldues reliant la capitale française à la charmante Glaiv-de-Sul. Cependant, l’adolescent finit par enfiler son casque sur ses oreilles en lançant sa playlist favorite de Queen, comptant bien passer le reste du voyage à rêvasser. Sa tendance à être un peu malade des transports l’empêche de toute façon de s’occuper autrement, malheureusement. Alors il observe le paysage à travers la fenêtre tout en caressant Buttercup à travers les barreaux de sa cage, impatient de remettre les pieds à Gargoule. Il a déjà enfilé sa cape de sorcier, aux couleurs de Célénor, sa maison depuis deux ans maintenant. De temps en temps, il voit d’autres élèves se déplacer dans le bus, voyager de siège en siège pour discuter avec leurs amis. Il n’a aucun mal à reconnaître les petits nouveaux, dont la robe encore grise se parera bientôt de la couleur de leur maison. De nouveaux petits Célénors en perspective ? L’occasion, peut-être, de faire de nouvelles rencontres … Peut-être. Rowann se fait la réflexion chaque année, mais termine toujours par ne jamais se lier d’amitié avec qui que ce soit. La paranoïa a la peau dure, malheureusement.

Le bus atterrit finalement à Glaiv-de-Sul un peu avant dix-neuf heures trente. Lorsque Rowann pose ses pieds sur le sol de cette terre pleine de magie, un sentiment de paix s’empare de lui. Il a attendu tout l’été le moment où il reviendrait à Gargoule. Ainsi, c’est sans hésitation qu’il se dirige vers le petit chemin forestier menant à l’école de magie. Cette petite balade sylvestre, rythmée par les croassements des corbeaux, donne un réel avant goût de l'atmosphère toute particulière de Gargoule. Bientôt, le portail de l’école apparaît au milieu des arbres, la gargouille au mufle de sanglier répondant aux salutations de tous les élèves. Au pied du portail, l’intendante et quelques surveillants guident les nouveaux venus ou saluent les têtes connues. Les bagages sont confiés au personnel chargé d’en prendre soin pendant la soirée d’accueil. D’ici quelques instants, tout le monde sera réuni au sein de Gargoule, dans la Grande Salle, afin de passer la première soirée de l’année à l’école bretonne.

Un sentiment étrange agite les tripes de Rowann. Il s’apprête là à vivre sa troisième année. C’est-à-dire la dernière avant de débuter les études supérieures. Une année décisive s’il espère pouvoir embrasser ses projets de carrière. Il ne tient qu’à lui de donner le maximum de lui-même, et de décrocher les étoiles.

Et qui sait, cette année, peut-être parviendra-t-il à se faire des amis …?

C y a l a n a

Bienvenue à Gargoule !

Aujourd'hui est un jour spécial. N'importe quel autre jour, j'aurais opté pour une tenue extravagante, des couleurs tappageuses ou des robes en velours digne de la royautée... Mais aujourd'hui je vais m'abstenir. J'entame aujourd'hui ma troisième année de professorat à Gargoule, la rentrée à toujours un drôle d'effet sur moi. J'ai beau connaitre mes anciens élèves, ce sont les nouveaux qui ont tendances à provoqué une légère montée de stresse dans mon esprit. Actuellement en caleçon et face à mon miroir, je passe en revue les tenues... “sérieuse” d'ont je dispose. Exit donc la longue robe de sorcier carmin avec le noeud rose criard, idem pour l'émeraude à dorure. Non vraiment, je me dis que je devrais acheter des fringues “normaux” plus souvent, parce que là... Ca devient n'importe quoi. On pourrait croire que je possède une malle à costume alors que c'est ma penderie ! Heureusement, mon elfe de maison arrive à la rescousse ! Il me regarde quelques secondes avec une expression neutre -bien que je puisse voir dans son esprit qu'il est exaspéré par mes fantasy- et dépose une tenue sur le lit avant de quitter la pièce, n'attendant même pas un merci. Il faut vraiment que je lui apprenne à recevoir ses remerciements avant de partir, après tout il est libre bon sang ! Il à vécu la majorité de sa vie en tant qu'esclaves de la famille Watson parce que mon père n'osait pas le faire, de peur des racontards (déjà bien dodu) envers notre famille. C'est bien beau d'être membre d'une des grandes familles de sorcier, mais se faire surveiller H24 n'à clairement rien d'agréable. C'est pour ça que je suis content d'être éloigné des intrigues politiques, ma vie de professeur est vachement plus calme, d'autant plus que la famille Watson n'est pas extrémement connue en France ! Enfin, elle l'est, mais surtout parce que de nombreux membres de la famille occupe des postes bien plaçés au Ministère, ils ne connaissent pas la réputation de “Traite à son Sang” qu'on se traîne a cause de la famille de ma mère.

J'inspecte tranquillement la tenue que Gurk à mit à la disposition. Je reconnais bien rapidement le costume comme étant un ancien de mon père, qui ne lui allait plus. Il faut dire qu'avec l'âge, il commence à prendre un bon embompoint... Heureusement qu'il n'est pas venu vivre en France, sinon il ne rentrerait plus dans aucune de ses tenues ! Hm... La veste est de trop. Bien que nous soyons en Septembre ET en Bretagne, il fait encore suffisament chaud pour que je me passe de cette dernière, au moins pour le début de soirée. Laissant cette dernière de coté, j'enfile tranquillement le reste de ma tenue. A mon âge, mon père devait faire exactement la même taille, parce que le costume est parfaitement adapté à ma silhouette. Ca ou alors Gurk s'était permit les modifications nécessaires. Il n'a pas l'air comme ça, mais il est très pointilleux dés qu'il s'agit de l'apparence de son maitre, je me demande ce qu'il ressent quand il me voit sortir dans mes tenues multicolores, il doit frôler la crise cardiaque ! Il n'est pas tout jeune il faut dire... Peut-être devrais-je l'épargner..? Non, j'aime trop mes tenues tapageuses, j'espère juste que je ne lui causerais jamais d'infarctus ! Un pantalon gris, une chemise blanche immaculé et un petit veston bleu nuit, agrémenté d'une cravette rouge neutre. J'aurais préféré une cravatte rouge fluo histoire d'ajouter de la couleur à tout ça, mais je vais faire sans pour ce soir. Il faut au moins que j'ai l'air sérieux pour les nouveaux arrivants, du moins aujourd'hui.

Je me tourne de nouveau vers mon miroir pour m'observer. J'ai l'air... Sérieux. Ugh, au secours. Des flashback de ma vie d'Auror me reviennent en tête, dire que j'avais l'habitude de sembler aussi coincé dans ma vie de tout les jours ! Bon... respire Carter, c'est juste pour ce soir; demain tu remettra ta jolie robe fuschia pour la première journée des nouveaux, histoire de les mettre immédiatement dans le bain de tes cours. Cette pensée rassurante chasse ma morosité. Dehors, le Soleil à déjà presque disparut. Je pourrais trainé un peu plus à la maison, mais avec ma jambe boiteuse, je risquais d'être en retard. Je pourrais demander à Gurk de me transplaner plus prêt de l'école (alors que je suis parfaitement capable de le faire tout seul), mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de montrer un tel mauvais exemple aux élèves. C'est donc en claudiquant que je prend la direction de l'école, une fois sortie de ma maison. Avec un peu de retard, je remarque que Severus, mon furet, me suit tranquillement, ayant adapté sa cadence à la mienne. Lui qui à l'habitude faire la larve non-stop s'était manifestement décidé à sortir aussi ce soir. Son poil est lustré et il porte un petit noeud rouge autour du cou... Monsieur s'est mit sur son 31 ! Je m'arrête et me baisse tranquillement pour l'attraper, avant de le ficher sur mon épaule, sur laquelle il prend place avec beaucoup de dignité. C'est hilarant, il n'y à pas 10 minutes, il était étalé comme une carpette sur son fauteuil privatisé.

Après une petite vingtaine de minutes à boité, j'arrive devant le grillage de l'école. Même si je n'ai pas étudié ici, je ressens toujours une pointe de nostalgie, surement à cause des points communs entre cette école et Poudlard... Non vraiment je n'arrive pas à m'enlever de la tête que Feudeymon aurait put faire un minimum d'effort pour qu'on ne se rende pas compte de son fanatisme pour Poudlard ! Je n'entre cependant pas dans l'enceinte tout de suite. J'ai une dizaine de minutes devant moi... Je m'assure que les élèves ne puissent pas me voir et allume tranquillement une cigarette. Je sais, c'est pas bien, il ne faut pas montrer ce genre de comportement aux enfants, tout tout ça... Mais à chacun ses travers !

[L'équipe de rédaction de Carter tient à vous rappelez que la consommation de Tabac est mauvais pour la santé. Si vous souhaitez arrêté, n'hésitez pas à contacter le Centre Anti-Tabac le plus proche]

Codage par Libella sur Graphiorum

Bienvenue à Gargoule !

Je ne fait plus attention à rien, ni au bus, ni à la marche qui s'en suit. Gargoule ne change pas avec les années, il y a des têtes qui ne sont plus là, de nouvelles qui apparaissent, toujours un ou deux qui se chamaillent ou se mettent à faire les idiots, quelques uns qui s'angoissent pour un rien... Mais la rentrée, c'est un acte officiel qu'on ne peux pas louper, alors comme les autres, je suis là.

Certaines vieilles connaissances que je suit depuis ma première années m'interpellent rapidement et bien que je me joigne à leur groupe avec mon éternelle sourire mécanique et mes phrases toutes faites pour caresser dans le sens du poil l'égo de chacun, je ne donne aucune véritable attention à aucun d'eux. Bien sur, dans le groupes, ya mes "préférences" concernant surtout les né-moldu avec lesquels je dois garder l'apparence d'une bonne personne progressiste mais en ce tout début d'année je doute qu'ils aient là, tout de suite, besoin de moi.

Ce que je fais alors de se temps perdu, bruyant, où ça se pousse et où je sais que je vais être malade a répertorié toutes ses tâches, plis, manches manquantes de symétries, accrocs, et autre défauts? Et bien le nez dans un des bouquin de cette année, lunettes sur le nez. Mon regard ne se relève qu'a de brève moment pour vérifier que je ne dévie pas ou pour le poser sur un de mes collègues avec un hochement de tête à ces dires.

Ah, en y pensant, si, cette année, il y a une chose intéressante : La cracmol des Bridou devrait faire son entrée. Je me demande bien à quoi elle ressemble et je sais déjà que je vais devoir l'approcher. Entre personnes méprisés par la famille principale, on devrait s'entendre non ?

Codage par Libella sur Graphiorum

Bienvenue à Gargoule !

Mini-Event #1

Face au miroir, tu ajustes ta robe. Tes yeux inspectent ta tenue. Loin du genre irréprochable, tu t’attardes à faire un effort, pour cette fois. Ce jour est particulier.

Dans un heure démarrera la cérémonie à laquelle tu as toi-même participé il y a de cela trois ans. De nouvelles personnes, étudiants et professeurs, feront leur entrée à Gargoule. Les doigts replaçant tes cheveux, tu songes à ces nouvelles têtes que Mère Gargoule ne manquera pas de malmener en public. La vieille statue n’a pas sa langue dans sa poche, et tu sais la dureté que peuvent avoir ses mots. Pourvu qu’ils ne soient pas trop nombreux à en garder une mauvaise expérience.

Si les mots de la matriarche ne se rappellent à toi que par bribes oubliées, déformées, reconstruites par le temps et ton esprit, tu te souviens de ce que tu as pensé lors de ta répartition. Il t’aurait fallu plus que les paroles dures de la gargouille pour t’ébranler. D’autant que la caillasse t’avait semblée plus encourageante que pour d’autres. Quant au choix de ta maison, tu n’en avais cure. Ce n’était pas important, à tes yeux. L’une comme les autres auraient été tout aussi bien. Tu te félicitais simplement d’être là, d’entrer à l’école que tu avais choisie.

Assise au bord de ton lit, tu enfiles tes chaussures. Tes doigts adroits accompagnent tes lacets dans quelques acrobaties particulièrement complexes à réaliser alors qu’un chiot bien trop excité se fait un jeu de venir t’ennuyer. Il veut sortir. Encore. Il y a pourtant un heure, à peine, qu’il courait dans le bois proche. Tu soupires, et le repousse doucement de la main.

-Pas maintenant, Lapis.

Ton nouveau compagnon, adopté en même temps que ton indépendance, pour égayer ton quotidien entre deux devoirs, ne renonce pas pour autant à te te léchouiller les doigts de sa langue râpeuse. Tu soupires et te débat, tant avec lui qu’avec tes chaussures.

-Non. Pas maintenant. Non ! Répètes-tu.

La négation répétée fait comprendre tes intentions au petit monstre. Déçu, il émet quelques couinement avant de finalement retourner s’allonger sur son tapis habituel. Prête à partir, tu lui offres tout de même une caresse avant de quitter l’appartement, et de faire route vers l’école.

artemis | www

bienvenue à gargoule !

ft. everyone

C'était la veille que Roman avait posé pied à terre dans la chaleureuse Glaiv-de-Sul, désireux d'échapper à l'effervescence qui agitait toujours la foule du Montmartre sorcier à cette date fatidique qui annonçait le retour des maîtres de la magie en herbe sur les bancs de l'école. Fort d'économies accumulées pendant l'été à la caisse d'une librairie Moldue, il avait sans peine converti ses euros en bézants à la banque centrale sorcière de la capitale, et s'était permis le luxe d'une chambre en auberge au cœur de la petite ville Bretonne pour passer la nuit qui précédait la rentrée. Il avait appris de ses années précédentes à Gargoule, et avait renoncé à laisser une énième chance au bus magique qui débordait toujours d'un monde asphyxiant et d'un bruit que même ses écouteurs ne parvenaient pas toujours à étouffer.
Le calme durement gagné, il l'avait savouré avec un plaisir fort non dissimulé.

Ravi d'arpenter de nouveau les allées de Glaiv-de-Sul, il avait passé toute la journée à déambuler dans ses ruelles paisibles, retrouvant ses marques abandonnées là en juin dernier. Bien évidemment, il s'était arrêté au Merlin pour déjeuner, puis avait été retirer sa commande passées deux semaines auparavant au Tourne-Page. Les bras chargés des innombrables livres – obligatoires ou conseillés ; et encore, il en manquait (Roman était notamment persuadé de n'avoir aperçu, sur la liste, pas un seul livre concernant le soin aux créatures magiques, et s'en était étonné le jour même où Regina, la chouette de sa famille, lui avait apporté sa lettre) –, il s'en était finalement retourné dans l'auberge qui l'accueillait pour se préparer à sa rentrée.

Alignant soigneusement ses livres dans la petite valise vide qu'il avait apportée à cet effet, il s'était ensuite offert le luxe d'une douche chaude puis, les cheveux humides et ses lunettes pas encore sur son nez, avait enfilé des vêtements propres, qu'il avait parfait de la longue robe aux couleurs de sa maison. Ajustant ses verres devant ses yeux, il avait finalement pu aviser d'un regard satisfait son reflet dans le miroir. Difficile d'être autre chose que ravi, à l'idée d'entamer une nouvelle année dans l'école qui l'avait réconcilié avec la magie et le monde qui en était essentiellement composé.

Comme le soir tombait, il avait finalement aligné ses valises à sa suite, et laissé Phosphène se réfugier dans sa capuche comme elle l'avait toujours fait. Elle, par contre… C'était une nouveauté de cette année. Elle ne l'accompagnait que depuis cet été – ç'avait été son cadeau d'anniversaire en retard pour ses dix-huit ans – mais, déjà, elle semblait ne plus vouloir le quitter. Roman, lui, avait fini par renoncer à l'idée de l'enfermer.
Balayant d'un dernier regard la chambre pour s'assurer qu'il n'avait rien laissé traîner – pas même sa vaisselle, faite à la main puisqu'il oubliait toujours qu'un Recurvite était moins contraignant –, il referma la porte derrière lui, et sortit de l'auberge, tirant ses valises à sa suite.
Loin, devant, le long chemin bordé d'un petit bois qui menait tout droit au grand portail de Gargoule.

Il avait hâte, d'une certaine façon – bien plus que lorsqu'il faisait sa rentrée à Beauxbâtons tous les ans. Hâte de retrouver les bancs usés, les tableaux bavards, les couloirs capricieux, les créatures indociles et ses camarades. Déjà, quelques visages familiers s'imposaient à sa mémoire. Des camarades de deuxième année qu'il espérait bien retrouver encore une fois. Et puis… Peut-être qu'il était un peu amusé par avance à l'idée de la future cérémonie de répartition des premières années. Mère Gargoule, cette fois encore, n'en louperait sans doute pas une… Il espérait qu'elle ne serait pas moins tendre avec les autres qu'elle avait pu l'être avec lui – qui ne s'en était, à son époque, avouons-le, pas si mal sorti.
Distrait, il n'avait même pas remarqué comme le chemin avait filé.

Ce ne fut que lorsqu'il approcha suffisamment près de l'école, dans la nuit tombante, pour entendre la rumeur exaltée qui en montait, qu'il réalisa tout à fait.
C'était ce soir que sa troisième année commençait.

▬ pas grand chose d'intéressant pour le moment ; Roman est arrivé la veille à Glaiv-de-Sul, a dormi dans une auberge, a passé la journée à traîner, et en fin de journée il arrive à Gargoule avec toutes ses valises. ~

Mini-event 1

Bienvenue à Gargoule

Putain, réponds… Veuillez laisser un message après le *bip* sonore. Et puis merde, va te faire foutre…!
Comme il le détestait… De tout son corps, de toute son âme. Et pourtant, il sentait cette bille de plomb rouler dans son estomac, le tirer irrésistiblement vers le sol, comme si l'attraction terrestre le mettait plus bas que terre, comme si la gravité s'était accrue seulement pour le faire souffrir.
Il l'aimait aussi, et il ne parvenait plus à comprendre. Comprendre d'abord ses sentiments qui partaient dans tous les sens et devenaient tout à fait indicibles. Comprendre ensuite les agissements d'Eddy, qui s'évertuait à l'ignorer, à le laisser dans un silence insoutenable depuis plusieurs jours.

Toma avait failli lancer son téléphone contre le mur. La colère était forte, viscérale ; elle le prenait à la gorge et lui donnait envie de tout détruire, de s'acharner sur les objets inanimés de sa vie quotidienne pour ne pas avoir à le faire sur lui-même ou sur un autre…
Il se retenait ; ce n'était ni la période, ni le jour, ni le moment. Et puis c'était fini, tout ça. La violence retournée contre lui-même ; la violence contre les autres. Peut-être qu'il le méritait ; peut-être qu'ils l'avaient méritée. Mais c'était derrière lui, maintenant.

Non, il devait garder son calme, faire preuve de sang-froid comme il l'avait appris après tant d'années… Il sentait que le retour à la vie normale, loin des tracas de la guérison, de la rééducation, loin de ses Alpes chéries qu'il avait quittées non sans mal, laissant derrière lui des rêves qui demeureraient à tout jamais inachevés, avaient remué en lui des émotions et des souffrances longtemps disparues qui revenaient à la surface comme autant de petites bombes à retardement. Toma entrait sur un champ de mine : le moindre faux pas, et tout exploserait.
Mais il n'était pas loin de l'asile : la paix intérieure lui tendait les bras… Quelques épreuves, encore, le temps de s'habituer, de se faire à cette nouvelle vie qu'il n'avait jamais désirée mais qui, au fond, n'était pas si pire…

Zen. S'il ne veut pas répondre maintenant, il répondra plus tard. Il répondra bien un jour.
Eddy était la source de ses problèmes. Ou plutôt, une des sources. Toma s'était appuyé sur lui tout ce temps, et maintenant qu'il prenait son envol, il se sentait coupable de le laisser derrière lui. Pourtant, il connaissait le phénomène et savait pertinemment que son absence lui importait sans doute bien peu. S'il faisait semblant de l'ignorer, c'était pour le faire enrager, ni plus, ni moins.
Eddy avait pris l'habitude de jouer avec ses sentiments comme un chat jouerait avec une souris… Il y avait des rebonds, de longs moments d'attentes, d'intenses périodes de chagrin… C'était ainsi. Et il était conscient de l'étrangeté de la chose, de la toxicité de leur relation, mais l'amour faisait qu'il ne parvenait pas à s'en sortir, s'embourbant dans ce jeu pervers.
Le nippon avait sincèrement espéré que son amant se montrerait heureux de le voir se relever de toutes ces épreuves, de cette blessure qu'il avait rayé d'un trait sec et brutal des projets mûris depuis longtemps…
Mais non. Malheureusement, il était encore trop naïf. Croire qu'on voulait son bien… Quelle bêtises.

Toma appuya succinctement sur le bouton "power" de son portable, qu'il abandonna avec lassitude sur son bureau. Il n'était pas temps de soucier de ses amours… Il y avait des choses plus importantes, ce jour-là. Peut-être d'ailleurs était-ce pour cela qu'il se sentait si tendu et que toutes ses pensées s'emmêlaient pour devenir une cacophonie géante ? Peut-être. Il n'y avait même aucun doute là-dessus. Alors, il ressassait les mauvaises nouvelles, les petits chagrins du quotidien, et tout prenait des proportions inimaginables.
Il lui fallait se concentrer sur l'objectif du jour, respirer profondément… Tout allait parfaitement bien se passer.

Professeur. Si un jour on lui avait dit ça. Professeur Murakami.
Bonjour, je suis le professeur Murakami ! Enchanté. Il avait tendu son bras droit, en un léger bruissement électrique. Il serrait une main invisible, saluait une classe.
Non. Ça n'allait pas du tout. Il s'éclaircit la gorge, défila dans sa chambre, la tête bien haute, le but bien droit et bombé :

━ Bonjour à tous ! Je suis Monsieur Murakami, votre nouveau professeur stagiaire de Soins aux Créatures Magiques.

Stagiaire… Devait-il le préciser ? C'était un coup à le décrédibiliser, non ? Le jeune homme poussa un long soupir. Il n'était pas prêt… Il angoissait déjà à l'idée de son premier cours qui n'était pourtant que dans deux jours selon l'emploi du temps qu'il avait reçu le matin-même.
Non ; d'abord il y aurait la Cérémonie de Répartition. Feudeymon allait le présenter aux élèves, parmi les autres professeurs…
Il avait mine de rien hâte de se retrouver sur l'estrade, de faire face à toutes ces tables, à ces centaines d'yeux braqués sur lui… C'était terriblement stressant, oui, mais excitant aussi. Faire partie de l'autre côté.
Pourtant, il n'en avait jamais vraiment rêvé ; c'était un choix par défaut. Mais maintenant qu'il y était, il ne pouvait pas s'empêcher de s'imaginer la sensation qu'il aurait devant une classe entière ou lorsqu'il se déplacerait dans les couloirs de l'école, dépourvu de son uniforme aux couleurs des Dandeloups.

D'ailleurs… Ne s'était-il pas dit qu'il était temps de choisir sa robe de soirée pour tromper l'anxiété ?

Toma était encore en sous-vêtements, les cheveux légèrement humides après la douche qu'il venait de prendre. Quelques gouttes ruisselaient dans son dos ; il décrocha la serviette qu'il avait nouée à sa taille pour essuyer tant bien que mal sa peau encore trempe.
Il ne savait pas vraiment quel dress-code adopter. Amateur de belles robes enchantées, il hésitait à annoncer la couleur dès le premier soir en revêtant l'une de ses pièces les plus voyantes… La peur du regard des autres, et de celui des élèves, surtout, le faisait douter. Mais on lui avait toujours dit que ses robes étaient magnifiques, et que leurs couleurs vives mettaient en valeur son teint légèrement mat et ses yeux de jais.
Dans le pire des cas, il avait toujours ce vieux costume noir, bien cintré, qui lui allait plutôt bien… Mais cela manquait de panache, et il se souvenait qu'en tant qu'étudiant, il appréciait toujours les professeurs qui sortaient du lot.

Il me faut faire forte impression.

Mais n'était-ce déjà pas suffisant ? Son bras mécanique, sa cicatrice particulièrement voyante, sa mèche blanche… Autant de caractéristiques physiques qui marqueraient forcément les esprits. Avait-il besoin de faire du zèle ? De pousser le tout à l'extrême ?
L'hésitation était tenace. Toma ouvrit sa penderie, fraîchement remplie – il avait aménagé quelques jours plus tôt à Gargoule, s'était réhabitué à l'air du pays – et observa tour à tour ses robes de sorcier. Les imprimés et broderies se faisaient la malle au fur et à mesure qu'il touchait les étoffes.

Il prit un cintre où pendait une grande robe safran, à la japonaise. La couleur était belle, solaire, éclatante, mais extrêmement criarde. Du jaune-orangé et de l'obsidienne ; des broderies dorées qui dessinaient tout autant de petits dragons mouvants sur les bas de la robe et les manches, larges…
Elle était magnifique. C'était Eddy qui lui avait offerte pour son anniversaire.
Le jeune homme se désintéressa un instant du vêtement pour chercher son costume noir et blanc, tout ce qu'il y avait de plus classique, et soupira longuement.

Oh, et puis zut. Au pire, ça donnera ce que ça donnera..

━ Va pour les petits dragons. Feudeymon appréciera.

EPSILON

1278

@Everyone

Jean-Loup avait le crâne tout à fait collé contre la vitre de l’autobus, trop éreinté pour penser à tous ceux qui avaient inévitablement fait la même chose que lui précédemment, et des viles saletés invisibles qui se répandaient ainsi sur son fin facies. S’il était fatigué, c’était la faute du propriétaire de la tête qui reposait présentement sur ses genoux, on nommera ici, Liang-Xue : ce dernier l’avait gardé réveillé toute la nuit. Je vous vois venir, gredins et crétins : ils ont joué à des jeux vidéo, et c’est tout! Se connaissant particulièrement anxieux et désagréable lorsqu’il n’avait pas son beauty sleep, le Loupiot profitait du calme de son cher ami pour laisser ses yeux se fermer et sa respiration se faire plus profonde. Il ne pourrait dormir ici, certes, mais c’était déjà un peu de repos de prit. Sa main, distraitement, s’était posée au sommet du crâne de son comparse Dandeloup, touillant ses cheveux d’un geste doux. C'est que vous voyez, Friponne était dans sa cage de déplacement -elle aurait bien été capable de bondir hors du bus, aventureuse qu’elle était, et Jean-Loup était peu désireux de la voir se faire la malle. Ainsi donc c’est Liang-Xue qui prenait plutôt que la chatte pour l’aider à faire passer son anxiété coquette, mais au final ce dernier ne s’en plaignait pas du tout.

«Liang-Xue» fit le blond avec un accent pour une fois irréprochable, «On’é t’arrivés»

Voilà qu’il tapotait avec insistance le dos du Taiwanais pour le réveiller : ils étaient finalement arrivés à leur destination, à l’orée de la forêt qui entourait le château. Lui laissant tout le loisir de se redresser et se réveiller quelque peu, Jean-Loup tira sur son uniforme de sorcier aux bordures rouges, l’ouvrant et le secouant un peu pour en enlever les plis avant de la passer sur ses épaules. C’était étonnant qu’il ne soit pas tout en sueur; certes, le temps se refroidissait rapidement, mais il portait des jeans noirs qu’il avait rentré dans ses grosses bottes; il portait un chandail de deux tailles trop grand pour lui sous une veste de cuir épaisse. C’est que, vous voyez, Liang avait décidé qu’il fallait taper dans l’œil (ou, dans son cas, probablement plus se dégoter un rencart au terme de la soirée, même s’il ne l’aurait pas avoué à quelqu’un d’autre) pour acceuillir la nouvelle année en beauté, et le Loupiot n’avait pas eu le cœur de protester. À tout ça s’ajoutait sa fidèle paire de lunettes de soleil qui ne quittait pas son nez dès qu’il était à l’extérieur (ou trop près d’une fenêtre) et, coutersy of Liang-Xue, un ensemble de bagues qui tintait lorsqu’il bougeait sa main, à l’instar, il trouvait, de la clochette sur le collier de Friponne.

Sans doute un effort de Liang pour qu’il reste sage ce soir.

Pourquoi, donc, était-il si pressé de mettre son uniforme par-dessus tous ces morceaux de vêtements? C’est que vous voyez, il savait pertinemment, pour l’avoir fait de l’appartement des Yuan jusqu’au bus, qu’il allait se coltiner toutes les valises, et il n’aurait donc pas le loisir de simplement la faire tenir sur son bras replié. Non : Jean-Loup, incapable de dire non à son ~~si faible~~ ami, était en train de poser un sac à dos différent sur chacune de ses épaules, il portait en dessous de ça un gros sac de sport (un sac d’hockey, en fait, si vous vouliez savoir) en bandoulière, tout ça afin de libérer ses mains qui, chacune, feraient rouler deux grosses valides sur la poignée desquels étaient posés des sacs supplémentaires. Le blond avait beau être petit, orgueilleux comme il était, on ne le prendrait pas à demander de l’aide! Liang, lui, se coltinait les cages des deux chattes, l’une d’entre elle miaulant comme si sa vie en dépendait parce qu’elle avait reconnue l’école et qu’elle avait hâte de sortir, sans doute pour indiquer aux petits animaux qu’ils reprendraient ensemble leurs chasses de l’année précédente, et l’autre qui miaulait sa vie… pour indiquer qu’elle était fort insultée de ce traitement qu’elle subissait. Alors que le petit cortège étudiant faisait le chemin dans la forêt pour se rentre à Gargoule, voilà que le petit, lui, s’arrêtait en bord de route, non pas pour souffler -ça viendrait plus tard- mais bien pour fouiller le sol du regard, délaissant là les deux valises roulantes pour se pencher dans l’herbe.

Il manqua de peu, d’ailleurs, de s’affaler cul premier dans la garnotte du petit chemin, débalancé par les lourds sacs dans son dos. Se reprenant un peu, le cœur battant à la chamade à cause du mouvement subit, voilà qu’il étirait son bras pour attraper un petit bâton pas trop fin et bien sec. Se relevant de peine et de misère, l’oreille attentive aura tôt eut d’entendre le lourd craquement produit par ses genoux qui l’envoyaient chier en simultané. Relevé, il usa de son bâton pour cogner pas trop fort l’arbre à l’entrée de la forêt, marmonnant un petit «Salut, c’é Jean-Loup, ç’fait longtemps, plaisir d’se r’voir, toussa» avant de laisser retomber le bout de branche sur le sol, de reprendre les valises en main et, dans un dernier soupir, de faire son travail de bœuf attaché à une charrue et de charrier tout ça jusqu’à l’école, où le personnel le libèrerait enfin de sa tâche et s’occuperaient de monter tout ça dans le dortoir des Dandeloups. Ces dortoirs qu’il prétendait détester (à cause des mecs qui ronflent fort), mais qui au fond était pour lui comme un havre de stabilité, un endroit où il se sentait un peu moins seul… surtout avec Liang-Xue qui partageait la salle avec lui!

Il ne pu s’empêcher de grogner, quand même, en levant les yeux au ciel lorsque Liang commença à se plaindre du poids des chats et de leurs cages. Il aurait pu s’en formaliser; après tout il ne portait que deux trucs et Jean-Loup… trop de choses. Mais plutôt voilà qu’il souriait, trouvant ce côté tout à fait oblivious de son ami attachant.

«That’s what you get for skipping arm day¹» dit-il sans arriver à retenir le petit rire qu’il aurait préféré garder silencieux, «Sometimes it feels like rollerblading is the only thing making your legs strong enough to carry the rest of you»²

Si le Loupiot prenait des inspirations profondes, ce n’était pas seulement pour apprécier le vent qui sentait bon les feuilles -entre ses charges et les 3-4 mots qu’il venait de dire, le souffle lui manquait.

«’sti qu’j’ai hâte d’être arrivé» marmonna-t-il, ne se rendant même pas compte du juron qui était sorti tout seul. Quelqu’un.e l’avait entendu parce qu’iel se retourna, mais il ne fit que leur adresser un regard en mode quesse tu m’veux avant de continuer son chemin. C’est cette fois-ci le corps en train de surchauffer qu’il arriva enfin aux marches menant au château, et de ce fait même de la personne salvatrice qui prendrait les valises pour lui. Il se déchargea en se retenant tout juste de ne pas tout laisser choir sur le sol sans plus de considération, et c’est un regard de merci, vous me sauvez la vie qu’il rendit avant de s’affaler sur le premier bout de sol disponible, faisant aller un pan de son uniforme pour se refroidir un peu.

«De l’eau?» dit-il à l’intention de Liang-Xue, même pas la force de faire une phrase complète.

Voilà qu’il était claqué… et que la soirée commençait à peine. Ça promettait.

¹C’est ce que tu te coltines pour pas avoir fait tes entrainements de bras
²Parfois on dirait que les rollers sont la seule chose qui rendent tes jambes assez fortes pour transporter le reste de ton corps

selkie

*Tableau inventaire*	1
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
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*Tableau inventaire*	1
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
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Nom de la potion	Nom de la potion
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Nom de la potion	Nom de la potion
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Sortilège
2	Sortilège
3	Sortilège
4	Sortilège
5	Sortilège
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Allohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Locomotor Barda
6	Lumos
7	Nox
8	Recurvite
9	Reparo
10	Riddikulus
11	Wingardium Leviosa
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Potion d'aiguise-méninges
2	Potion d’amnésie
3	Philtre de confusion
4	Potion d'Enflure
5	Vapeur de fatigue
6	Remède contre les furoncles
7	Herbicide
8	Potion de ratatinage
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Goutte Baillon
2	Herbicide
3	Potion d'aiguise méninges
4	Potion d'amnésie
5	Potion d'Enflure
6	Potion de Ratatinage
7	Philtre de Conf
8	Philtre de Paix
9	Remède Furoncles
10	Vapeur de fatigue
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Appare Vestigium.
2	Avada Kedavra.
3	Confringo²
4	Désillusion
5	Endoloris
6	Homomorphus
7	Imperium
8	Incarcerem
9	Legilimens
10	Magicus Extremo
11	Oubliette
12	Spero Patronum
13	Protego
14	Repulso
15	Revelio
16	Sectumsempra
17	Silencio
18	Sortilège Informulé
19	Stupéfix
20	Têtenbulle
21	Glisseo
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Potion de Babillage
2	Philtre de Mort Vivante
3	Essence de dictame
4	Potion exstimulo
5	Amortentia
6	Polynectar
7	Felix Félicis
8	Veritaserum
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Expeliarmus
4	Expulso
5	Lumos
6	Nox
7	Protego
8	Recurvite
9	Reparum
10	Riddikulus
11	Sortilège informulé
12	Stupéfix
13	Wingardium Leviosa
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Antidote des poisons courants
2	Herbicide
3	Philtre de confusion
4	Philtre de paix
5	Potion d'amnésie
6	Potion d'Aiguise-Méninges
7	Potion de puissance
8	Potion de ratatinage
9	Potion d'enflure
10	Remède contre les furoncles
11	Vapeur de fatigue
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Élixir d'Euphorie
2	Herbicide
3	Philtre de Confusion
4	Philtre de Paix
5	Potion d'Aiguise-Méninges
6	Potion d'Amnésie
7	Potion d'Enflure
8	Potion de Ratatinage
9	Remède contre les furoncles
10	Vapeur de Fatigue
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	P. d'aiguise-méninges
2	P. d’amnésie
3	Philtre de confusion
4	P. d'Enflure
5	Vapeur de fatigue
6	Remède contre les furoncles
7	Herbicide
8	Philtre de Paix
9	P. de ratatinage
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