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magiques

Bienvenue à
Gargoule

feat. Everyone

Les quelques mois qu’il avait passé en dehors de Gargoule avant sa rentrée en A2 avaient été… acceptables. Si par acceptable, on voulait dire qu’il avait passé bien trop de temps à son goût dans l’apartement vide et silencieux qu’il partageait avec son père lorsque ce dernier prenait la peine de se pointer. Oh, pas qu’il n’avait eu aucun contact avec qui que ce soit durant les vacances, mais une voix à l’autre bout du fil et un visage sur l’écran de son portable n’étaient tout simplement pas comparable à la présence tangible et immédiate de quelqu'un.

Au moins, Jean-Loup avait pu passer la dernière semaine avant le retour en classe avec lui, mais voilà, ces journées s’étaient écoulées beaucoup trop rapidement à ses yeux et bien vite, le jour de la rentrée était arrivé.

Le début de l’après-midi venait de commencer, et il n’était tout simplement pas prêt. Liang n’avait même pas commencé à empaqueter ce dont il allait avoir besoin pour l’année à venir et vraiment, s’il ne se dépêchait pas, il y avait de bonnes chances que le bus magique qui devait les amener à Gargoule parte sans lui.

Merde.

Suite à cette réalisation, il s’empressa sans délicatesse aucune de balancer tous ses effets personnels dans ses sacs et sa valise, vidant ces derniers quelques minutes plus tard car il était convaincu d’avoir oublié - avec raison - quelque chose d’important. Puis il remit le tous pêle-mèle dans ses bagages avec un manque d’organisation aussi flagrant que terrifiant, avant de tout balancer sur le plancher de sa chambre une nouvelle fois parce que ses valises ne voulaient tout simplement pas se fermer.

Il fallait dire que d’essayer de forcer la fermeture éclair d’une valise dont la moitié des fringues essayaient de se faire la malle par tous les orifices en s’asseyant sur cette dernière n’offraient bien souvent que des résultats pas des plus convaincants.

Après avoir passé presque une trentaine de minutes à essayer - et échouer - de tout faire entrer dans l’espace qu’il avait à sa disposition, Liang fini par se résoudre à appeler Jean-Loup à la rescousse. C’était sans doute pour le mieux, parce qu’au vu de l’heure de plus en plus tardive, à ce rythme-là ils allaient définitivement être en retard.

Pour être honnête, il avait aussi peut-être passé juste un tout petit peu trop de temps à se préparer mais vraiment, qui pouvait le blâmer? Il ne voulait pas se pointer à la Cérémonie de Répartition en ayant l’air d’un épouvantail qui ne savait pas comment s’habiller.

Bien vite, c’est dans le bus magique qu’il était installé. La première partie du trajet, il le passa à partager des vidéos stupides trouvées sur le net à son ami qui était assis à côté de lui, de même que les nombreuses photos de sa chatte qu’il avait pris au courant de l’été et ne lui avait pas envoyé. Cette dernière était d’ailleurs posée à ses pieds, hurlant à la tout va afin de laisser savoir à tous qu’elle était loin d’être satisfaite de passer autant de temps enfermée dans sa cage. Il savait pertinemment qu'elle allait sans aucun doute faire la tête pour le reste de la soirée avant de faire ses griffes sur les sofas de la salle commune et ronger les lacets de toutes les pauvres âmes qui allaient avoir laissé trainer leurs chaussures en guise de vengeance, mais ce n'était pas comme s'il pouvait y faire quoi que ce soit.

La seconde partie du voyage, il le passa à dormir avec sa tête sur les genoux de Jean-Loup, malgré - ou peut-être grâce à - la cacophonie grandissante qui pouvait être entendue à l’intérieur du véhicule magique.

Le réveil ne fut pas des plus agréables, sentiment d’autant plus amplifié par la notion du chemin presque interminable qu’ils allaient devoir se taper avant d’enfin pouvoir poser les yeux sur les murailles du château. C’était tout simplement trop long, et malgré le fait qu’on se trouvait toujours en été, il faisait froid. Est-ce qu’on voulait vraiment qu’ils rendent l’âme, frigorifiés et à bout de souffle avant même qu’ils n’arrivent à atteindre Gargoule?

Parce que ce n’était pas suffisant qu’il soit obligé de marcher jusqu’à Gargoule, oh que non. En plus, il était obligé de transporter sa chatte et celle de son ami avec lui, les deux créatures se montrant particulièrement bruyantes lors de leur balade intempestive. Si ces dernières semblaient minuscules à première vue, elles avaient clairement dû prendre une bonne demi-douzaine de kilos chacune au cours de l’été parce qu’elles étaient. Tellement. Lourdes. Pour peu, Liang aurait cru que ses bras allaient se détacher de son torse pour venir tomber sur le petit sentier poussiéreux qui se trouvait entre Glaiv-De-Sul et le château.

Il allait finir par s’évanouir dû au manque d’oxygène qui arrivait à se rendre à son cerveau, avant de se faire piétiner comme de la vermine par tous les étudiants derrière eux pour finalement mourir dans un coin de la forêt, il en était persuadé. C’était d’ailleurs là une chose qu’il ne manqua pas de répéter plusieurs fois à Jean-Loup ainsi qu'à tous ceux qui étaient suffisamment proche pour l'entendre avec une insistance surprenante considérant son manque de souffle.

Et il n’en avait rien à faire de ce que Jean-Loup pouvait bien dire; soulever ses ustensiles, son portable et un livre ici et là était plus que suffisant pour garder la forme.

Alors qu’il marchait à grand-peine, il ne put s’empêcher de jeter quelques coups d’oeil curieux autour de lui, prenant notes des nouveaux étudiants et autres têtes inconnues qu’il n’avait peut-être pas eu l’occasion de rencontrer l’année dernière. Peut-être que quelques uns des petits nouveaux - enfin, petits était relatif au vu de sa propre taille - que Liang arrivait à voir dans son entourage immédiat allaient eux aussi se retrouver assigné à sa maison après être passé par la touche pas des plus délicates de Mère Gargoule. Et puis, au final, qu’il s’agisse de ses camarades de classes, autres Dandeloups avec qui partager dortoirs et salle communes, ou simplement les autres étudiants de l’école, ils avaient tous ce potentiel d’être quelqu’un qu’il allait un jour pouvoir rencontrer et avec qui discuter.

Puis, éventuellement, la silhouette imposante de l’école se dessina l’horizon. Enfin, la lumière au bout du tunnel métaphorique de cette balade forestière bien trop longue pour toute personne sensée.

Aussitôt arrivé, il déposa délicatement les cages des deux animaux avant de se laisser tomber sur la pelouse telle une loque informe avec un grognement contenant toute la souffrance et l’indignité qu’il venait de subir.

-Ugh, j’ai vraiment cru que j’allais y passer cette fois-ci, mamonna-t-il, la tête enfoncée dans l’herbe. Je te jure, le chemin a dû s’alonger depuis l’an dernier, c’est pas possible. Tu crois qu’on a perdu des premières années en cours de route? Les gens aiment raconter des histoires d’horreurs sur Mère Gargoule, mais vraiment, c’est la marche jusqu’au château qui est la pire partie de la Cérémonie de Répartition.

La seule raison pour laquelle Liang finit éventuellement par se redresser avant qu’on les invite à entrer dans le château fût pour se saisir mollement de l’un des sacs qui se trouvaient autour d’eux, fouillant dans celui-ci avant de le retourner pour en faire tomber tout ce qu’il contenait partout autour de lui en quête d’une bouteille d’eau pour son ami.

Ah. Oups.

Septembre, 2021

code couleur: #009999

artemis

MINI EVENT 1
BIENVENUE À
GARGOULE

FT. GARGOULE

Gargoule. Ton école chérie, ta deuxième maison, ton deuxième monde. De toutes les façons possibles, tes séjours passés à Gargoule, tu les voyais davantage comme des vacances et du temps de repos que tes véritables congés. Et pourquoi ça, vous dites? Pendant les mois de repos qu'offraient l'école, vous n'aviez aucun travail à faire, aucune règle à suivre, mais pourtant, tu le voyais à l'inverse. Pour la seule bonne raison que : tu ne faisais que t'ennuyer pendant l'été, à te tourner les pouces, à t'imaginer les futurs matchs de Quidditch ainsi que les nouvelles connaissances et le retour des amis. Vous n'aviez pas le droit d'utiliser la magie en dehors de chez toi, et ton père depuis "l'accident" te refusait tes escapades nocturnes. Alors l'été passé avait été un vrai calvaire pour une personne demandant de l'action telle que toi. Si, tu avais vu Liang une deux fois cet été, mais ce n'était pas pareil. Où était l'ambience??? Les Sleepovers constants!

Alors, vous pouvez deviner ton entrain lorsque les jours de septembre arrivèrent finalement. Tu étais réveillé tôt pour une fois dans ta vie, déjeuner déjà entamé lorsque ton père était sorti de sa chambre. Pot de café déjà prêt, tu avais dû fourrer la tasse préparée dans la main de ton paternel, histoire qu'il en prenne une gorgée. Était-ce un peu enfantin de ta part d'être aussi excité? Peut-être. Avais-tu vraiment l'air de t'en foutre deux balles? Non.
- Alors bien dormi?
Tu reçus seulement un grognement comme réponse. Meh, c'était le mieux que tu puisses recevoir de sa part si tôt. Ton père, tel que toi, n'était pas une personne de matin, et bien au contraire. C'était seulement ton excitation et joie qui te tenait debout, car nul doute tu serais retourné te coucher en d'autre cas.

Mâchant ta bouchée de toast, tu observas d'un oeil amusé ton père chercher ses lunettes en tapotant la table des mains. Les poussant doucement vers lui, tu ricanas lorsqu'il les mit à l'envers. Ok, peut-être qu'il avait mal dormi la journée d'avant, mais quand-même, se manquer autant, faut le faire. Te levant, tu réajustas les lunettes de ton paternel. Ce dernier t'envoya un regard surpris, puis un ricanement et un merci.

Après avoir fini ton déjeuner, tu te dirigeas vers la salle de bain. Douche prise, dents brossées, tu en ressortis plus au moins prêt. Ton père, quant à lui, semblait déjà beaucoup plus alerte. Attrapant ta robe d'uniforme, tu te retournas vers ce dernier prêt. Attrapant ta baguette, tu lui envoyais un "salut" moqueur, un sourire espiègle sur les lèvres, valise dans ton autre main, et te voilà parti, transplané.

Apparaissant à Glaiv-de-Sul d'une manière... Certes peu équilibrée, tu laissas sortir un ricanement hystérique en chassant la poussière de ta valise. OHHH tu ne te lasserais jamais du transplanage! Reprenant ton calme en te dirigeant vers le chateau de Gargoule, tu en profitas pour saluer tes -anciens ou pas- professeurs, et de discuter tranquillement avec ces derniers tout le long du chemin. Saluant chaleureusement les nouveaux présents, tu essayas de les rendre confortable et à l'aise face à leurs nouvelles expériences en vu. Puis tu arrivas finalement au chateau. Blaguant avec des potes présents, tu allais suivre le mouvement quand un bruit te fis tourner la tête. Apercevant une tête familière, tu te faufilas à travers la vague d'étudiants, nouveaux et vieux, afin de l'atteindre. La personne en question? Liang DramaQueen Yuan. Qui venait visiblement d'échapper son sac au complet à terre à la recherche de tu ne savais trop. Sourire amusé sur les lèvres, tu te penchas et ramassas une bouteille d'eau qui avait roulé jusqu'à toi. La tendant vers Liang, tu adressas un salut à deux doigts vers Jean-Loup.
- 'Sup les mecs, ça va?

by emme

Bienvenue à Gargoule !

RESUME RP

Dans l'épisode précédentNouvelle école, nouvelle vie ! Alban vient de l'académie magique de BeauxBâtons. Il a choisi Gargoule pour son cursus de magie noire et compte bien maîtriser les arts sombres afin de se libérer lui et sa mère de la malédiction qui pèse sur eux. Opinion sur ces personnesC'est la rentrée des classes ! Il découvre cette nouvelle école. Il cherche à se faire des amis et à se faire respecter. Il est émerveillé par tout ce qu'il voit ! Retrouvez moi sur

Aller mon chéri va-s-y, tu as pris ta baguette ? Tu as bien ta lettre de l'école ? Si tu stress trop je peux t'accompagner jusqu'au bus...
PAPA je sais faire mes affaires tout seul, j'ai 15 ans je suis grand !!!!! T'es trop gonflant tu m'saoules !
Je t'aime blanchon passe une bonne rentrée et soit sage avec tes camarades !

Un gros bisou sur la joue et voilà déjà qu'Alban ne répondait plus si ce n'est en rougissant et boudant. EUURGH il ne supportait pas son père ! Top gentil, trop mielleux, il le prend même pour un bébé ! La vie est si injuste pour un adolescent en pleine crise. Il avait bien fait toutes ses affaires même plusieurs fois, l'entrée à Gargoule était un honneur pour lui ! Il avait tout de même un pincement au cœur pour son école favorite qu'il devait quitter, Beauxbâtons avec tous ses amis, sa superbe réputation et la richesse des lieux.... mais sa nouvelle école pourrait lui enseigner la magie noire....! En quelque sorte un nouveau départ pour lui, de nouveaux amis.... bon sang que c'est stressant. Dès le premier jour, il ne doit pas se faire bien voir, mais se faire remarquer.

Son père lui fait signe, ils vont aller à Paris sur un vieux Boutpaille car il a déclaré qu'il ne le laissait pas voler jusque-là à son âge tout seul. Alors ils ont convenu qu'il le lâcherait à 50 mètres de l'arrêt du bus magique afin que personne ne voie qu'il s'est fait accompagné par son père, la honte !!

Il doit y aller et il roule les yeux d'avance. Il est trop gonflant à pas être riche, lui, il aurait voulu y aller par voiture magique dernier modèle toussa toussa. Il se fraye un chemin parmi le bazar ambiant puisque plus personne ne range dans cette maison et esquives quelques créatures pour aller faire un énorme câlin à un serpent faisant bien plus de deux fois sa taille, après tout, ils grandissent toute leur vie sans jamais s'arrêter. Il lui caresse les écailles un moment, c'est bien le seul être vivant envers lequel Alban montre de l'affection ici. Son père ? Il l'aime, mais il ne vous l'avouera jamais, trop la honte !

Il lui murmure quelques mots semblables au sifflement d'un serpent.

J'y vais maman, prend bien soin de toi... et n'avale pas n'importe quoi en mon absence !

Aww il lui fait un gros bisou et la libère de son étreinte. Il lui parle déjà comme à une personne âgée. C'est le regard un peu triste qu'il la quitte en se demandant si en son absence, il allait rater sa forme humaine, ça fait bien... plusieurs mois désormais... un an ? Il est encore plus déterminé à briser la malédiction. Mais il ne leur dit pas pour ne pas les inquiéter.

Blanchon, on va être en retard...
ROH PAPA CA VA TROP GONFLANT Laisse moi respirer !!! Tu m'saoule !

Pas de réponse ne face, en fait le paternel à tellement prit l'habitude qu'il laisse couler sinon, Alban va partir en mode moulin à parole et de toute façons, il n'a jamais eut d'autorité sur lui.
Ils arrivent donc comme convenu à Paris, Alban lui fait signe de le lâcher avant dans un endroit discret pour que personne ne le voie sur un bout'paille ! Il fait tout pour qu'on le croie riche avec son Imagix reluisant ! Bon sang !

Un bus miteux ? Waaaw... c'est tellement moins impressionnant que des chevaux ailés comme moyen d'aller à l'école... évidemment, une fois qu'il y entre non sans quelques jugements à haute voix, il se dirige vers la place des racailles tout au fond qui a pousser les autres. On dirait qu'il y a quelques élèves plus âgés, ce n'est donc pas réservé aux premières années ? Dans tous les cas, il n'en rate pas une pour se faire remarquer !

SALUT, MOI C'EST ALBAN. BONNE RENTREE A TOUS !

Un petit sourire narquois, il sort déjà son Imagix pour se la péter et faire quelques selfies. Que c'est bon d'avoir du réseau ici ! Il revit !! L'arrivée à Gargoule sera de tout repos bien évidemment, ils sont entre de bonnes-mains. Le blond est fasciné de voir la mythique forêt de Brocéliande, mais surtout, il va pouvoir apercevoir le célèbre Elias Feudeymon ! Il est émerveillé devant les gargouilles enchantées.
Il porte bien entendu l'uniforme de l'école, encore tout gris. C'est une robe enchantée, elle doit changer de couleur n'est-ce-pas ?

Pourcentage de rage d'Alban avant...?

Alban vous bully en
FDDB88

Mini event
Bienvenue à Gargoule

Feat:All
Lieu:Grande salle
Heure:19h30
Temps:il fait nuit

-Eugène, tu es sûr que ça ira? Tu sais qu'on peut tout à fait se le permettre.

▬ Pour la énième fois papa, je t'assures que ce téléphone me convient amplement. De toute façon, cet imagix 5S a une sorte de dysfonctionnement et peut révéler à tout moment certaines conversations secrètes, il n'est absolument pas fiable.

Les deux parents se regardèrent, après toutes ses années, ils étaient toujours surpris à quel point leur fils pouvait se renseigner sur le monde magique. Combien de fois les habitants de ce village avait dit qu'Eugène était....spécial? Oh il ne savait pas qu'il faisait des choses bizarres et était un sorcier, non, pas du tout, juste....son comportement, sa manière de parler, de réfléchir, on aurait dit qu'il avait été adopté tant il était différent de sa famille. Seul certains détails très discret rappelant ses parents ou ses grands-parents soulignait qu'il était bien leur fils ou petit-fils. Mais même avant de savoir qu'il possédait des pouvoirs, il s'intéressait depuis tout jeune aux contes sur la magie, tout ce qui concernait cela l'intriguait et l'émerveillait à la fois alors autant dire que dès qu'il appris la nouvelle....il se démarqua certainement des autres. Peut-être que ce fut à ce moment-là qu'il s'enferma dans son apprentissage et pris grand soin à se documenter sur tout ce qui pouvait concerner ce monde auquel il faisait parti. Uagadou c'était une expérience exceptionnelle...il y avait juste certains détails assez embêtant. La familiarité de certains élèves et la chaleur. Bon, il y avait aussi certaines créatures magiques particulièrement magiques...il se souviendra toujours de ce jour où il aura vraiment couru pour sauver sa peau; un Eugène qui court c'est sûr que c'est à voir au moins une fois dans sa vie. Mais nous y voilà.

Gargoule.

Il avait bouclé sa valise et on l'avait mené jusqu'à Paris pour prendre le bus. Étant moldu, ce n'est pas vraiment évident de pouvoir bien se renseigné mais lui avait appris à savoir comment faire en autonomie. Même s'il semblait parfaitement à l'aise, ce fut davantage la grande ville qui le mit mal à l'aise que le fait de commencer dans une nouvelle école. Toute cette technologie, tous ces gens les yeux braqués vers le bas, vers leur téléphone, que chacun soit braqué sur sa petite personne, il trouve cela bien dommage. C'est une chose d'avoir des difficultés dans le domaine social voir d'avoir d'autres objectifs mais s'en est une autre d'être égocentrique et partagé sa vie sur les réseaux, attendre des autres qu'ils valident notre existence juste en exposant ses photos retouchées jusqu'au possible. Alors qu'au final l'hypocrisie est flagrante et chacun complimente l'autre uniquement pour qu'on en fasse de même pour eux "donne moi un sub et je te sub" mais dans quel monde vit-on....? Et le pire....c'est que les sorciers suivent le mouvement? Par pitié non, il ne veut pas qu'on salisse ce monde qu'il aime tant.

Oui, il y a beaucoup de raisons qui fait qu'il va à Gargoule. Sa vie là-bas ne sera pas de tout repos....et cela il le constate dès son arrivée dans le bus en voyant chacun déjà le nez dans son imagix. C'est.....déprimant. Bien sûr, il serait totalement autoritaire d'empêché ces gens de s'ouvrir à la technologie...c'est juste....qu'ils ne se rendent pas compte. Chaque choix entrainent des conséquences....c'est comme ça dans le monde des moldus et il en sera ainsi dans le monde des sorciers. Tout le monde ne pense plus qu'au progrès en oubliant le reste. Il ne se détournera pas de ses objectifs, lui, il deviendra ministre de la magie. Il sera le meilleur, il le faut. Cela avait surpris ses parents. On aurait dit un objectif sur un coup de tête puisqu'il avait déclaré cela soudainement, sans explication aucune. Et même lorsqu'on lui avait demandé pourquoi et ce qu'il ferait une fois en haut, il était resté silencieux. Tout le long du bus, tout le long du trajet jusqu'au château, il n'avait piper mot.

Lorsqu'il arriva enfin à Gargoule, un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors que ses yeux détaillaient l'architecture des lieux. C'est grave s'il est plus enthousiasmé que nerveux? S'il n'avait pas un minimum de retenu, il aurait sauté comme une puce et vaquer à droite et à gauche en voulant tout explorer sur le champs.

@emme

|| Début de Soirée || Gargoule || Entrée du château || Calme || Curieuse ||

Mini Event
Bienvenue à Gargoule

Hortense était entrée la veille de ses “vacances”. La sorcière avait voyagé durant tout l’été pour étudier les créatures magiques du monde entier et parfaire ses connaissances pour mieux les partager avec ses élèves. Même si elle avait beaucoup aimé bouger durant les vacances, Hortense était cependant très contente d’être revenue à Glaiv’. La jeune femme voyait la rentrée comme un renouveau et le moyen de se donner de nouveau objectif à atteindre. De plus, Hortense avait le sentiment que cette année, c'était la bonne.

Puisque Hortense était rentrée la veille de la rentrée, elle avait pris le temps de bien se reposer en compagnie de son énorme boule de poil, le bien-aimé Emet-selch, un très gros malamute d’Alaska. Les deux comparses avaient les dernières heures avant la rentrée, dans le lit de la sorcière. Hortense avait pris une console de jeu moldu pour passer le temps blotti contre son chien. Elle appréciait ses rares moments de détente, ou elle ne faisait rien d’exceptionnel et ne pensait à rien. Puis elle appréciait encore plus quand les cicatrices dans son dos ne la faisaient pas souffrir. Blotti contre Emet, Hortense jouait tranquillement à Hadès, un rogue-like qui réinventait une mythologie moldu. Hortense aimait beaucoup ce jeu, car quand elle voyageait, elle faisait exprès de prendre des transports moldu pour pouvoir avancer dans l’histoire. Soudain, quelqu’un frappa à la porte de sa chambre. Emet leva la tête et jappa pour faire comprendre à la personne d’entrée. Une jolie demoiselle, portant une tenue de domestique, entra dans la pièce.

▬ Mademoiselle Hortense. Il est temps de vous préparer.

Notre rouquine appuya sur le bouton pause de sa console portable et leva la tête vers la domestique. Un sourire très léger mais doux et un hochement de tête firent comprendre à la fille de chambre, qu’elle allait la suivre. Emet, lui reposa sa tête sur le lit et ferma ses yeux. Il savait que sa maîtresse allait prendre beaucoup de temps pour se préparer, alors il préférait rester sur le moelleux du lit. Hortense posa sa switch sur le lit et quitta ses draps pour suivre la petite domestique. Toutes les deux marchèrent tranquillement jusqu’à la salle de bain où la baignoire était remplie d’une eau bien chaude et parfumée. Hortense retire sa robe de chambre et se glisse dans l’eau. Elle poussa un long soupir d’aise lorsque son corps fut entièrement immergé dans l’eau bouillante.

▬ Elise. Apporte-moi, mon courrier ainsi qu'une de mes cigarettes, s’il te plaît.

La jeune femme hocha la tête et quitta la salle de bain. Hortense regarda tranquillement vers la fenêtre, le crépuscule qui pointa son nez. Elle ne comptait pas rester bien longtemps dans son bain, mais c’était un des moyens de la détendre encore plus avant la longue soirée qui l’attendait. La répartition des classes était quelque chose de très amusant pour la rouquine. Elle aimait bien parier avec les autres professeurs dans quelle maison, irait le petit blanc-bec sur les genoux de mère Gargoule. La domestique revient, quelques minutes plus tard avec les lettres et ce qu’il fallait à Hortense pour fumer. Tranquillement, Hortense alluma sa clope et se mit à lire les lettres qu’elle avait reçues pendant son absence. Il y avait beaucoup de lettres de sa Tante Emilie. Quelques-unes de ses anciens professeurs de l’institut. Elle les lut toute, durant le temps que dura sa cigarette. Une fois, sa lecture finie, Hortense s’était accordé une petite sieste dans son bain. Elle essayait de ne penser à rien, pour être beaucoup plus efficace ce soir.

Mais au bout d’un moment, il fallait bien sortir de l’eau et vraiment se préparer. Et c’est alors qu’un cortège de domestiques vint s’occuper d’Hortense. La sorcière aurait très bien pu faire ça toute seule, mais ces jeunes femmes étaient là et payaient pour faire cela. Malgré tout, Hortense se montrait bienveillante avec ces demoiselles et elle les récompensait dès qu’elle pouvait. Il faut dire que sans cette petite armée de jeunes femmes très compétentes, l’hôtel particulier de la famille serait en ruine.

Après trente bonnes minutes de pomponnage, Hortense était fin prête. Notre sorcière était habillée d'une tenue plutôt commune à ses habitudes, mais légèrement plus élégante. Elle portait un chemisier blanc avec un dos tout en dentelle très fine et délicate, avec un pantalon de tailleur noir, taille haute pour souligner ses très belles hanches. Et attaché à sa cuisse gauche grâce à un petit harnais, un étui pour sa baguette. Pour ce qui était de sa robe de sorcier, Hortense avait opté pour quelque chose de très simple. Elle était noire avec de très fines broderies très fines et discrètes et posées sur les épaules de la sorcière. Hortense était chaussée d’une paire d’escarpins noirs mate qui rendait la silhouette d’Hortense encore plus élégante. Ses domestiques ne pouvaient l'empêcher de rougir devant autant de classe. Hortense trouvait leur réaction amusante. Une fois que tous les derniers détails furent finis, Hortense quitta la salle de bain et siffla Emet pour qu’il la rejoigne. Le gros pépère avait lui aussi, eu le droit de se faire beau. Son pelage gris et blanc fut brossé et un petit nœud papillon mit à son cou.

Il était maintenant l’heure pour nos deux amis d’aller à Gargoule. N’ayant pas très envie de se salir, Hortense avait opté pour le balai volant pour aller jusqu’à l’école. Elle ne volait pas très haut pour qu'Emet la suive sans problème. Hortense s’amusait un peu des réactions des élèves qui la voyaient sur son balai et accompagnée d’un énorme chien. Sans plus attendre, Hortense se dirigea vers la salle des professeurs pour les saluer avant la grande soirée.

@Pseudo

Je suis joie ! Je peux enfin rp !

Awful

MINI EVENT#1

II – Le discours d'Elias

Un murmure s'élève… pssspssspssspsst pssstpsstpsst… C'est tout doux, mais cela résonne contre les murs et parvient à toutes les oreilles attentives… Quelle drôle d'ambiance, n'est-ce pas ?
Bienvenue dans la Grande Salle de Gargoule… Elle aurait presque l'air d'une grosse boîte à chaussure si son architecture gothique ne contrastait pas avec sa monotonie rectangulaire.
De grands piliers la scindent en plusieurs parties, et s'élèvent jusqu'au plafond, très haut, pour se ramifier en arcs ouvragés qui se touchent du bout de leurs longs bras de pierre… Le tout est finement ciselé, et l'on aperçoit de minuscules créatures monter et descendre, se faufiler parmi les autres, tout là-haut, et se murmurer des choses à l'oreille…

pssspssspssspsst pssstpsstpsst…

C'est le murmure de Gargoule… Permanent, comme une petite berceuse. On raconte qu'il est très reposant de venir ici la journée, lorsque les tables sont vides ; élèves comme professeurs sont bercés par cette douce musique incompréhensible… Personne ne sait ce qu'elles se disent, toutes, mais Elias Feudeymon affirme souvent que ce sont de simples commérages…

Ce soir-là, les chuchotements se font plus forts que d'habitude. La fièvre de l'évènement est à son comble ; d'ici quelques minutes, d'ici quelques secondes… Peut-être… Peut-être le château va-t-il enfin retrouver cette vie grouillante qui le délaisse tous les étés…
Et ce n'est effectivement qu'une question de temps. Au bout d'un petit quart d'heure apparaissent les premiers élèves. Habitués, ils se placent à leurs tables respectives en un brouhaha joyeux et impatient.
La nappe et les dossiers des chaises sarcelle pour les Célénor, sur votre droite. À leur gauche, l'ambre criard des Dandeloup. Puis, le large couloir qui permet à tout le monde de se déplacer aisément…
Côté gauche viennent en premier les Griffdecoq et leur vert chartreuse, et enfin les Chadargent, parés d'un améthyste mystérieux…

Voilà. Tout le monde arrive. Certains courent retrouver leurs places favorites… De petits groupes s'amassent et bloquent le passage… Quelques clameurs mécontentes s'élèvent ; les voix des préfets rappellent à l'ordre. Oui, tout se remet petit à petit en place, tout se règle comme du papier à musique. On n'oublie pas les bonnes habitudes, même à Gargoule.
Bientôt, la majorité des élèves et des étudiants sont à leurs tables, discutant à voix-basse, se demandant comment Elias Feudeymon va arriver, cette fois-ci… Quelques retardataires brisent cette harmonie presque émouvante, apportant un peu d'animation à ce troupeau presque trop docile…

La Cérémonie va commencer. Pour de bon.

Comme de concert, les voix s'amenuisent puis s'éteignent à mesure que la lumière doucereuse des chandeliers s'abaisse, instaurant une atmosphère intimiste… Seuls demeurent les murmures des gargouilles, petite berceuse entêtante… Et, tout d'un coup, l'agitation à nouveau, comme une détonation : voici les premières années ! Ils entrent les uns derrière les autres, rangés par deux et menés par Madame Magloire, l'intendante, qui a revêtu pour l'occasion sa plus belle robe de sorcière, rose fuchsia. Tout le monde applaudit ; sifflements, huées, cris enthousiastes… Les murmures sont de nouveau couverts par les voix humaines qui se déchaînent.
Ah, comme c'est beau, tous ces nouveaux visages effarés ! Avoir tant de regards braqués sur soi… Comme ce doit être stressant ! Et voilà qu'on les fait s'amasser de chaque côté de la Table d'Albâtre, immense, resplendissante, là où la salle semble s'élargir, là où les arrêtes de la boîte à chaussure s'adoucissent pour s'arrondir…
Ainsi placés, les premières années attendent désormais en silence. On observe avec une curiosité malsaine leurs réactions pour le moins amusantes…

Le calme revient à nouveau ; tous se taisent en cœur, et les regards se tournent unanimement sur la grande table blanche. Les professeurs sont arrivés derrière les nouvelles recrues, et en ont profité pour prendre place, eux aussi.

Seule une personne manque à l'appel… Et pas n'importe qui.
Le Directeur n'est pas encore arrivé.

S'élèvent alors des murmures interrogatifs… Elias Feudeymon ? Pas au rendez-vous ? Les plus âgés rassurent ceux qui débutent leur seconde année : le directeur semble coutumier du fait, il n'y a pas à s'inquiéter. Sans doute arrivera-t-il, d'ailleurs, avec une de ces robes extravagantes dont il gâte les élèves chaque année !

Mais cette fois-ci, le temps s'étire, sans fin, tant que les membres du personnel s'interrogent du regard. Une tension palpable s'abat sur toutes les épaules…
Et alors qu'un silence gêné s'installe, surgit de nulle part un grand corbeau noir, qui file dans la salle, survole les tables, fait des rondes en montant toujours plus haut vers le plafond.
Ses cris perçants, qui feraient même trembler un mort, résonnent et alourdissent l'ambiance… Les chandeliers s'élèvent à nouveau, suivant son ballet aérien, et projettent une lumière incandescente sur toutes les têtes.
L'oiseau redescend finalement en piquet pour se métamorphoser en un grand homme aux cheveux bruns, la tignasse hirsute, l'air fatigué, un sourire grimaçant étirant ses lèvres trop fines et éclairant sa figure familière.
Un murmure de soulagement l'accompagne lorsqu'il esquisse une prodigieuse révérence… Sa barbe de trois jours laisserait presque penser qu'il vient de sortir du lit, mais sa tenue prouve le contraire : cette année, c'est une ample robe noire qu'il a revêtue… Elle traîne sur le sol carrelé, majestueuse, brillante comme un ciel nocturne piqué d'étoile. C'est à la fois sombre, étrange et éblouissant de beauté.

Pourtant cette robe de velours ébène, aussi dramatique et extraordinaire soit-elle, attire plus de regards perplexes que de sourires émerveillés. Elias Feudeymon ? En noir pour la Cérémonie de répartition ? Lui qui, habituellement, aime tant les couleurs vives ?
Des voix se font entendre de par et d'autres ; quelques débats bien vite avortés…

Chut. Le voici qui va prendre la parole.

Sa grande stature lui permet d'être vu du plus grand nombre : il s'avance de quelques pas, brandit sa baguette et pointe élégamment sa gorge, répétant une chorégraphie gracieuse particulièrement travaillée. Chaque mouvement semble millimétré : il n'y a pas de geste en trop. Tout est somptueusement parfait.
Et, tout d'un coup, dans un silence religieux seulement troublé par le chant discret des gargouilles…

▬ SONORUS…! OH PAR TOUS LES DIABLES, C'EST UN PEU TROP FORT NON ? VOUS M'ENTENDEZ ?

Son ricanement loufoque monte en cascade jusqu'au plafond, et se répète en un écho assommant. Tout le monde y répond de bon cœur, d'un éclat de rire sincère et irrépressible. Décidément, Elias Feudeymon est unique en son genre.
Le voilà qui peste et qui trafique le son de sa voix ; la déforme, la rend plus grave, plus aigüe, plus sourde… Pour revenir à ce gloussement tout à fait charmant, à ce miel presque trop sucré qui flatte les oreilles, et à un volume tout à fait acceptable.

▬ Bien ! J'ai beau avoir été nommé champion du monde en duel singulier, je ne sais toujours pas utiliser ce Sonorus de malheur ! Oh, comme c'est cocasse ! Gloussement proche d'une pintade en chaleur, une fois de plus. Booooon ! Bon bon bon ! Nous y voilà, n'est-ce pas ? ENFIN ! Une nouvelle et magnifique année qui débute en grande pompe ! Bien.
Tout le monde semble présent – et puis si ce n'est pas le cas, peu importe ! Nous nous en préoccuperons en temps voulu – présent, et en forme, qui plus est ! Mer-veil-leux ! Je suis en tout cas ravi de vous retrouver, et j'espère sincèrement que mon modeste sentiment est réciproque. Et puis, si ce n'est pas le cas, c'est moi le Directeur, alors c'est moi qui décide ! Que vous soyez contents ou non !
Bienvenue, donc, à tous ceux que je connais déjà, et plus particulièrement à ceux qui ont effectué plusieurs stages dans mon bureau les années précédentes ! Entre petites crapules, nous nous entendons à merveille. MAIS ! Mais ! Attention ! Vous savez pertinemment que ma patience, que dis-je… Ma titanesque patience à des limites ! N'en usez pas trop.
Bienvenue à vous, bienvenue aux gentes dames, à ces messieurs, et aux autres. Bienvenue aux grands comme aux petits, aux bruns comme aux blonds, bienvenue encore et toujours, et surtout bienvenue aux premières années ! Ne faites donc pas ces têtes, vous verrez, on se sent plutôt bien ici ! Tout est une question de temps ET d'adaptation ! D'ici quelques semaines, vous aurez sans doute rejoint notre fabuleuse famille de fous, et, comme tout le monde le sait dans cette salle… Plus on est de fous, plus on rit !

Pour accompagner ses mots, Feudeymon fait un geste vif de chef d'orchestre, et ses musiciens, aux quatre coins de la salle, lui répondent avec ferveur : c'était le dicton annuel, que tout le monde répète désormais de bon cœur.
Le directeur affiche un grand sourire ravi, et s'éclaircit la gorge. Le silence retombe.
Il bombe le torse, se fait plus droit, et reprend son étonnant discours sur un ton calme et digne de sa fonction :

▬ Enfin. Vous le savez, pour les grands habitués, je ne fais jamais de longs discours. Je laisse les conseils et les leçons à vos professeurs, et me contente de vous ouvrir les portes de cette école que j'ai vue dans mes rêves les plus fous, avant d'en faire une réalité. Ma réalité. Votre réalité, désormais. Et j'ose sincèrement espérer que l'éducation que vous recevrez en ces lieux vous révèlera des chemins insoupçonnés, éveillera en vous des sentiments rares et magnifiques, des idées précieuses qui changeront le monde… En peu de mot, je souhaite que Gargoule ouvre le champ de l'impossible. Et pour cela, j'ai besoin de vous ; et vous êtes là, chaque année, à vous presser sur ces chaises, et chaque année je vous en suis plus reconnaissant.
Apprenez donc à ressentir la magie qui vous entoure. À la vivre de l'intérieur, à la sculpter pour faire d'elle votre meilleure amie, cette partenaire fidèle qui vous épaulera tout au long de votre existence.
Dehors, on vous dit de la craindre, de vous en méfier. Mais au sein de ce château, je souhaite lever ces rideaux qui voilent la connaissance. Le savoir n'a pas de limite ; il suffit de l'employer à bon escient. Il s'interrompit pour laisser le temps à ses formules vertigineuses de faire leur petit effet, puis reprit enfin, avec l'enthousiasme générique d'un présentateur télé. Mais à quoi bon s'abreuver de belles paroles quand nous avons à nos côtés de talentueux professeurs qui vous serviront d'exemple et vous guideront sur le chemin de l'excellence ? Je vous demande, comme chaque année, de faire un tonnerre d'applaudissements – que dis-je, une déferlante d’enthousiasme – pour nos chers enseignants !
Tout d'abord, vous le reconnaissez sans doute, notre professeur de Botanique, Monsieur Fitzgerald.

Ovation mesurée.
Le grand professeur, sec et rigide dans sa robe noire, se lève de sa chaise sans un sourire, et salue d'un signe de tête : comme il déteste tout ce cinéma…

Le directeur passe alors à Monsieur Langlois, professeur de potion, plus bonhomme et bon-vivant, qui sourit sous les bravos.
De fil en aiguille, les acclamations se font plus fiévreuses…
On arrive enfin au bout de table :

▬ Voici Monsieur Watson, qui nous fait une fois de plus le plaisir d'être parmi nous ! Merci professeur, de dédier tout votre temps à l'apprentissage ô combien important de votre passionnante discipline. Et enfin, une autre tête familière, mais non pas des moindres : je vous demande de faire un accueil chaleureux à Mademoiselle de Montaigu, notre professeure de Soins aux Créatures Magiques préférée qui nous honore encore de sa présence !

Une pause dans le discours, pour marquer la fin des présentations, et un grand sourire à l'ensemble des élèves après quelques applaudissements personnels destinés à la jeune femme.

Voilà qui est fait.
Elias retient un soupir las : avec les années, toute cette mascarade n'a plus la même saveur.

Son dos le fait souffrir. Il lui tarde que cette soirée se finisse, mais elle ne fait – malheureusement pour lui, et heureusement pour vous – que commencer…

EXPLICATIONS

Et nous voici déjà dans la deuxième phase de notre petite aventure ! happy

bienvenue à tous les participants ! Nous espérons que ce ~~petit~~ pavé d'introduction vous aura plu !

Avant de passer aux explications somme toute très courtes, laissez-nous tout d'abord vous remercier de votre enthousiasme et de votre participation en masse ! blush

vraiment, cela nous fait chaud au cœur, d'autant que c'est seulement le premier event, et qu'il est relativement simple :naaon:

Bref, on vous aime fort, merci à vous pour les supers moments et surtout pour ces participations passionnantes… coeur

C'est vraiment un plaisir de vous lire fuhuhu

Bien ! À présent, nous allons tout simplement reprendre les termes du tout premier post de ce mini-event.

Le discours d'Elias Feudeymon vient d'être donné : tout le monde est en place.
Les élèves et étudiants sont assis par maison ; les premières années encore debout, de chaque côté de la grande table d'albâtre du personnel. Les professeurs, quant à eux, sont assis à cette dernière.

Elias a fait la présentation de l'équipe enseignante : ce sera donc à nos deux enseignants (et peut-être à notre troisième professeure, Mazélie, qui pourrait être validée entre temps ? N'hésite pas si tu passes par là au bon moment) de répondre en premier en un post coeur

! Nous les mettons ainsi à l'honneur goldheart

Ensuite, vous serez libres, dans l'ordre que vous préférez, de répondre à votre tour. Un post aussi, pas plus ! Vous pouvez reprendre là où vous vous en étiez arrêtés, et notamment répondre aux autres si dialogues il y a eu !

Voilà voilà ! Nous espérons sincèrement que tout est clair.

Vous avez jusqu'au Samedi 11 septembre compris pour participer à cette phase spider

Amusez-vous, et hâte de vous lire ! witch2

Bienvenue à Gargoule

Je termine tranquillement la cigarette et fait brûler ce qu'il en reste d'un coup de baguette magique. Pas question de laisser trainé des mégots. Ma pause tabac terminé, j'emboite le pas pour rejoindre l'école. Je fais signe à certains élèves que je reconnais et ricane légèrement en voyant qu'ils étaient surprit de me voir habiller normalement ce soir; tu m'étonne... Au moins ma tenue à l'effet attendu, au lieu d'être surpris de me voir avec un costume coloré, ils s'étonnent une tenue formèle et, si j'ose me jeter des fleurs, assez classe. Je pousse tranquillement la grande porte de l'école et m'engouffre dans le hall.

A chaque rentrée, je revois ma propre arrivée, dans la VRAIE Poudlard. L'ambiance y était à peu près la même, bien que les étudiants sont bien plus vieux ici. Pourtant j'y sens la même envie d'apprendre, de dépasser ses limites... C'est assez motivateur, je dois bien le dire ! Je suis devenu professeur à cause de ma blessure à la jambe, mais quelque part je ne regrette pas d'avoir accepté l'offre de Feudeymon. C'est certainement la carrière que j'aurais embrassé une fois à la retraite. Avec plus de cheveux blancs, et des rides... Mon dieu, des RIDES. Brr, rien que d'y penser, j'en ai froid dans le dos.

Je me rend dans la grande salle et rejoint mes compagnons professeurs. Il y en à que je connais déjà, nottement le professeur Fitzgerald. Nous... ne nous entendons pas forcément. Il est très “prof à l'ancienne”, droit dans ses bottes et stricts dans ses cours. Autant dire à l'opposé de ce que je peux faire pendant mes leçons. Je le salue néanmoins d'un mouvement de la tête. Je me demande si lui aussi à son cerveau qui bug quand il me voit habiller ainsi. Ca fait un tel choc? Je ne me rend pas compte... Je salue également le professeur Langlois, bien plus avenant que son voisin. Nous nous serrons tranquillement la main avant que je n'avise une nouvelle tête. Facile à deviner; il n'y à pas beaucoup de professeur avec une telle chevelure... Encore moins avec cet odeur si particulière, que j'indentifie comme... De l'herbe. Oui, de l'herbe. Vous savez laquelle. J'incline poliment la tête dans sa direction, l'observe le temps qu'elle me réponde, et prend place à l'endroit qui m'est désigné. Je suis manifestement le dernier professeur à arriver, comme c'est curieux... Non je rigole, je suis toujours le dernier. Mais un magicien n'arrive jamais en retard, ni même en avance, il arrive toujours à l'heure prévu...

...Sauf Feudeymon apparement, qui semble aimer être en retard volontairement. Au moins il arrive à SON heure prévu, c'est déjà ça. Quand il arrive enfin, je ne peux m'empêcher de léver un sourcil: Lui qui aime d'habitude des tenues aussi colorés que les miennes, habiller en noir? Je veux bien qu'il vient de faire une entrée très classe en démontrant ses talents d'Animagus, mais quand même, il aurait put faire un effort ! Ayant vu venir le coup, j'ai pris la peine de boucher mes oreilles quand il utilise son Sonorus. Pas besoin de lire dans les pensées, c'est un sortilège très utile dans les cas comme ça, et j'ai été forçé de constaté que... Ce n'était pas son fort.

Son discours est assez proche de ce qu'il avait put dire les autres années, et pourtant quelque chose me semble différent... Je suis tenté de lire ses pensées pour voir ce qui le tracasse, en tant qu'ancien Auror je suis le mieux placer pour l'aidé... Mais avec tout ses esprits plus ou moins ouverts dans la pièce, si je relache mon occlumencie, je suis partis pour le plus gros mal de tête du siècle ! Vous imaginez, entendre les bruits dans la salle + les pensées dans votre esprit? Un véritable cauchemars, je vous assure. Feudeymon passe à la présentation des professeurs, Fitz en premier, surement parce qu'il se serait vêxé dans le cas contraire. Puis Langlois. Moi, et enfin, la petite dernière. “Hortense de Montaigu” … Je connais bien sur la famille de Montaigu pour leurs actions à l'international, il n'était pas rare que le bureau des Aurors anglais fasse appel à eux quand ils ont une créature magique sur les bras. Néanmoins, Hortense, Hortense... Je suis presque sûr d'avoir lu quelque chose à son sujet. Dans un journal quelconque rapporté par un ami, en voyage en France à l'époque. Bah, ca doit pas être important ! Le discours de Feudeymon étant terminé, j'adresse un signe aux élèves et prend la parole.

"Merci beaucoup monsieur le Directeur. Je suis ravis de rempiler pour une année en plus à Poudl... A Gargoule pardon !" Je lâche un léger rire, Elias était au courant de mes blagues concernant les deux écoles. "J'espère passer une année aussi enrichissante que les précédentes, que ce soit pour moi et pour les élèves !"

Je me tourne vers mes collègues. Enfin, vers deux d'entre eux, Fitz c'est plus une gargouille qui donne des cours qu'autre chose...

Codage par Libella sur Graphiorum

|| Début de Soirée || Gargoule || Grande salle || Calme & Impaciente ||

Mini Event
Bienvenue à Gargoule

Ils étaient tous là. Enfin presque. Hortense était très contente de revoir ses collègues après deux mois de vacances. Certains étaient tout aussi contents qu’elle de se revoir, d’autres auraient préféré qu’elle s’étouffe avec je ne sais quoi pour ne plus venir fouiner dans les serres. La rouquine tourna sur elle-même pour voir qui manquait à l’appel dans la salle des professeurs. Puis soudain, elle se souvint que l’un d’eux avait une jambe folle et qu’il lui fallait beaucoup de temps pour venir. Alors tranquillement, les professeurs présents dans la salle discutèrent tranquillement avant de se mettre en route pour la grande salle.

Au fond d’elle, Hortense ressentait comme une légère excitation. Il faut dire que tous les ans, la cérémonie de répartition était un grand moment d'émerveillement, même pour la sorcière qui allait bientôt avoir 30 ans. Emet suivait tranquillement sa maîtresse jusqu’à la grande salle. Lui aussi était un membre de l’équipe enseignante ! Emet était le fidèle assistant d’Hortense, mais aussi le meilleur remède contre la morosité auprès des élèves. Hortense caressait tendrement la tête de son immense chien puis s’engouffra dans la grande salle avec les autres professeurs. Alors que Fitzgerald et Langlois furent les premiers à s'asseoir à la grande table d’albatre, Hortense, elle s'avança un peu plus pour se retrouver à l'opposé de ses deux collègues. Elle s’essaya, le dos bien droit contre le dossier de sa chaise et croisa élégamment ses longues jambes. Quant à Emet, il était posté à sa gauche, observant avec beaucoup de curiosité les élèves qui rentraient dans la grande salle. Soudain, Carter entra dans la salle. Hortense se doutait bien que ce fût lui retardataire. Il saluait les autres professeurs avant d’adresser un signe à Hortense. Cette dernière esquissa un léger sourire et un hochement de tête à son attention.

Tout le monde était là. Enfin presque tout le monde. Feudeymon était au abonné absent. Les minutes filaient et personne à l'horizon. Élèves comme professeurs ne comprennent pas ce qu’il se passait. Hortense était prête à envoyer Emet jusqu’au bureau du directeur pour le prévenir qu’il était grandement attendu. Puis soudainement, il fit son apparition sous la forme d’un majestueux corbeau noir. Hortense ne put retenir un émerveillement face à ce qu’elle voyait. Après, elle aussi pouvait prendre l’apparence d’une créature, mais elle était beaucoup moins sympathique pour le coup.

Le discours de notre cher Feudeymon était comment dire… Très fédérateur et plein d'enthousiasme, mais Hortense sentait une certaine lassitude dans ses mots. Lire entre les lignes, Hortense savait très bien faire. Cependant, elle n’était pas proche intimement du directeur donc jamais ne se permettrait de lui souligner cet épuisement ambiant. Suivi du discours, Elias Feudeymon présenta les professeurs. Fitzgerald et Langlois étaient égaux à eux même. Carter n'échappe pas à la règle. Cependant, une chose troubla la sorcière pourtant si impassible : les applaudissements des élèves, mais aussi ceux du directeur à son égard. Hortense avala difficilement sa salive, légèrement gênée.

Hortense s’était levée après la petite allocution du professeur Watson. Elle se tenait bien droite, sa poitrine bien en avant. Et élégamment, Hortense fait une révérence aux élèves de la salle. Même s’ils n’étaient que des étudiants, Hortense se devait d'être respectueuse envers eux, car de cette manière, ils n’avaient pas le choix que de l’être en retour. Tout doucement, elle se redressa et regarda l'assemblée devant elle.

▬ Directeur. C’est un grand honneur et un réel plaisir d’être avec vous pour ma quatrième année à Gargoule. Sa voix était chaude, mais en même temps d’une clarté qui rendrait inutile, l'utilisation d’un Sonorus. Chers Élèves. Comme exprimer précédemment par notre cher Directeur, je suis Hortense De Montaigu. Vous pouvez m'appeler, Mademoiselle Hortense ou bien Professeur Hortense. Je serai votre professeur en Soins des créatures magiques à nouveau pour cette année. Hortense se tourna légèrement vers son chien pour le présenter aux élèves. Tout comme l’année précédente, Emet, sera mon fidèle assistant, qui je l’espère saura vous être d’un grand soutien psychologique pendant les cours. Le gros Malamute d’Alaska jappa et agita sa queue, très content de l’attention qu’on venait de lui porter. Mes chers Élèves, je sais que ma matière n’est pas la plus simple à maîtriser, mais je vous promets d’y mettre tout mon cœur pour vous offrir un enseignement de qualité.

Hortense regarda les élèves avec un sourire des plus charmant. Ce genre de sourire était rare de la part d’Hortense, mais quand il apparaissait, cela faisait des ravages. Une nouvelle révérence puis Hortense s'asseyait sur sa chaise. Emet posa sa tête sur les genoux de sa maîtresse pour réclamer des caresses. La jeune femme espérait avoir fait bonne impression auprès des élèves. Hortense lui avait promis de ne pas trop les effrayer cette année. Elle allait tenir sa promesse, mais il ne fallait pas que les élèves abusent de trop non plus. Maintenant, il était l’heure que la soirée commence !

@Pseudo

Je suis joie ! Je peux enfin rp !

Awful

Bienvenue à Gargoule !

Mini-Event #1

Devenir prof'... Elle se demandait parfois si elle y avait bien réfléchi avant d'en être arrivée là. Elle se rassurait en pensant que le hasard n'existait pas et qu'elle se trouvait sans doute où elle devait être à ce moment de sa vie. Mazélie avait tout quitté, un appartement à Paris, sa carrière de médicomage et ses récents amis, au profit d'un poste de professeure de potions dans une académie de magie controversée. Ses deux entretiens avec le directeur s'étaient plutôt bien passés, malgré sa remarque sur la tristesse qu'elle portait dans son regard. Heureusement, il était rapidement passé à autre chose et elle n'avait pas dû se justifier.

Elle était arrivée au château il y a trois jours, puisqu'elle comptait s'y installer. Elle ne connaissait pas bien la région, n'y ayant jamais mis les pieds auparavant, si ce n'est pour ses entretiens. Pourquoi donc le château plutôt qu'un appartement à Glaiv-de-Sûl ? Tout d'abord pour une raison pratique. Les appartements des professeurs sont meublés et il n'y a plus qu'à arriver avec sa malle ou sa valise pour y emménager... C'est ce qu'elle avait fait avec non pas une, mais deux malles remplies de vêtements et autres bricoles. La seconde raison était que Mazélie comptait sûrement emménager ailleurs plus tard, lorsqu'elle connaitrait assez les environs pour se faire une idée d'où. Pour sa première année à Gargoule, elle avait choisi la facilité. Il était inutile de se rajouter des démarches et un stress supplémentaires.

Sa première journée avait été faite de la visite du château, de la rencontre de quelques professeurs déjà présents et de rangement. Sa seconde journée, elle était retournée à Paris pour passer une journée entre mère et fille et fêter son embauche. Quant à la veille, elle avait repris ses cours de Beauxbâtons et s'était organisée jusqu'à pas d'heures pour réaliser le programme le plus adapté pour les classes auxquelles elle enseignerait. Dans ce genre de situations, le café était son meilleur ami.

Ce matin, alors qu'elle comptait faire la grasse matinée, elle avait reçu un coup de fil moldu de la part de son père. Suite à cet appel, elle transplanait jusqu'au Château Beauvarlet dans le sud-ouest de la France, pour le rejoindre. Il avait besoin d'elle pour réorganiser ses affaires. Ce fut d'ailleurs l'occasion de passer aux écuries et de monter Tigresse en début d'après-midi. Elle y avait réfléchi auparavant et aurait aimé trouver des écuries à Glaiv-de-Sûl afin d'avoir sa jument auprès d'elle. C'était également ajouté à sa liste de choses à faire. L'année n'avait pas encore commencée qu'elle était presque débordée. En discutant avec son père, elle s'était néanmoins rendue compte qu'elle serait bonne dans ce qu'elle ferait. Elle aimait ce qu'elle faisait et surtout, elle avait toujours aidé les autres dans son domaine. Elle avait le cœur sur la main et voulait bien faire.

Lorsqu'elle transplana à nouveau jusqu'à l'académie, il lui restait un peu plus d'une heure avant la cérémonie. Elle n'avait pas vu le temps passer et dû se hâter de rejoindre ses appartement pour se préparer. Elle n'allait pas être en retard, mais elle ne serait pas en avance non plus. Habillée d'une tenue à la fois professionnelle et décontractée sous sa robe, elle descendit jusqu'à la grande salle où tout le monde était sans doute déjà présent. Un grand nombre de regards se posa sur elle jusqu'à ce qu'elle atteigne la table des professeurs. Souriante, elle salua ses collègues dont la plupart lui étaient inconnus, puis s'assit juste avant que le dernier d'entre eux ne fasse son apparition. À présent il ne manquait plus que le directeur.

Elias Feudeymon avait fait sa grande entrée, qui en avait fait sourire plus d'un. Il avait fait son discours de bienvenue et laissait la place aux professeurs afin qu'ils se présentent. Mazélie attendit qu'il lui donne la parole juste après avoir fait son éloge. Il avait dores et déjà mentionné son identité, son ancienne école et son ancien travail. Il y avait déjà cela de moins à faire. Elle se leva et balaya la grande salle du regard. Elle ne put s'empêcher de sourire de manière amusée à la réaction de certains élèves. « Je vous remercie. Bonsoir à toutes et à tous. Je vous souhaite la bienvenue pour cette nouvelle année à Gargoule. Vous pouvez m'appeler Mademoiselle ou Professeure Beauvarlet. Comme notre directeur l'a mentionné, je serai l'une de vos nouvelles professeures de potions cette année. » Mazélie avait été calme et pour être honnête, avait réussi à montrer son assurance. Elle se rassit ensuite et sourit à ses collègues dont l'une semblait fort étonnée de la voir. Et bien cela était réciproque.

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Bienvenue à
Gargoule

feat. Everyone

Ce fut l’ombre grandissante qui lui indiqua en premier que quelqu’un était en train de s’approcher de là où il était assis dans l’herbe avec Jean-Loup, observant avec un désespoir montant l’armada d’items en tout genre qui s’étaient répandus autour de lui. Rien d’embarrassant soudainement à la vue de tous, heureusement, mais l’idée de devoir non seulement tout récupérer, mais en prime d’avoir à tout remettre dans le sac avant que les intendants ne viennent chercher leurs bagages était loin de lui faire envie.

Liang ne pouvait même pas demander de l’aide à son meilleur ami, qui en avait déjà fait bien plus que nécessaire et était toujours en train d’attendre la bouteille d’eau qui avait, semblait-il, décidé de se faire la malle. Vraiment, parfois, il ne savait pas ce qu’il ferait sans lui, comment est-ce qu’il arriverait à fonctionner sans Jean-Loup, et n’était-ce pas une pensée presque terrifiante en-soi.

Il aurait sans doute continué de se morfondre intérieurement si l’ombre en question ne leur avait pas soudainement adressé la parole. Levant les yeux, encore et encore et encore, Liang finit par poser son regard sur un sourire familier qui était ancré sur un visage qui l’était encore plus.

-Rigel, oh my god, you’re a savior, 1 dit Liang en se saisissant de la bouteille que son ami était en train de lui tendre avec toute la reconnaissance qu’il était capable de projeter malgré son épuisement.

Essayant d’ouvrir la bouteille - il ne savait qui pas l’avait fermé pour que le bouchon soit aussi serré, mais ce n’était certainement pas lui -, il abandonna bien vite, se contentant de la balancer suffisamment près de Jean-Loup pour que ce dernier puisse la récupérer, lui envoyant un ‘ah, pardon!’ lorsque celle-ci manqua de lui tomber sur la tête. Puis c’est sur le dos qu’il s’étala, un bras sur les yeux et l’autre tendu vers la direction approximative du troisième année.

-Rigel, faut que tu m’aides à me relever, fit-il d’une voix plaintive, agitant mollement son bras vers lui. C’est horrible, je pense que tous les muscles de mon corps se sont liquéfiés, et si tu m’aides pas, je vais pas arriver à bouger. C’est ça que tu veux, Rigel? Que je me dessèche et me ratatine en prenant la poussière dehors? Parce que je te le dis, je vais encore être là l’an prochain, et quand les petits nouveaux vont demander aux anciens élèves pourquoi il y a une gargouille qui traîne sur la pelouse devant l’école, on va leur répondre ‘oh, ça? C’est un ancien élève de Gargoule, mais il a pas survécu l’arrivée, le pauvre’. Puis, laissant tomber son bras - il n’avait plus assez de force pour maintenir la position -, il tourna légèrement la tête pour envoyer un regard presque coupable vers son meilleur ami. Il espérait vraiment que l’autre savait à quel point il appréciait tout ce qu’il faisait pour lui. Je demanderais bien à Jean-Loup, mais lui aussi, je pense qu’il est en train de rendre l’âme, et c’est quelque chose qu’on ne peut pas se permettre.

Une seconde de silence, puis une deuxième, comme pour lui laisser la chance d’absorber ce déluge de paroles.

-Oh, oui, si tu pouvais nous aider à ramasser tout ça, aussi, ça serait très apprécié.

Ah, il savait qu’il y avait une raison pour laquelle il avait décidé de garder Rigel à ses côtés, ne put-il s’empêcher de penser alors que, quelques instants plus tard, il était assis à sa droite à la table des Dandeloups, sa tête posée contre son épaule et Jean-Loup installé en face de lui alors qu’ils attendaient qu’Elias Feudeymon daigne enfin faire son apparition. Et si Liang en profita pour fermer les yeux un peu trop longtemps et s’endormir pour une douzaine de minutes, et bien, ça lui évita d’avoir à subir l’impatience grandissante qui était sans doute en train de monter en ses amis, qui étaient loin d’être reconnu pour leur patience légendaire.

Faire un peu plus attention à ce qui se passait autour de lui, toutefois, aurait pu le sauver de son réveil en sursaut, le coeur battant à la chamade lorsqu’un Sonorus avec suffisamment de décibels pour lui percer les tympans le tira brutalement de sa sieste intempestive. Dans sa surprise, il se redressa un peu trop vite dans sa chaise, manquant de s’écraser par terre et se sauvant de justesse de la catastrophe. Le tout en un vacarme qui passa presque inaperçu devant le spectacle qu’était le directeur de Gargoule, semblant incapable de gérer le volume de son propre sort, et Jean-Loup qui, à la surprise de personne, était en train d’applaudir son arrivé comme s’il avait une bonne douzaine de paire de mains à sa disposition au lieu d’une seule.

Ça ne l’empêcha toutefois pas de remarquer la tenue des plus particulière que portait leur directeur, celle-ci brillant de par son absence du côté extravagant qu’on avait l’habitude de retrouver chez le sorcier en question.

Tenue qu’il dévisagea d’un regard empli de jugement lors de l’entièreté du discours d’Elias, même s’il ne manqua pas de porter une attention toute particulière à ses paroles. Il fallait dire que, même si c’était sa seconde année à Gargoule, à son arrivé l’automne précédent, il avait été bien en peine de comprendre ne serait-ce qu’un seul mot qui s’était échappé de la bouche du directeur.

-What the hell happened to his outfit, murmura-t-il à l’intention de ses deux amis entre la fin du discours de Feudeymon et l’instant où le professeur de Défense Contre les Forces du Mal prenait la parole, lui aussi pour une fois vêtu d’une tenue bien trop appropriée pour l’occasion. Screw that, what happened to everyone’s outfit? 2

Et dire qu’il avait prit la peine de choisir avec soin non seulement la tenue qu’il portait pour la Cérémonie de Répartition, mais celle de son meilleur ami également, alors que les deux membres du personnel chez qui on aurait normalement pu s’attendre à une pareille dédication se pointaient avec quelque chose d’aussi… ennuyant.

Mais c’est qu’il allait crouler sous le poids de la déception, ce soir.

Une déception qu’il ravala bien vite lorsqu’il remarqua une tête particulière apparaître au-dessus de la table des professeurs. Hortense, enseignante en Soin aux Créatures Magique et, plus important, à ses côtés...

-Oh mon dieu, Jean-Loup, lui envoya-t-il sur un ton de voix qui était définitivement trop élevé au vu des circonstances alors qu’il s’étendait de tout son long sur la table, lui saisissant le poignet afin d’attirer son attention. C’est Emet, regardes!

Peut-être que cette soirée n’allait pas entièrement sombrer dans un état de perdition total, au final.

Puis, après le message de bienvenue des têtes déjà connues, quelques paroles de la professeure de Potion, fraîchement arrivée à Gargoule. Il ne savait pas si elle allait s’occuper de sa classe, n’ayant pas encore reçu son horaire pour les cours de l’année à venir, mais si c’était le cas, il espérait qu’elle allait être aussi sympathique qu’elle le semblait au premier abord.

Au moins, les discours des enseignants avaient tous ce petit quelque chose qui ravivait cette ferveur de se rassoir sur les bancs d’école et se remettre aux cours, une denrée souvent bien rare lors des retours en classe. Et c’est avec l’enthousiasme qu’ils méritaient qu’il applaudit à la fin de chacune de leur présentation, à savoir plus fort que la majorité de ses comparses, mais avec bien moins de verve que son meilleur ami avait démontré devant l’apparition de Feudeymon.

_______
1. Rigel, oh mon dieu, tu es un sauveur.
2. Mais qu’est-ce qui est arrivé avec ses vêtements? En fait, oubliez ça, qu’est-ce qui est arrivé aux vêtements de tout le monde?

Septembre, 2021

code couleur: #009999

artemis

*Tableau inventaire*	1
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Allohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Lumos
6	Nox
7	Recurvite
8	Reparum
9	Riddikulus
10	Wingardium Leviosa
11	Charme de Remplissage
12	Incendio
13	Tergeo
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Potion d'aiguise-méninges
2	Potion d’amnésie
3	Philtre de confusion
4	Potion d'Enflure
5	Vapeur de fatigue
6	Remède contre les furoncles
7	Herbicide
8	Potion de ratatinage
9	Potion de Babillage
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*Tableau inventaire*	1
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Allohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Lumos
6	Nox
7	Recurvite
8	Reparum
9	Riddikulus
10	Wingardium Leviosa
11	Charme de Remplissage
12	Incendio
13	Tergeo
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Kanarpalmus
6	Lumos
7	Molliare
8	Nox
9	Recurvite
10	Reparo
11	Riddikulus
12	Wingardium Leviosa
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	P. d'aiguise-méninges
2	P. d’amnésie
3	Phil. de confusion
4	P. d'Enflure
5	Rem. contre les furoncles
6	Herbicide
7	P. de ratatinage
8
9
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60

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Sortilège
2	Sortilège
3	Sortilège
4	Sortilège
5	Sortilège
6	Sortilège
7	Sortilège
8	Sortilège
9	Sortilège
10	Sortilège
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Potion
2	Potion
3	Potion
4
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8
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60

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Appare Vestigium.
2	Avada Kedavra.
3	Confringo²
4	Désillusion
5	Endoloris
6	Homomorphus
7	Imperium
8	Incarcerem
9	Legilimens
10	Magicus Extremo
11	Oubliette
12	Spero Patronum
13	Protego
14	Repulso
15	Revelio
16	Sectumsempra
17	Silencio
18	Sortilège Informulé
19	Stupéfix
20	Têtenbulle
21	Glisseo
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60

*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Potion de Babillage
2	Philtre de Mort Vivante
3	Essence de dictame
4	Potion exstimulo
5	Amortentia
6	Polynectar
7	Felix Félicis
8	Veritaserum
9
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