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magiques

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@Everyone

Si un sourire s’était installé sur ses lèvres à son insu, voilà que Jean-Loup avait vite déchanté; il n’avait pas vu Feudeymon réintégrer la salle, et c’est avec horreur qu’il entendit la colère dans sa voix. Déstabilisé, il se retourna trop vite; frappa Rigel avec son plat de présentation, par mégarde, avant de glisser en bas du banc et de se retrouver cul-premier sur le sol, écrasant du même mouvement la côtelette de porc qu’il avait deflect un peu plus tôt. Il tiqua au choc, mais sommes toute il ne s’était pas trop fait mal. Peu désireux qu’il était d’attirer plus l’attention sur lui, voilà qu’il rampait sans plus de cérémonie entre le banc qu’il venait de quitter et la protection de la table, où il s’en allait mourir de honte avec Liang. Même de là, il ne manqua pas une seule de paroles du Directeur, qui semblait avoir déterminé que le Professeur Watson n’avait pas lésiné sur la punition à offrir -et pourtant Jean-Loup, lui, l’aurait prise sans broncher, mais après c’était pas lui qui avait un mois de colle à passer avec les concierges dans ce scénario-là! Après, à quoi pouvait-on s’attendre d’autre côté fermeté, d’un professeur anciennement Aurore?

Jean-Loup ne se rendit pas tout de suite à son siège; plutôt il resta sous la table, ses genoux repliés vers son torse alors qu’il lui semblait peiner à respirer, et le regard suppliant qu’il envoyait à Liang en disait long sur son état. Oui, c’était vrai, ça avait toujours été comme ça. Si Jean-Loup pouvait prendre les remontrances et autres corrections sans ciller, il avait toujours eu du mal avec les éclats de colère de la part des adultes, surtout de ceux dont l’opinion lui importait. Ça avait été comme ça depuis que, petit, on l’obligeait à aller vivre avec son père, ne serait-ce que quelques jours, un homme dont le manque de patience envers les enfants était légendaire. Voilà que le petit Loupiot posait ses mains sur ses oreilles, fermant les yeux en tentant de calmer sa respiration; ça lui prendrait un bout, mais Friponne, toujours aussi assidue au travail, s’était déjà rendue à son côté, se posant tout contre lui puisque ses mains étaient occupées.

Il n’arrivait à savoir ce qui était le pire pour son moral; la colère de Rowann, qu’il ne pouvait s’empêcher de savoir également tournée contre lui, ou celle du directeur. Comparé à cela, le châtiment choisi par le professeur Watson lui semblait léger. Parce qu’une fois subit, il vous laissait avec le sens d’avoir au moins remis les pendules à l’heure, d’avoir payé votre dette. Mais Feudeymon et Rowann, eux, il devrait se rappeler la honte, et la peur, à chaque fois qu’il les croiserait, jusqu’à sa prochaine bêtise faite. Car si le début de l’année était quelconque indication du reste, c’était que malgré toutes ses bonnes volontés, il se mettrait quand même dans la merde, de manière phénoménale. Enfin; moins que ce William, quand même. Mais l’autre venait de débarquer, alors que lui… lui, il était presque un adulte! Plus qu’un petit mois avant ses dix-huit ans. Quelle était son excuse?

Et pourtant, se dit-il, et ça le calma un peu, il ne pouvait regretter tout ça bien longtemps. Après tout il l’avait fait en sachant qu’il se ferait gronder, par l’un ou par l’autre. En sachant que c’était mal – mais il s’en serait voulu plus encore de ne pas écouter la requête de son meilleur ami. Sa respiration se fit plus calme, et lorsqu’il ouvrit à nouveau les yeux il pu apercevoir le spectacle des tâches qui disparaissaient et des assiettes qui reprenaient leur place comme si de rien n’était. Les battements de son cœur qu’il pouvait entendre dans ses paumes finirent de l'apaiser, et, poussant un gros soupir avant de sécher quelques larmes rebelles, voilà qu’il émergea de sous la table sans dire mot; dans son assiette, telle qu’il l’avait laissée, il y avait encore quelques sablés, aussi s’attela-t-il distraitement à les finir. Liang, lui aussi, était sorti de sous la table, et il lui offrit un pâle sourire pour lui indiquer que la crise était passée aussi vite qu’elle était arrivée.

Est-ce que… après manger, est-ce qu’on va voir Rowann? Il a pas l’air très content… fit-il d’une voix qui peinait à se faire entendre par-dessus le brouhaha, bien que calme, qui s’élevait à nouveau dans la grande salle.

*sobs* Jean-Loup glisse, frappe Rigel, tombe sur son cul, puis va se cacher sous la table pour chialer un peu (tel le gamin sensible qu'il est) puis ressort et pose une question à ses amis Dandeloups

selkie

Bienvenue à Gargoule !

Bien, les professeurs se décident enfin à agir, ou plus précisément deux d'entre eux mais plus important… Où est passé Elias ? Ce n’est pas dans son style de disparaître en plein milieu du banquet. De se mettre en noir non plus d’ailleurs. C’est inhabituel, assez pour que j’ai l’idée d’en prévenir mes parents… Enfin, j’y pense, quand je ne suis pas en train de continuer à Recurviter les saletés qui m'entourent.

Quand le directeur revient, c’est le calme plat dans la salle, parfois un peu troublé par quelques larmes et reniflement. Je crois que je n’ai jamais vu Elias aussi énervé non plus… Et cela me semble encore plus louche. Quelqu’un lui aurait-il fait quelque chose ? Subit quelque chose ? Non, c’est impossible. Je le saurais sinon. On m’en aurait prévenu… Surtout si ça venait de “là”.

Le calme revenu, je repositionnais la table comme il se doit, tout comme les bancs. Je vérifiais que c’était bien tout propre avant d’oser m'asseoir de nouveau dessus mais je refusais dorénavant de toucher à la vaisselle ou aux plats que certains avaient ramassés et déposés sur la table. Mon regard en profitait plutôt pour chercher dans la salle si j’étais le seul à me poser des question sur cette rentrée et sur notre Directeur mais il y avait surtout des personnes pleines de culpabilité ou rageur d’avoir subi une tel infamie. Venant des plus jeunes, je peux comprendre, mais des plus vieux, moins, surtout ceux qui, comme moi, suivaient le cursus Auror. Etais-je vraiment le seul à trouver tout ça suspect ? Hum…

Mon regard est reparti sur la table des professeurs, les observant attentivement. De toute façon ce n’est pas comme si j’avais autre chose à faire qu’enquêter visuellement maintenant que la nourriture était gâchée et puis ce n’est pas comme si j’avais d’autre personne avec qui parler de mes soupçons.

Résumé : Louis nettoie la table, le banc et se rassois sagement (mais il se pose des questions sur Elias)

Codage par Libella sur Graphiorum

1er septembre 2021 | Avec Gargoule

Trois rentrées des classes n’ont pas éteint la flamme ardente des ambitions titanesques d’Okal Ndigwa. Elle a passé l’été à squatter dans des lieux miteux du Paris Sorcier pour faire entendre la voix des plus faibles. Elle n’a pas lésiné sur sa santé en étant de toutes les manifestations, même les plus dangereuses face aux Puristes. Depuis son retour dans la forêt de Brocéliande, le monde lui paraît bien fade, trop… calme. C’est qu’elle a besoin d’actions et de réactions, pour vivre, ou plutôt, survivre.

Plongée dans ses pensées, Okal ne fait pas bien attention à ce qui l'entoure, une nouvelle rentrée est symbole de nouvelles têtes. De potentiels nouveaux problèmes ou peut-être bien des recrues de choix. Sa cape aux couleurs de Griffdecoq met en valeur sa peau d’ébène et ses bijoux multicolores. Ce soir, elle s'est exceptionnellement maquillée et a assorti ses paupières aux couleurs de sa maison. Un petite gestion de bienvenue pour les nouvelles têtes, même si ses préoccupations sont bien lointaines.

Elle a le journal du jour sous le coude et les articles antisémites et focalisant leur point de vue sur les Puristes ne manquent pas. Elle boue de l’intérieur face à ce ministère bien trop mou à son goût. La vision d’Elias Feudeymon a le don de l’énerver d’autant plus, un mec richissime qui fait genre en fondant une école progressiste mais qui n’en branle pas une dans la vraie vie. Vraiment, ça l’a dépasse. Elle, si elle avait du pognon, tant d’idées lui viennent en tête, des trucs dingues, mais des projets aussi vite avortés qu’ils n’ont pas les fonds nécessaires.

Okal fulmine dans son coin jusqu’à la présentation des nouveaux professeur.e.s. Elle découvre leur existence et hoche la tête d’un air entendu, elle n’est jamais contre les nouvelles têtes, tant que celles-ci acceptent ses projets. Il faudra qu’elle prenne le temps de les sonder un peu, pour voir si elle doit tout de suite s’en faire des ennemis ou préférer patienter pour les avoir de son côté. Viennent ensuite les nouvelles bouilles, un grand blond et un petit brun rejoignent les rangs des Griffdecoq, sous les applaudissements mesurés d’Okal, qui ne se mouille pas trop.

Le banquet s’ouvre et Okal pioche quelques légumineuses par-ci, par-là. Elle n’a pas très faim de toute façon. Bientôt, la grande salle tourne à la bataille de nourriture générale, dans d'autres circonstances elle aurait pu être la première à riposter, mais, ce soir-là, elle reste taciturne. Les mets volent sans la toucher, personne ne semble vouloir s'en prendre à elle, tant mieux. Son attention est captée par un professeur qui semble vouloir rétablir l'ordre à coup de punitions générales, elle soupire, les années passent et ils ne comprennent toujours pas leur avantage psychologique face aux élèves. C'est déplorable. Finalement, Feudeymon intervient et les choses se calment, Okal reprend son repas.

Vivement qu'on en finisse pour qu'elle puisse aller se reposer.

Résumé:

C y a l a n a

MINI EVENT#1

IV – LE GRAND REPAS

Le calme était vite revenu, et tout s'était réglé avec une exactitude appréciable. Même les professeurs avaient fait preuve d'un silence religieux après l'intervention pour le moins glaçante du directeur. Il fallait bien avouer qu'on ne l'avait que très rarement vu dans cet état – et c'était une pensée sans doute valable pour toute la soirée qui venait de s'écouler… On lui demanderait certainement dans les jours à venir s'il n'était pas malade ou si quelque chose le tracassait… Il répondrait à la négative à chaque fois, et s'emporterait même un peu devant cet affolement soudain, cette inquiétude pressante. C'était Elias Feudeymon ; il détestait qu'on s'immisce dans ce qu'il jugeait être son intimité. Ses secrets, ceux qu'il cachait au plus profond de son être impénétrable et que rien ni personne n'était parvenu à déceler.
Oui, Feudeymon était un être mystérieux – peut-être un des sorciers les plus mystérieux de son temps, d'ailleurs –, mais c'était quelque part ce qui faisait toute sa personnalité, ce charisme qui avait construit sa renommée internationale, outre sa puissance, bien sûr, qui n'était pas à négliger.

Tout cela pour dire que tout le monde se tint tranquille après son intervention. Plus un cri, plus une exclamation plus haute que le léger bourdonnement général. Lorsqu'il avait levé le ton, certaines gargouilles étaient réapparues, et leurs murmures avaient déferlé dans toute la salle comme un roulement de vague, un orchestre brutal et assourdissant de cuivres… Et désormais, il n'y avait plus que cette douce mélodie de fond, qui accompagnait les conversations tranquillisées des élèves ; et Feudeymon, assis à sa place, entouré de son équipe enseignante, observait tout ce beau monde d'un œil vide et sombre.
Langlois lui proposa bien un verre de vin, mais il le refusa catégoriquement, le regard fixe, ailleurs.
Décidément, le directeur était loin, bien loin de son école, ce soir-là.

Après les plats, qui s'étaient évanouis en un clin d'œil des tables, laissant les nappes immaculées derrière eux, les desserts firent leur entrée par la grande ouverture. Gâteaux dansants, pièces montées de choux à la crème, coulants au caramel, fraisiers, forêts noires, confiseries et chocolat… Il y en avait pour tous les goûts. Et tout le monde, bien sûr, s'en délecta.
Lorsque chacun en eut assez, que tout le monde se trouva repu, la salle se vida en quelques secondes de ses restes, et un brouhaha entêtant s'éleva de nouveau, résonnant contre les murs et réveillant Feudeymon de ses rêveries fantasques.
Il tapa dans ses mains et émit ainsi un claquement sec qui atteignit sans peine le fond de la salle, et toutes les têtes se levèrent d'un seul homme parcouru d'un frisson d'effroi.
Mais cette fois-ci, le directeur avait retrouvé sa voix douce et suave ; un instant, chacun crût avoir devant soi le vrai Feudeymon, celui connu pour sa gaité et son éloquence :

▬ Bien, bien. Il se fait tard, les enfants ! Il est temps de nous dire bonne nuit et de rejoindre nos quartiers. Mesdemoiselles et messieurs les préfets, je vous demande de bien vouloir guider les premières années dans leur découverte du château et surtout de leurs dortoirs respectifs. Je suis absolument certain que vous vous y sentirez à votre place en un clin d'œil. En attendant…

Il se leva avec la grâce qui l'avait toujours caractérisé, contourna lentement la grande table d'ivoire… Les professeurs firent de même, se massant autour de lui alors qu'il continuait d'avancer dans le couloir principal, au milieu des élèves qui avaient quitté leurs chaises les uns après les autres, les yeux rivés sur cette figure à la fois sombre et éclatante, qui imposait le silence chaque fois qu'elle prenait la parole :

▬ En attendant, reprit Elias, que votre nuit soit douce, tissée de rêveries et de merveilles… Nous en avons bien besoin en cette nouvelle année. Attendons toujours la nuit pour dire que le jour a été beau…

Sa dernière phrase, comme une sentence prophétique déchirant le silence, s'accompagna d'un decrescendo dans les graves qui réveilla le petit grain cassé de sa voix… Pour ne devenir qu'un croassement guttural, alors que ses robes noires, piquées d'étoiles, parurent l'envelopper d'un voile abyssal avant de se métamorphoser en un plumage d'un ébène profond, dont chaque plume brillante, parfaite, donnait de l'allure à cet oiseau qui s'éleva dans les hauteurs de la grande salle pour esquisser une nouvelle danse macabre avant de se précipiter à l'extérieur de la pièce et de s'évanouir…

Le brouhaha reprit de plus belle, plus fort que jamais, et chacun, guidé ou non par les préfets, quitta à son tour la Grande Salle pour rejoindre la chaleur des draps tant fantasmée en ce début de Septembre frileux…

Nous y voilà ! thé

la dernière – et courte – étape de ce premier event coeur

d'abord un graaaand merci à vous d'avoir autant participé ; sincèrement, cela nous a fait chaud au cœur catheart

on espère bien sûr que l'ensemble de ce rp général vous aura plu, que c'était sympa malgré la simplicité de l'organisation et de l'évènement reve

en tout cas, nous, on a adoré vous lire, surtout que vous posts sont tous d'une qualité irréprochable.

Bien sûr, vous pourrez répondre à cette dernière étape libre pour clore votre participation à ce premier event love

donc tout n'est pas encore fini ! Maaaais on y est presque, et ouais, en tant qu'admin, ça fait quelque chose de voir le premier rp général se finir en beauté ! owi

Bref ! Je ne m'étends pas plus, et espère que vous continuerez de nous suivre dans nos petites folies intermittentes hihi

peut-être que nous ne serons pas présente autant que nous le voudrions, mais le cœur y est, on vous aime à la folie, et nous allons faire de notre mieux pour rentre ce forum sympathique, chaleureux et actif malgré nos IRL chargées :happyghost:

Vous pouvez compter sur nous ! pumpkinsparkle

L'event connaîtra donc son glorieux clap de fin le 1er octobre à 00:00 comme prévu !
Vous pouvez d'ores et déjà le compter et parmi vos rps terminés et comme une participation à un event dans vos déclarations de fin de mois !

Plein de jus de citrouille pumpkinlol

1er septembre 2021 | Avec Gargoule

Bientôt, les plats principaux disparaissent et la question demeure encore : que fait-on de tous les restes ? Pourquoi l'opulence reste-elle de mise alors qu'un plat par personne ferait tout aussi bien l'affaire ? Des questions qu'elle n’a encore jamais posées en cuisine. Car, les combats ne manquent pas et le gâchis de nourriture préfère les Miss Magic à sa personne. En somme, elle est trop fière pour ça. Des monceaux de desserts parviennent sur les tables et Okal en est écœurée. C'est trop, tout est lourdingue, crémeux et ça lui donne envie de vomir. Elle n'a pas envie de participer à cette sombre mascarade, pas ce soir. Il y a des jours où ça ne l'effleure guère et d'autres où elle ne remarque que toutes les problématiques que cela peut engendrer. Ce soir, elle est irrécupérable.

La jeune femme regarde en biais ses camarades de maison engouffrer d'immenses part de gâteaux, accumuler les cookies sur le bord de l'assiette ou se resservir d'une crêpe supplémentaire. Elle leur lance des œillades mauvaises en sachant que ce n'est pas leur faute. Si la politique de l'école était autre, iels mangeraient bien ce qu'on leur servirait. Mais Poudlard est un tel exemple… comprenez.

Avec un soupir, elle observe le directeur qui ne semble pas s'émouvoir de toutes ces problématiques. Néanmoins, son regard est lointain, perché dans le vide. Lui non plus, n'est pas bien présent ce soir. Cela a le don d'inquiéter Okal, il a probablement des informations qu'elle n'a pas et de là à savoir ce que ça peut bien vouloir dire…

Oublié le gâchis et les desserts dégoulinants, la voici entièrement focalisée sur Elias Feudeymon et chacun de ses gestes. Elle plisse les yeux mais le directeur est bien difficile à décrypter. D'autant plus qu'il se remet à discourir et se reprend pendant au cours de son élocution. La Griffdecoq n'a pas le temps de l'observer plus longuement puisqu'il profite de ce point final de la cérémonie pour se transformer en corbeau et s'envoler par les hautes fenêtres.

Frustrée, Okal se lève d'un coup d'un seul, elle n'a pas besoin de préfet pour être conduite à son dortoir. De plus, elle connaît des chemins transversaux qui la feront arriver plus rapidement. Moins classieux que le chemin habituel mais plus pratique et moins encombré. En moins d'un quart d'heure, elle est devant la gargouille des Griffdecoq. Par chance, la Matrone est de bonne humeur et Okal lui glisse un seul compliment pour qu'elle la laisse entrer.

Par habitude, elle retire ses chaussures et se glisse à petits pas dans les escaliers fleuris qui mènent à son nouveau dortoir. Rien n'a bougé dans la salle commune et le doux sentiment d'être rentrée chez soi la comble.

Résumé:

Gargoule

bienvenue à Gargoule !

RENTRÉE 2021 — 1er Sept

Si la rentrée scolaire sonnait comme un glas pour certains élèves, elle rimait avec délivrance pour Kazimir : le foyer Rosenberg n’étant qu’une sorte de maison de vacances où il pouvait dormir toute la journée, rêvant déjà de retrouver le confort de la masse d’élèves de Gargoule. Les vacances s’étaient pourtant bien passées et il avait même revu un cousin, un certain Ciaran Rosenberg qui appartenait à la branche anglaise de leur famille — une branche si lointaine qu’ils ne s’étaient vu que deux fois depuis la naissance de Kazimir, ses parents n’étant tout deux pas très attachés aux racines familiales. La rencontre l’avait fait réfléchir ; l’homme, ingénieur pour les balais magiques, avait tout de la détermination et de l’ambition du jeune adulte qui vient de se lancer dans la vie active.
Lui, n’avait que la radio et quelques notes moyennes, un futur si flou qu’il avait abandonné l’idée d’y mettre des contours — il n’avait pas grandement essayé, et sa dernière année avant l’université enfonçait le clou de son indécision.

La réflexion n’avait pas duré. Comme à son habitude, Kazimir avait voilé ses doutes d’une nappe d’insouciance et entrait à Gargoule avec l’âme d’un nomade, cette année encore. Si les vacances s’étaient bien passées, le quotidien à Gargoule était bien plus intéressant, aux yeux de Kazimir, et il y avait tant d’élèves qu’il savait qu’il aurait de nouvelles rencontres à faire.
Pour l’heure, il s’était immergé dans l’ambiance si particulière de l’école de magie en prenant le bus magique et avait salué ses connaissances avec la jovialité dont il savait faire preuve. Ses échanges tenaient de la superficialité de ses relations ; quelques commentaires sur la rentrée, des éclats de rire, des anecdotes lancées par ci par là sur des vacances qui passèrent bien trop vite pour beaucoup d’élèves. Et si Kazimir n’était pas un grand randonneur, il appréciait la promenade qui les menait jusqu’à l’école : l’idée que, pour une fois, l’un de ses voyages l’emmenait quelque part — un point précis, pour lui, pas pour ses parents — était plus que galvanisante.

Le château de l’école de Gargoule était bien autre chose que les petites maisons françaises que Kazimir avait vu lors de son voyage pour arriver jusqu’à Glaiv-de-Sûl. C’était impactant, il parvenait à extirper l’air des poumons, et on oubliait facilement de les remplir à nouveau.
— J’avais oublié à quel point c’est grand, il fit remarquer, plus pour lui que pour quelqu’un d’autre, ses paroles furent balayées par un brouhaha incessant, ponctué d’exclamations en tout genre.
Les pas du sorcier le guidèrent à une table familière, celle de la maison du Gévaudan ; les Dandeloup, avec lesquels Kazimir partageait beaucoup de sa personnalité, bien qu’il n’en avait pas l’impulsivité réputée.

Le moment que le suédois préférait était celui de l’arrivée des premières années. Leurs visages tantôt émerveillés tantôt intimidés lui rappelaient sans cesse les émotions indescriptibles qu’il avait ressenti en arrivant pour la première fois dans l’école — cette impression d’être si insignifiant, à côté des piliers gigantesques. Mais les piliers n’étaient pas les seuls à être remarquables : l’exubérance d’Elias Feudeymon avait de quoi marquer les esprits, et cette année encore son entrée se fit avec personnalité. C’était dire : Kazimir, qui ne parvenait jamais à écouter les discours jusqu’à la fin, parvenait à maintenir son attention sur les mots du directeur jusqu’au point final. Puis, ce fut le tour de Mère Gargoule, qui marquait elle aussi la rentrée de son empreinte si… particulière. Kazimir l’appréciait bien — il fallait beaucoup pour qu’il détesta quelqu’un — mais il n’avait jamais tenté d’entamer quelconque conversation avec elle. Les noms défilèrent, Kazimir cru en reconnaître un mais la pensée vogua dans l’oubli aussi rapidement qu’elle s’imposa à son esprit

Arriva l’heure du repas. Kazimir, affamé — autant de nourriture que de conversations — ne tarda pas à se jeter dans les discussions, le nez dans son assiette. L’exubérance et la bizarrerie du directeur semblait être contagieuse, puisque les élèves de Gargoule avaient généralement quelque chose de…. particulier. Qui d’autre que ces sorciers pouvaient débuter une bataille de nourriture devant les professeurs ? Kazimir ne se posa pas la question bien longtemps, victime d’un des projectiles, il cria un « DANDELOUP ! » si forcé que sa voix se brisa sur la dernière syllabe, les cordes vocales refusant la pression qu’il leur imposait. Il ne se formalisa pas de ce craquement de voix et lança un croûton de pain sans même viser.
La guerre, déclarée sournoisement, fut rapidement adoucie par les professeurs. Contrairement à certains élèves, Kazimir ne remarqua rien, trop occupé à fixer du regard son assiette, les mâchoires serrées pour retenir ses bêtes ricanements.

***

Enfin, vint un autre moment qu’il attendait avec hâte : le retour dans les dortoirs. Levant son bras, tourné vers les premières années, il les héla d’un « Oyez, oyez, les Dandeloups, c’est par ici » avant de s’éloigner dans la foule d’élèves comme une lanterne en pleine campagne profonde.
Son but était tout indiqué : les dortoirs. Il avait hâte d'y pénétrer, c'était toujours le moment qui lui disait « welcome home ». Il n'avait alors plus qu'à s'asseoir et à regarder ses camarades s'activer autour de lui, sans parler pour une fois, se baignant simplement dans la chaleur du lieu. Heureusement pour lui, lorsque il se présenta à l'entrée, il n'était pas le premier : s'il était seul, il parvenait difficilement à rentrer car la Gargouille de garde était toujours peu satisfaite de son manque de politesse. Cette fois, il put entrer, profitant des mots doux d'un autre Dandeloup à la Gargouille pour se faufiler sans se faire réprimander, et il s'élança sur un canapé dans un bond si peu gracieux, s'affala sur le divan en manquant d'éborgner un camarade à cause de la longueur de sa jambe. Les vacances étaient enfin terminées.

maître résumé a écrit:avant les "***" c'est juste de la narration inutile qui raconte le début de la soirée donc pas la peine de lire, à partir de ces *** c'est le paragraphe qui correspond à l'étape de l'event actuelle.
— kaz fait le porte-étendard en levant le bras parmi la foule pour guider les nouveaux Dandeloup jusqu'au dortoir (en fait il fait ça pour faire le pitre, parce qu'il est pas du tout en charge des première année)
— il profite que la Gargouille de l'entrée soit occupée par quelqu'un d'autre pour entrer dans la maison Dandeloup sans se faire gronder parce qu'il est pas poli et qu'il dit même pas bonsoir
— il bondit et s'affale sur le canapé, manquant de donner un coup de pied dans le visage d'un camarade par la même occasion.

C y a l a n a

Bienvenue à
Gargoule

feat. Everyone

Ce ne fut que lorsque le directeur eut terminé de nettoyer la Grande Salle d’un simple que coup de baguette magique que Liang se décida enfin à sortir de la protection sommaire mais néanmoins efficace qu’était le dessous de la table de sa maison. Suivant l’exemple de son meilleur ami, il se réinstalla sur sa chaise, envoyant un regard empli d’inquiétude en sa direction. Il espérait que ça irait, parce que pour l’instant ce n’était clairement pas le cas. Rien de réellement surprenant en soit, mais ça voulait simplement dire qu’il allait devoir s’assurer de lui remonter le moral du mieux qu’il le pouvait pour le reste de la soirée.

Ce qui était surprenant, toutefois, était sans conteste la réaction qu’Elias avait eu suite à la bataille plus que bordélique qui venait d’avoir lieu. Semblait-il que son humeur était tout aussi sombre et tempéreuse que les habits dont il avait choisis de se vêtir, le tout d’une façon qu’il ne se souvenait pas d’avoir vu l’année précédente.

Ça aurait pu être pire, pensa Liang alors qu’il jetait un rapide coup d’oeil en direction des Célénors, là où il se souvenait que l’instigateur de cette bataille de nourriture avait été réparti un peu plus tôt. Juste l’embarrassement presque palpable qu’il n’avait pu s’empêcher de ressentir à écouter les enseignants, l’autre première année qui avait décidé d’intervenir ainsi que Feudeymon avait été suffisant pour lui donner envie de se disparaître sous le carrelage de la Grande Salle, alors qu’il ne voulait pas imaginer comment le première année pouvait bien se sentir.

Il ne pouvait que croiser les doigts pour que ce dernier ne garde pas de trop mauvais souvenirs de la soirée; Liang n’avait pas apprécié que tout le monde se mette à jeter des plats dans tous les sens, mais tout de même. Pas la meilleure entrée en la matière lorsqu’on commence dans une nouvelle école.

Enfonçant un morceau de pain dans sa bouche - Jean-Loup avait pris la peine de le lui donner alors il devait le manger -, il hocha la tête quand son ami demanda s’ils devraient aller voir Rowann avant la fin de la soirée. Liang avait déjà voulu le faire avant qu’on l’ait si rudement interrompu, et s’il pouvait attendre jusqu’à demain, il ne voulait pas reporter la chose. Après un été entier sans le voir, il souhaitait au moins aller lui dire bonjour.

Toutefois, peut-être serait-il en effet plus sage d’attendre que le repas soit terminé; Liang ne voulait définitivement pas être l’étudiant surpris à se balader d’une table à l’autre après ce qui venait de se passer; il tenait à sa dignité, merci beaucoup.

Le reste du repas, Liang le passa à moitié affalé sur Rigel, mettant dans l’assiette de ce dernier tout ce qu’il n’avait pas envie de manger tout en grimaçant face aux concoctions parfois infâmes que le troisième année s’amusait à créer en mélangeant des sauces qui n’allaient définitivement pas ensemble juste pour le dégoûter. Le tout fut accompagné d’une demi-douzaines de complaintes dû au fait que Rigel avait définitivement grandi depuis la dernière fois qu’il l’avait vu et vraiment, comment est-ce qu’il pouvait bien lui faire ça? Cette trahison.

Puis enfin, le dessert arriva, et même si, à ses yeux, la sélection offerte n’était rien en comparaison de ce que Odette pouvait faire avec un peu de temps et une pincée d’imagination, ce n’était pas comme s’il allait dire non.

-Oh! s’exclama-t-il en se saisissant d’un cupcake - chocolat, la saveur favorite de son meilleur ami -, le coupant maladroitement en deux avant de lui tendre l’une des moitiés. Happy friendanniversary bro! Tu réalises, ça fait maintenant un an qu’on se connaît, le temps passe si vite, ajouta-t-il en essuyant une larme imaginaire, une main sur le coeur. L’an prochain, c’est toi qui va devoir fournir le dessert de célébration, et si tu oublis, je vais être incroyablement désappointé.

Quelques minutes plus tard, Liang décida qu’il n’y avait sans doute plus de risques d’attirer les foudres du directeur s’il quittait la table de sa maison. En se levant, il envoya un geste de la main vers Okal afin de lui signifier qu’il allait venir la voir au courant de la semaine pour prendre de ses nouvelles - un jour, il allait falloir que quelqu’un lui donne un téléphone, sérieusement -, espérant qu’elle allait arriver à le voir de là ou elle était assise à la table des Griffdecoqs. En chemin, il en profita également pour s’arrêter un court instant là ou Kazimir était installé un peu plus loin, lui laissant savoir qu’ils devaient absolument prendre un peu de temps - ce qui, dans leur langage à eux, signifiait probablement plusieurs longues heures - pour discuter de toutes les idées qu’il avait eu pour la radio durant l’été.

Et, comme il lui laissa savoir avant de le laisser retourner son assiette, il avait eu beaucoup de temps pour penser.

Puis c’est à la table des Célénors qu’il se dirigea avec Rigel et Jean-Loup, se saisissant d’une chaise vide pour la caser sans avertissement entre Rowann et son voisin.

-Rowann, oh my god, ça fait tellement longtemps que je t’ai pas vu, je sais pas comment j’ai fait pour survivre tout mon été sans une seule minute en ta présence. Oh! Et merci pour toutes les recommandations musicales, tu m’as vraiment sauvé de l’horrible ennui des deux derniers mois. Ah, et est-ce que ça va? lui demanda-t-il en fronçant les sourcils, le détaillant de la tête aux pieds. J’ai entendu professeur De Montaigu mentionner que tu devais peut-être aller à l'infirmerie? Qu’est-ce qui c’est passé? Et la réponse est mieux de ne pas être ‘quelqu’un s’est amusé à lancer des couteaux partout’ parce que sinon, je ne serai plus responsable de leurs actions, ajouta-t-il en désignant Rigel et Jean-Loup d’un mouvement de la tête, sa tentative d’humour plate ne faisait pas grand chose pour dissimuler l’inquiétude qui se trouvait dans sa voix.

Rowann n’avait pas l’air blessé, de ce qu’il avait pu voir avec son évaluation sommaire, mais ça ne voulait pas dire qu’il ne l’était pas, et c’était là loin d’être une pensée des plus réjouissantes.

Après quelques minutes passées à discuter, Liang aperçut du coin de l’oeil Toma qui s'apprêtait à quitter la Grande Salle pour vraisemblablement se rendre dans leur Salle Commune. Sans eux.

Oh que non.

Toma avait peut-être passé la totalité de la Cérémonie de Répartition avec ses autres amis, mais il n’y avait aucunes chances qu’il termine la rentrée de la nouvelle année scolaire sans au moins passer quelques heures avec eux.

Et, après un rapide coup d’oeil vers les deux autres, Liang était sûr qu’ils étaient d’accord avec lui.

-Ah, on doit filer, fit-il à l’intention de Rowann, se relevant du même coup. Mais!, Toi, moi et Jean-Loup, on fait quelque chose ensemble bientôt? Je te texterai les détails, tu es mieux de porter attention à ton portable si tu veux pas que je vienne pleurer à ta Gargouille histoire qu’elle me laisse entrer dans ton dortoir pour te harceler à deux heure du mat’.

Lui envoyant un regard qui se voulait menaçant mais n’avait sans aucun doute rien de bien impressionnant, il s’empressa de rattraper Toma, s’accrochant à son bras afin de l’empêcher de disparaître de l’autre côté des portes parce qu’ils devaient absolument passer le reste de la soirée ensemble, et non, Toma n’avait absolument aucun mot à dire sur la chose.

_____
En Bref

Liang finit par ressortir de sous la table une fois que Elias a terminé de nettoyer la Grande Salle. Il se sent mal pour William parce que ouch.
Il retourne manger avec Rigel et Jean-Loup, partage un cupcake avec ce dernier pour célébrer leur 1er friendanniversary. Fait ‘hello’ à Okal, qui est assise à sa propre table, va voir Kazimir pour une minute ou deux avant d’aller s’asseoir avec Rowann pour une petite partie de la soirée alors que le festin tire à sa fin.
Il va ensuite kidnapper Toma avec Rigel et Jean-Loup pour l’obliger à passer le reste de la soirée avec eux.

Pyjama Party Time!

Septembre, 2021

code couleur: #009999

artemis

873

@Everyone

S’il avait mangé le reste de son repas en silence, honteux, au minimum Jean-Loup avait esquissé un sourire, bien que faible, à l’intention de Liang pour lui indique que tout irait bien. S’il était un peu ébranlé par toute cette situation, il savait toutefois pertinemment que les babillages de son meilleur ami réussiraient assez vite à le réconforter, et c’est bien ce qui arriva, même si au final il s’en trouva moins volubile que plus tôt. C’est lorsqu’il vit le Taïwanais s’évacher, faute d’un meilleur mot pour décrire la scène, sur Rigel, qu’il retrouva finalement sa bonne humeur; après tout il était égal à lui-même et cette notion lui faisait du bien. Cette année sera aussi bonne que la dernière. Meilleure, même pensa-t-il, finissant son assiette et pigeant parfois dans celle de Rigel, qui semblait se remplir toute seule puisque Liang y mettait ce qui était arrivé dans son assiette (par sa propre faute), mais qu’il n’aimait finalement pas. Pas de gaspillage ici!

Son sourire retrouva sa place quand Liang lui offrit la fameuse moitié de cupcake; et s’il ne dit rien, c’était surtout qu’il avait peur que sa voix chouine sous le coup de l’émotion. Il hocha de la tête, prit sa moitié de cupcake au chocolat, un véritable délice, fermant les yeux à demi pour le savourer. Évidemment, son esprit erra vers Odette et ses confections, mais surtout le souvenir qu’il gardait de son sourire et sa chaleur. Disons qu’il aurait payé cher pour avoir un de ses typiques câlins, là là tout de suite. Peut-être la croiserait-il plutôt ce soir, une fois de retour dans les quartiers des Dandeloups? Il l’espérait fort en tout cas! L’été sans elle lui avait paru si long, et il lui tardait de l’entendre parler de ses nouvelles recettes -et de les tester, évidemment. Il n’aurait trop su expliquer comment ou pourquoi, mais sa simple présence le réconfortait grandement.

La vie était ainsi faite; elle et son meilleur ami étaient très semblables, mais il aimait l’une et… enfin, il aimait Liang aussi, mais pas comme ça, vous comprenez? On vous voit venir avec vos grands chevaux, n’osez pas!

Comme si j’oserais oublier que’qu’chose d’aussi important finit-il pas répondre entre deux bouchées. C’est pas tous les jours qu’on rencontre son meilleur ami pour la vie pour la première fois!

Petit clin d’œil à Liang, puis son regard se pose sur Rigel, et là son sourcil se haussa d’une manière taquine. J’suppose qu’notre frienniversary s’ra fin octobre. On fêtera ça avec une guerre de chatouille, ce s’ra symbolique et tout

Un petit rire vint ponctuer ses paroles, mais il se tue lorsque Liang lui indiqua qu’il était finalement temps de rejoindre Rowann. La vérité c’était qu’il s’était bien ennuyé de lui aussi -et, il faut l’avouer, il avait hâte de recommencer ses tentatives pour rapprocher lui et Liang : après tout Rowann était du bon Boyfriend material! Il se fit petit, toutefois, surtout parce que c’était comme ça qu’il se sentait là, tout de suite. Comme si être petit lui ferait éviter le regard plein de déception de l’autre québécois, comme s’il laisserait passer cette lubie qui l’avait prit de se joindre à la food fight. C’était un sentiment tout à fait détestable que de faire même pas 1m50 de haut et de se sentir comme si on faisait pas 1m50 de haut, et dans sa tête, Jean-Loup se répéta mentalement que c’était une situation temporaire. Bien assez vite il aurait sa poussée de croissance, et ce serait fini les habits du côté enfant.

En attendant, voilà ti pas que Liang posait ses miches à côté de celles de Rowann, et Jean-Loup se tenait debout derrière eux, maladroit à souhait, bras croisés et laissant son regard dériver vers les autres élèves. Il n’aurait pas fallu croire qu’il manquait un seul mot de la conversation, ou plutôt, du monologue que Liang tenait, mais il savait que quand son ami partait comme ça il valait mieux le laisser continuer de parler un moment avant d’en placer une. Sauf que, voilà; son attention fût presqu’aussi tôt reportée ailleurs, et voilà qu’il se levait à nouveau pour filer ailleurs? Épuisé juste à le voir socialiser autant, Jean-Loup préféra le laisser partir et laissa son regard retourner sur le visage de Rowann, ses joues se teintant de rose sous le coup de la timidité. Préférant tout de même ne pas rester debout comme un piquet, voilà qu’il se glissa à la place de Liang, le dos contre la table et la tête penchée vers le québécois.

Que lui dire? Ses lèvres s’entrecouvrirent, mais aucun son n’en sorti, une boule le prenant à la gorge. Fallait vraiment qu’il apprenne à se gérer! On aurait cru qu’à presque dix-huit ans ça serait chose facile, mais non. Alors il laissa ses yeux d’azur se planter dans ceux de Rowan, lui disant d’une petite voix : Est-ce qu’on peut skip les platitudes? J’suis con mais tu l’sais déjà. Mais voilà, j’me suis ennuyé d’ta face pendant l’été, et j’prendrais bin un câlin. Ou trois.

Voilà qu’il triturait un pan de sa robe de sorcier en attendant la réponse, espérant qu’on lui répondrait à la positive. Et puis sinon, on suppose que ce n’était que partie remise…

Jean-Loup se lève, suit Liang vers Rowann et reste pour lui demander des câlins, no shame

selkie

Bienvenue à Gargoule

Mini-Event

Tu accueilles avec soulament l’intervention salutaire des professeurs, puis du directeur. Observant en silence le dénouement des évènements, tu dois bien admettre que les punitions qui pourraient tomber sur les participants de la bataille te sont bien égales. La surprenante colère du directeur t’octroie tout de même un pic d’adrénaline. De ta scolarité dans cet établissement, il ne te semble pas l’avoir déjà vu témoigner d’une telle fureur.

Ton souffle retenu, tu attend que l’orage passe. Que la sanction pour l’élève déclencheur soit prononcée et que le calme revienne. La tempête battant en retraite après avoir déversé sa foudre, tu te décolles de ton mur. Ta baguette entre les doigts, tu effectue quelques gestes dans les airs destinés à nettoyer sol et tables ou à reconstituer la vaisselle brisée. L’effort plus ou moins collectif ayant bientôt raison du chaos, tu regagne en silence ta place sur les bancs des Griffdecoq. Un dernier coup de magie sur ta robe pour en nettoyer les quelques tâches, et te revoilà prête à accueillir le repas pour la seconde fois.

Tranquille, loin des conversations animées dues à l’excitation des premières années, tu bavardes ci et là avec tes camarades en savourant les mets chauds accumulés dans ton assiettes. D’une oreille attentive, tu prêtes attention aux éventuels tirs de nourriture qui pourraient à nouveau survenir. Sait-on jamais, on a rarement vu une guerre s’apaiser de façon aussi radicale. Quoi que Feudeymon en aurait le pouvoir.

Les desserts terminés, tu entends le directeur reprendre la parole pour clôturer la soirée alors que les élèves commencent déjà à regagner leurs dortoirs. Tu lèves les yeux dans sa direction et l’observe traverser la pièce, se frayant un chemin parmi les rangs des adolescents à l’aide de sa prestance caractéristique. Éloquent, mystérieux, impactant, l’homme achève son discours de fin devant les portes, et, dans un tourbillon de noirceur, s’envole, suivi d’un croassement.

La dernière phrase du fondateur résonne en toi comme un avertissement, un conseil. Des mots étranges qui éveillent en toi un sentiment qui l’est tout autant.

Suivant le mouvement, tu ne tardes pas à, toi aussi, gagner la sortie de la grande salle pour te diriger vers ta résidence au coeur du village de Glaiv-de-sul.

HRP :
Alice aide à nettoyer les dégâts de la bataille de bouffe. Elle mange, puis regagne le village après le départ du directeur.

Merci beaucoup pour cet event, c’était fun o/

artemis | www

A peine Rowann a-t-il terminé de remettre le fauteur de trouble à sa place que le professeur Watson intervient, suivi de près par mademoiselle de Montaigu. Les punitions vont et viennent, comme si les adultes n’étaient pas capables de se mettre d’accord sur la sanction à appliquer. Et alors, le verre de Rowann explose sans avertissement, projetant des petits morceaux de verre sur le québécois. Rowann a à peine le temps de relever ses mains devant son visage pour se protéger les yeux. Les morceaux de verre glissent sur sa peau et la fendent, heureusement peu profondément. Pourtant, une grimace de douleur tord le visage du Célénor qui se hâte d’examiner ses paumes : il saigne à peine, le sang stagne sous la peau ouverte mais ne coule pas. Les coupures sont semblables à celles que l'on se fait avec du papier. Pas grave en soi, mais assez dérangeant et douloureux. Un petit sortilège et il sera comme neuf. Mais à l’heure actuelle, Rowann lève plutôt les yeux lorsque Feudeymon apparaît de nouveau, visiblement d’humeur massacrante. Son cri arrache des sursauts à la salle entière, et y fait tomber un silence de plomb. Après avoir remonté les bretelles de tout ce petit monde, le directeur arrange et lave la salle d’un unique coup de baguette. C’est comme s’il ne s’était absolument rien passé…

Le calme est de nouveau de mise dans la grande salle. L’appétit coupé par les derniers événements, Rowann garde le regard bas, son esprit s’envolant loin, très loin d’ici. Même le ballet de desserts ne parvient pas à le reconnecter avec la réalité, tandis que tous les autres élèves se régalent des créations toujours délicieuses des cuisiniers de Gargoule. Cependant, lorsqu’une chaise vint se caler entre la sienne et celle de son voisin, Rowann fut bien forcé de revenir dans la réalité, sursautant presque en découvrant le visage de Liang-Xue si près du sien. Depuis quand est-il arrivé ? Lui a-t-il dit quelque chose avant qu’il n'ait pas entendu …? Visiblement, non.

▬ Rowann, oh my god, ça fait tellement longtemps que je t’ai pas vu, je sais pas comment j’ai fait pour survivre tout mon été sans une seule minute en ta présence. Oh! Et merci pour toutes les recommandations musicales, tu m’as vraiment sauvé de l’horrible ennui des deux derniers mois. Ah, et est-ce que ça va ?. J’ai entendu professeur De Montaigu mentionner que tu devais peut-être aller à l'infirmerie? Qu’est-ce qui c’est passé? Et la réponse est mieux de ne pas être ‘quelqu’un s’est amusé à lancer des couteaux partout’ parce que sinon, je ne serai plus responsable de leurs actions.
▬ Oh, salut. Désolé j’étais ailleurs. Tu as passé de bonnes vacances ..? Et ouai ça va, t’en fais pas. Mon verre a explosé, je n’ai que quelques égratignures, pas de quoi casser trois pattes à un canard. Vous vous êtes aussi amusés à balancer de la bouffe …? Sérieux…

Venant de Jean-Loup cependant, ce n’est pas si étonnant. Sûrement n’y voyait-il pas de mal, juste une occasion de s’amuser un peu. Mais Rowann a du mal avec ce gâchis naissant de telles actions. Les gens ont trop tendance à penser les denrées alimentaires comme acquises, en ignorant totalement que, quelque part dans le monde, des gens meurent de faim. Pas que Rowann se considère comme un bon samaritain vierge de tout péché, mais quand même. La moindre des choses, c’est de respecter ce repas qui leur ait offert comme il se doit.
Finalement, Rowann et Liang échangent quelques mots avant que le taiwanais ne prenne congé, se hâtant d’aller retrouver d’autres amis. Décidément, il est vraiment sociable, comme garçon … à la différence du Célénor qui ne l’est pas le moins du monde. Et alors qu’il s’attendait à retrouver sa solitude chérie, voilà que jean-Loup vole la place de son meilleur ami pour … lui réclamer des câlins …? A cette demande, Rowann reste pantois et pendant un court instant, il se demande même s’il a bien entendu. Finalement, il attrape l’épaule de son ami et la serre doucement, maladroitement. Les contacts physiques, ce n’est vraiment pas son fort…

▬ On se voit plus tard ? Que vous me racontiez ce que vous avez fait de beau pendant les vacances. A part des batailles de bouffe.

Petit clin d’oeil moqueur avant de tapoter gentiment l’épaule de Jean-Loup. Les vrais câlins, ça ne sera pas pour aujourd’hui. Et surtout pas ici, devant tout le monde, après une soirée aussi … particulière. Finalement, son ami québécois rejoint Liang et bientôt, Feudeymon reprend la parole pour inviter tout le monde à regagner sa maison. Tandis que tous les élèves se lèvent, Rowann jette un regard à la maison Dandeloup, reconnaissable aux touches de pourpre sur leur robe de sorcier. Ils ont tous l'air … si proches. Tellement que Rowann ressent un pincement dans son cœur alors que son regard traîne sur les Célénors. Dans sa propre maison, les amis sont rares. Et il envie sincèrement cette cohésion présente chez les Dandeloups.

Si seulement lui aussi pouvait évoluer au sein d’un groupe bienveillant et solidaire...

C y a l a n a

*Tableau inventaire*	1
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Impervius
6	Lumos
7	Nox
8	Orchideus
9	Protego
10	Recurvite
11	Reparo
12	Riddikulus
13	Tergeo
14	Wingardium Leviosa
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1	P. d'aiguise-méninges
2	P. d’amnésie
3	Philtre de confusion
4	P. d'Enflure
5	Vapeur de fatigue
6	Remède contre les furoncles
7	Herbicide
8	Philtre de Paix
9	P. de ratatinage
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Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Expelliarmus
4	Expulso
5	Impervius
6	Lumos
7	Nox
8	Orchideus
9	Protego
10	Recurvite
11	Reparo
12	Riddikulus
13	Tergeo
14	Wingardium Leviosa
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Allohomora
3	Aparecium
4	Brachialigo
5	Expelliarmus
6	Expulso
7	Lumos
8	Nox
9	Oubliette
10	Recurvite
11	Reparum
12	Riddikulus
13	Stupefix
14	Wingardium Leviosa
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Potion d'aiguise-méninges
2	Potion d’amnésie
3	Philtre de confusion
4	Potion d'Enflure
5	Vapeur de fatigue
6	Remède contre les furoncles
7	Herbicide
8	Potion de ratatinage
9	Potion de Babillage
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Antidote des poisons courants
2	Herbicide
3	Philtre de confusion
4	Philtre de paix
5	Potion d'amnésie
6	Potion d'Aiguise-Méninges
7	Potion de puissance
8	Potion de ratatinage
9	Potion d'enflure
10	Remède contre les furoncles
11	Vapeur de fatigue
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Goutte Baillon
2	Herbicide
3	Potion d'aiguise méninges
4	Potion d'amnésie
5	Potion d'Enflure
6	Potion de Ratatinage
7	Philtre de Conf
8	Philtre de Paix
9	Remède Furoncles
10	Vapeur de fatigue
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IV – LE GRAND REPAS

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