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magiques

carte d'identité

Nom — Nzonzi

prénom — Louis, Thomas

âge — 43 ans

Date de naissance — 14 février 1978

Nationalité & Origines — Belge, d'origine congolaise

Filiation — Sang-mêlé

Malédiction — Père d'un gamin dissident

Don — Magie sans baguette

Lieu d'Habitation — Glaiv-de-Sûl, un appartement au-dessus de sa boutique

Métier — Baguettiste / Ebéniste / Sculpteur sur bois

Ancienne école — Beauxbâtons

Feat — King Harrow - The Dragon Prince

Louis, Thomas Nzonzi

infos magiques

baguette

Bois de pin ✦ Poil de Nundu ✦ 29,12cm ✦ Flexible

Le bois pour l’inventivité et la créativité, elle choisira un sorcier curieux possédant une forte appétence pour la nouveauté. La flexibilité montre une capacité modérée à s’adapter aux changements - la volonté y est, la vitesse un peu moins. Le Nundu est une créature africaine à la fois discrète, agile et féroce, parfait pour un sorcier dont la férocité ne se dévoile que lors de cas extrêmes.

Patronus

Une libellule qui symbolise le changement, la transformation, la légèreté, la polyvalence. Devant ses yeux se rejoue la naissance de son fils, alors que sa femme l’insultait de tous les noms, lui broyait la main mais lui disait qu’elle l’aimait.

Miroir de Rised

Lui-même quelques années plus tôt, alors accompagné de son fils qui venait tout juste de naître et sa compagne qui était encore avec eux. Lui-même quelques années plus tôt, alors que tout allait pour le mieux.

Amortentia

La sciure de bois, les camélias d’automne, du thé de Noël aux amandes et aux épices, et l’odeur chaude d’un feu de cheminée.

Épouvantard

La vision difficilement supportable de son fils décédé, de la manière la plus cliché qui soit, lacéré et baignant dans son propre sang. Autrefois, sa femme y apparaissait également, froide et blanche comme du marbre.

Riddikulus

“Regarde Papa, c’était du ketchup ! Ahaha !”
AHAHA. QU’EST-CE QU’ON SE MARRE.

C'est à moi que tu parles ?

physique

1m92 ✦ 102kg ✦ Cheveux longs, noirs, crépus, regroupés en dreadlocks ✦ Yeux gris-vert ✦ Petite barbiche des familles ✦ Rides du lion et pattes d’oie ✦ Plus musclé que toi ✦ Te bats au bras de fer ✦ Même au bras de fer chinois ✦ Mains et doigts bardés de cicatrices ✦ Team Pull en laine ✦ Porte des lunettes de repos

Louis, il est grand. Ah ça oui, il est vrai qu’on le voit de loin avec sa tête qui passe si aisément au-dessus de celle des autres, avec son teint d’ébène qui détonne tant dans votre société porcelaine, avec ses cheveux qu’il a regroupé en dreadlocks - tradition familiale, et puis il a toujours apprécié les cheveux longs, mais son ancienne coupe afro ne lui seyait plus si bien que durant sa jeunesse. Louis, malgré sa quarantaine bien entamée et les désagréments qui vont généralement avec l’âge avançant, il a toujours un peu l’air d’un grand gamin avec cette lueur malicieuse qui brille dans le fond de ses yeux verts-gris et ce sourire qui s’étale sur ses traits sans grande peine. Et pourtant, il fait toujours étonnamment son âge, les rides apparaissent toujours un peu plus chaque jour sur son visage, et chaque matin il regarde avec attention sa tignasse pour déceler ces cheveux blancs qui ne devraient pas tarder à apparaître, n’est-ce pas ?
Louis, c’est également une carrure. Cent-deux kilos et principalement du muscle, vous dira-t-il - même si l’on sait qu’à son âge, il est bien aisé de prendre du poids et surtout du gras, qui commence par ailleurs à se regrouper autour de son ventre. Mais il est vrai tout de même que Louis est un homme fort, et on sent également qu’il est un artisan dans l’âme et le corps. Ses doigts, ses poignets et ses avant-bras sont bardés de cicatrices rosées, souvenirs d’un temps d’apprentissage où la manipulation des outils n’était pas encore son fort, souvenirs également de quelques faux-mouvements plus tardifs dans le courant de sa carrière. Ses mains sont calleuses, et bien souvent poussiéreuses - oh, il n’est pas si rare de le voir dans son atelier, les vêtements et la barbe emplis de sciure de bois.
Louis, il aime s’habiller simplement, le confort l’emporte le plus souvent sur l’élégance. On pourrait dire de lui qu’il n’a pas vraiment la prestance que l’on attend de l’héritier d’une célèbre famille de baguettistes mais tant pis. Ces instants où il se sent le mieux, c’est bien lorsqu’il travaille sur une nouvelle création, tablier en cuir sur le torse et larges lunettes de protection devant les yeux. Ou encore ces soirées passées devant un feu de cheminée, pull en laine sur le dos et lunettes de repos sur le nez.

caractère

Bon enfant ✦ Optimiste ✦ Blagueur nul ✦ Doux ✦ Calme ✦ Sympathique ✦ Précautionneux ✦ Perfectionniste ✦ Dépassé par son gosse ✦ Carrément laxiste en fait ✦ Solitaire ✦ Secret ✦ Mal à l’aise avec les inconnus ✦ S’ouvre plus aisément avec les proches ✦ S’énerve rarement ✦ Quand il le fait, mieux vaut ne pas être sur son passage ✦ Neutre bon ✦ Protagoniste ENFJ-T

Il est vrai qu’il est impressionnant, Louis, de visu et de carrure, et ça lui donne un charisme immédiat que l’on peut aisément attribuer à sa voix à la fois grave et douce. Louis, généralement, offre une figure bien sympathique à autrui, on s’ouvre bien facilement à ce qu’il dit et à ce côté bon enfant attendrissant. Il possède ce drôle d'aura, celle d'un homme calme et tranquille, la main de fer dans le gant de velours. Louis, il sait trouver les mots, il sait trouver le ton : celui pour rassurer, celui pour se faire entendre. Il n’a jamais beaucoup de peine à voir le bon côté des gens et des choses, il essaye de prendre la vie du meilleur angle qu’il puisse, lui qui offre à toutes et tous ses sourires sans limite.
Ah, c’est qu’elle est belle cette façade qu’il montre au monde !
Louis est un mélancolique, un nostalgique de nature qui à trop regarder en arrière ne parvient plus à avancer. Il est infiniment perdu dans sa vie, à vivre sur une corde trop raide sans savoir où il doit poser les pieds. Solitaire, secret, c’est bien rarement que vous l’entendrez parler de sa propre personne ou même de sa propre vie - rien de palpitant à ses yeux, trop de souvenirs en vérité. Louis, il est juste dépassé par les gens et encore plus par son propre fils. D’un temps, ils étaient proches mais c’est une période qui s'effiloche lentement entre ses doigts sans qu’il ne parvienne à raccrocher le fil. Louis, il voudrait juste revenir en arrière de quelques années, quand ses repères existaient encore et que son équilibre n’était pas tant bancal.
Ah, il lui arrive facilement, si facilement, de se perdre dans le travail lorsque les songes se font trop nombreux dans son esprit. Il y est étonnamment concentré et précautionneux, perfectionniste dirons-nous même. Louis cherche toujours à produire le meilleur de lui-même, au point de souvent finir frustré de ne pas parvenir aux résultats trop élevés qu’il escomptait. Il pourrait passer des heures à l’atelier sans se rendre compte du temps qui passe, il pourrait en oublier de manger ou même de boire. Mais Louis également, c’est un très bon acteur aux yeux du monde. Louis, il vit en faisant semblant. Il semble être la patience incarnée, mais en vérité il ne fait que refouler au fond de lui tous les états d’âme qui peu à peu le rongent. Ah et quand ils finissent par éclater… Mieux vaut ne pas être dans la même pièce que lui.

Pouille le chat

Une chatte européenne rousse et blanche, qui vous jugent sans distinction du haut de ses treize ans. Bienheureuse dans l’appartement, elle préfère dormir dans les hauteurs de son arbre à chat - particulièrement à ce moment de la journée où le soleil tape sur la vitre - plutôt que de venir quémander des câlins. Néanmoins, ça lui arrive tout de même de temps à autres, généralement quand on n’a pas le temps. Et si on refuse ses avances pour une raison ou une autre, elle se contentera de répondre par un miaulement vexé avant de retourner sur son trône.

toi, toi et encore toi

Passion(s) — La cuisine, le rock des années 90, l'art de manière générale, la sculpture plus précisément, gros fan de Quidditch (il jouait batteur à l'école), supporteur de l'équipe bruxelloise.

Tic(s) & Toc(s) — Mettre sa radio trop fort dans la boutique, chanter faux et en yaourt sur des chansons en anglais, épicer beaucoup trop ses plats, éternuer au soleil, dire nonante.

Addiction(s) — La cigarette, un petit verre d’alcool tous les soirs.

Phobie(s) — La foule, les endroits exiguës, les foutus clowns, la perte de ses proches.

Rêve(s) — (Re)devenir proche de son fils, (re)voir sa compagne, (re)croire en un paradis.

Allergie(s) — Les graminées, le pollen, la poussière.

Superstition(s) — Les chats ont neuf vies (la sienne en est déjà à sept), toucher du rouge lors des heures miroirs.

Péché Capital — La gourmandise, l'envie.

Moment préféré de la journée(s) — "Bonne soirée, à demain !"

Réputation lorsque vous étiez élève — A la fois la bonne poire de service et le rigolo de la classe, tentative vaine de se faire accepter par les blagues et les sourires. Oh, il était loin d’être un cancre, mais il préférait se faire passer comme tel.

Dans le Monde du travail— Tout se passera bien tant que le travail est fait correctement, il sera le patron sympa prompte à faire des blagues, compréhensif et patient. N’oubliez pas néanmoins que sa patience a beau être grande, elle reste tout de même limitée. Et Dieu sait qu’il n’aime pas que l’on tire trop sur la corde.

Projet(s) d'avenir — Il aimerait engager un apprenti, ainsi qu’un employé supplémentaire pour ouvrir une seconde boutique en plein dans le Paris sorcier.

quelques questions importantes

Que penses-tu de la France sorcière ? — Louis a toujours essayé de poser un regard optimiste sur le monde qui l’entoure, songeant alors que les erreurs du passé ne pouvaient plus se répéter. Il voudrait pourtant se dire que tout va pour le mieux, que l’ouverture d’esprit est la plus grande force qui soit, que ces changements n’apportent que du bon. Mais alors que songer de la crise de l’emploi ? Des nouvelles formes de discrimination qui doucement s’installent ? Pourquoi discriminer les sang-purs au profit des sang-mêlés et né-moldus ? Ne deviendrait-on pas de la sorte un peu comme ils le furent auparavant ? Ah cette problématique, il la connaît - et que trop bien. Alors s’il essaye de poser un regard optimiste sur le monde, c’est tout de même avec une certaine crainte qu’il regarde l’avenir.

C’est quoi ton avis sur les moldus ? — C’est qu’il n’a pas connu beaucoup de moldus dans sa vie, pourtant il les tient en haute-estime. Baba, sa grand-mère paternelle, était bien moldue et à ses yeux l’une des femmes les plus exceptionnelles qui soit, tout comme sa compagne l’était également. Il a aussi grandi avec ces histoires africaines, celles où on lui disait que sorciers et moldus vivaient main dans la main dans les villages les plus reculés du continent, une époque aujourd’hui révolue - “les Européens s’en sont assurés”, lui disait son grand-père. Il se dit alors, que si ces histoires pouvaient de nouveau devenir réelles, ce serait pas une si mauvaise chose.

L’École Gargoule, t’en penses quoi ? — Si cette école peut emmerder les cons par ses principes, alors elle a toute sa place dans son cœur. Il n’a pas eu l’occasion d’y étudier et encore moins d’y enseigner, mais il l’observe de loin et voit de temps à autre passer des élèves et étudiants dans sa boutique - pour entretien, réparations mineures, remplacement dans les cas les plus extrêmes. On dit de lui qu’il a eu le nez creux lorsqu’il a ouvert cette boutique en France, il y a seize ans : l’école fut une aubaine pour son commerce.

Et ses maisons ? — Oh, il est un peu plus réservé sur l’idée des maisons : si la compétition amicale peut être source d’effervescence, une trop forte dose pourrait rapidement devenir contre-productive. La collaboration et l’entraide sont à ses yeux bien plus importants, surtout en ces temps où l’on cherche à nous diviser. Et puis, est-ce vraiment pertinent d’enfermer des jeunes gens dans des stéréotypes alors qu’ils sont encore en pleine construction ?

Le Ministère des Affaires Magiques actuel, ton avis ? — En vérité, la politique, ça l’a toujours un peu dépassé, d’autant plus la politique française - il est belge, c’est une monarchie constitutionnelle là-bas. N’étant pas citoyen français, il n’a pas le droit de vote sur ce territoire, mais il rentre en Belgique tous les cinq ans pour voter les représentants de la Chambre. Mais même s’il en a toujours été un peu détaché, les problèmes lui parviennent tout de même jusqu’aux oreilles, et bien plus facilement que les solutions - évidemment, c’est tellement plus simple de se plaindre.

Une pensée sur la montée des Puristes ? — “Des cons.”
Les esprits s’agrandissent, les choses changent peu à peu, le monde évolue et il faut évoluer avec lui. Leur présence de plus en plus insistante dans les médias et leurs idées qui s’étendent peu à peu lui font craindre pour l’avenir - pas tant le sien, mais plutôt celui de son fils.

La technologie magique croissante, pour ou contre ? — C’est à ses yeux une excellente chose, quand bien même il ne parvienne pas à parfaitement s’en servir - un vieux de la vieille, que voulez-vous ? Il a commencé à s’y intéresser grâce à sa compagne moldue, les premières technologies grand public sont apparues alors qu’il était déjà adulte et c’est plein de bonne volonté qu’il s’y est penché. Aujourd’hui, c’est son fils qui lui sert de professeur particulier dès qu’une nouveauté apparaît dans le paysage, c’est sans hésiter qu’il va lui demander six fois comment on envoie un mail sur ce nouveau smartphone dernier cri - Dieu sait que Nathan en est agacé. Oh, et il a ouvert un site internet pour promouvoir sa boutique, et ça, c’est formidable.

Fan inconditionné d’Elias Feudeymon ou fervent.e opposant.e ? — C’est un drôle de phénomène, ça personne ne peut le nier - et surtout pas Louis. Mais c’est un phénomène qui l’amuse, par ses manières et la façon qu’il a de lever bien haut son majeur contre le système.

domaine de la magie

sortilèges — 10

métamorphose — 12

créa. magiques — 8

potions — 6

botanique — 12

Duel — 9

stats du quotidien

force — 8

endurance — 4

intelligence — 7

empathie — 9

créativité — 10

patience — 7

raconte nous ta vie trépidante

Louis, à peine était-il né que déjà il savait vers où il se dirigeait.

La famille Nzonzi est connue dans le paysage, fabricants de baguettes depuis plusieurs générations, cinq pour être précis. Et c’est une ambition que toujours Louis a tenu dans ses mains, voyant ses propres parents perpétuer cette histoire familiale. Il se rappelle sans grande peine de l’odeur de la sciure de bois qui l’a suivi dès la naissance, de ces après-midi passés dans l’atelier à malaxer des gommes et lorgner des outils que son père lui interdisait alors de toucher. Le bois, c’est une affaire de famille : outre les baguettes, on sculpte des œuvres et des meubles, c’est ce que faisait grand-mère, c’est ce que faisait grand-père, c’est ce que faisaient papa et maman également. Denise, sa sœur plus âgée, elle est aussi tombée dedans bien jeune, mais c’est le côté artistique qu’elle a fini par embrasser.
Alors c’est ainsi, Louis est né et a grandi dans une famille artiste et artisane, et comme on le dit si bien, les chiens ne font pas des chats. Toutes ces années d’école et d’étude n’ont mené qu’à un unique but, celui d’un jour reprendre boutique et savoir-faire de cette famille de baguettistes hors du sol, qui a su au fil des ans lier les traditions européennes et africaines. Car on dit des baguettes Nzonzi qu’elles ont un petit quelque chose, les ingrédients sont exotiques, les techniques tenues longtemps secrètes. Ah c’est sur ce point que le bas a souvent blessé, entre Louis et son paternel, dès lors que le fils est venu travailler à l’atelier, une fois ses dix-sept ans engagés. Pourquoi s’en tenir au secret familial alors qu’un regard neuf pourrait alimenter la boutique ? Où est le mal ? se disait-il.

Car Louis, à peine était-il né qu’il était déjà déchiré.

*
Je comprends pas…
J’ai toujours bien fait mon boulot…
*

Le Congo, à ses yeux, est une terre à la fois proche et bien lointaine. Les Nzonzi ont été exfiltrés par les colons européens, bien des années avant sa naissance alors que les Blancs sentaient qu’ils perdaient peu à peu la main mise sur ce territoire. Ce sont eux qui déjà ont importé cette tradition nouvelle au sein de la communauté magique africaine à l’aube du XX° siècle, celle de cet outil extension de leur propre main, celle de cette baguette magique que l’on fabrique précieusement. Et pour l’importer dans des traditions déjà bien ancrées, qui de mieux placé que cette famille locale, sculptrice de fétiches et autres objets magiques depuis déjà bien des générations ? C’est ainsi que les Nzonzi ont hérité de cet art, peu à peu remanié par leurs soins.
Alors le Congo, jamais Louis n’y a mis les pieds mais il s’y sent tout de même illégitimement rattaché, à travers les histoires que lui comptaient ses deux grands-mères. Louis, il a toujours été proche de sa famille. Même de Baba* sa grand-mère paternelle, pourtant moldue et souvent perdue dans cette famille sorcière. Baba, elle lui semblait être d’une intelligence incroyable, professeure et écrivaine avant-tout, philosophe et sociologue, précurseuse dans la lutte pour les droits des femmes mais également dans celle pour les droits des Noirs.
Et de l’autre côté de la branche se trouvait Yaga*, grand-mère maternelle qui lui aura appris à manier sa magie sans l’aide de cette baguette magique et à contre-courant ce tout ce qui lui était appris à l’école - “des idioties” selon la vieille femme. C’est elle qui également, a lourdement insisté pour que Louis aille faire ses études à Uagadou, école de magie africaine qu’elle avait fréquenté elle-même. Mais ses parents optèrent tout de même pour Beauxbâtons dans les Pyrénées françaises, bien au sud de cette terre où tous vivaient alors depuis 1963.

De la banlieue bruxelloise, il fût transporté au sud de la France.

*
“Nous vous remercions”...?
Non. Non, vous pouvez pas.
*

Ah l’école, ce fut alors un changement radical dans sa vie, lui qui jusqu'à sa onzième année n’avait connu que l’école à la maison, en compagnie de ses parents et de sa sœur aînée. On ne peut pas dire qu’il l’a appréciée, et l’école le lui a bien rendu. Son environnement familial jusqu’ici bien rassurant s’est vu éclaté du jour au lendemain, et l’évidence alors lui a sauté aux yeux : il était un Noir dans une société de Blancs et si les soucis restèrent rares et marginaux, il eut tout de même droit à certains regards et certaines insultes. Il voudrait se vanter que jamais il n’a réagi et qu’il était bien au-dessus de tout ceci mais Dieu sait que ce n’est pas totalement vrai.
En vérité, Louis se sentait tout particulièrement seul au sein de cette école française, malgré la présence de Denise dans les classes supérieures. Mais il ne souhaitait pas franchement se faire remarquer, que ce soit dans l'extravagance ou la solitude, alors c’est à cette époque où il a commencé à faire semblant : s’intégrer à un petit groupe d’amis, se maintenir dans des moyennes raisonnables même dans des matières où il excellait pourtant - la botanique et la métamorphose, il a toujours été très doué et Yaga ne se privait pas de lui donner des cours particuliers durant les vacances scolaires. Il a même essayé, l’année de ses quinze ans, de devenir animagus sans pour autant y parvenir - attendre cinq mois durant un orage qui n’arriva jamais finit par totalement épuiser sa patience déjà bien entamée par le mois passé à zozoter, une feuille de mandragore sur la langue.
Beauxbâtons fut somme toute une période de sa vie assez creuse mais éreintante, siège du début de l’adolescence, des premiers déboires et déconvenues. Ah, il se souviendra tant de son premier baiser avec Mylène - pas très réussi, si vous voulez tout savoir - que du premier râteau vécu avec Julie. Il se souviendra avoir essayé, et réussi, à foutre le feu aux trophées avec Andrew, alors même qu’ils n’étaient pas encore capable de l’éteindre - la punition fut monumentale, et probablement encore dans les mémoires de l’école.

C’est à cette période que tout s'accéléra soudainement.

*
Vous me virez, c’est ça ?
Écrivez-le clairement dans ce cas.
Dites les mots.
*

Dix-sept ans et la majorité atteinte, il était en âge désormais de travailler, c’était du moins ce que son père désirait. Alors il le prit en apprentissage à l’atelier, retour en Belgique et adieu les quelques amis qu’il avait réussi à se faire à l’école. Mais à côté, Louis se mit à suivre des études de botanique - comme le fit son grand-père paternel avant lui - et il finit ses cinq années d’étude sur les rotules. Les cours la journée, le travail le soir et les week-end, les devoirs, les examens, les stages à effectuer, la pression de son père qui souhaitait le voir reprendre la boutique le plus vite possible, les premières blessures, c’est à cette époque qu’il commença à fumer clopes sur clopes en espérant ainsi tenir le rythme.
C’est à cette période-là qu’il fit la connaissance de sa future femme, Camélia Dubois. Ah Camélia, c’était une amie de sa sœur : toutes-deux travaillaient dans le même atelier de sculpture sur bois, tandis que la jeune femme suivait des études de restauratrice d’art à Paris. Camélia, elle était moldue - et elle l’est toujours par ailleurs - et durant un temps, Louis ne la remarqua même pas, bien trop perdu dans ses études et dans ce rythme effréné qu’il peinait alors à suivre. “Barbant”, c’est la première pensée qui traversa l’esprit de sa future compagne lorsqu’elle le vit pour la première fois avec ses bandages aux mains, son air épuisé sur le visage et son odeur de clope latente qui traînait autour de lui.

“Barbant, c’est vrai que je l’étais” avait-il avoué.

*
J’ai toujours - TOUJOURS - fait mon job correctement…
Qu’est-ce que j’ai fait… ? C’est pour eux, n’est-ce pas ?
Qu’est-ce que j’ai fait, bon Dieu…?
*

Louis, on l’avait alors présenté à Camélia comme étant un étudiant en botanique - ce qui était parfaitement véridique - moldue - ce qui était en revanche parfaitement faux - alors destiné à reprendre la boutique familiale après ses études. La boutique en question ? Une fleuristerie bien évidemment. L’intérêt d’étudier en profondeur la botanique pour tenir une fleuristerie ? On y faisait pousser des plantes carnivores, quelle question idiote.
Ces quelques mensonges pas très fins, il faut bien l’avouer, eurent vite-fait d’agacer Louis dès lors que les deux jeunes adultes entamèrent une relation réelle à l’aube de leur vingt-cinquième année. A cette époque et ses études terminées, Louis avait commencé à travailler à temps plein pour son père, dans la boutique principale du Bruxelles sorcier. Deux années durant, les deux amants se voyaient sur le fil et quand bien même leur relation n’était pas secrète aux yeux des deux familles, il fallut garder la face pour maintenir le secret magique, à grands renforts de mensonges et de suspicions. “Franchement, je pensais que vous étiez une espèce de cartel de la drogue en Belgique”, lui avouera Camélia une fois le secret rompu lorsqu’il fut mis au pied du mur par sa petite-ami.
Mis au pied du mur et secret rompu lorsque Louis le proposa une chose folle : vivre ensemble en France et pourquoi pas se marier. Son père tenait alors à ouvrir une filiale de la boutique dans ce pays, et c’est à son fils qu’il lèguera cette responsabilité. La destination ? Glaiv-de-Sûl où l’on soufflait qu’une école de magie allait bientôt ouvrir. Pourquoi s'installer en plein Paris, au milieu de la concurrence ? Pourquoi encore non-loin de Beauxbâtons dont les boutiques similaires existaient déjà aux alentours ? Alors non, ce fût Glaiv-de-Sûl où ouvrit la boutique, et dans un petit village moldu non-loin que Louis et Camélia s’installèrent alors.

Nouveaux projets, nouvelle maison, nouvelle vie.

*
Qu’est-ce que…?
Je fais mon travail.
Je fais mon travail.
*

Le mariage de Camélia et Louis fût célébré le 12 août 2005 à Plélan-le-Grand, où les deux fiancés vivaient alors. Quelques années calmes passèrent alors, ponctuées tout de même par quelques évènements : l’explosion du nombre de clients dans le magasin de Louis suite à l’ouverture récente de l’école de Gargoule non-loin de Glaiv-de-Sûl ; la promotion éclair de Camélia alors embauchée comme restauratrice au Musée des Beaux-Arts de Rennes ; et surtout la naissance de Nathan Dubois-Nzonzi le 24 décembre 2009 à trois heures et demi du matin.
Nathan, il fût un gamin longuement attendu, deux années entière à essayer sans succès, les rendez-vous qui se succédèrent chez le médecin pour déceler un éventuel problème de fertilité chez l’un ou chez l’autre, les tentatives vaines de Louis de demander une petite potion “pour aider” disait-il, il arrêta même de fumer pour augmenter leurs chances, tout ça pour finir sur cette conclusion glaçante : ils n’avaient tout simplement pas de bol. Alors si la seule solution était d’essayer, c’est bien ce qu’ils furent et c’est après de multiples tentatives et deux fausses-couches que leur petit miracle vit enfin le jour. Nathan fût un enfant joyeux et facile à vivre - il fût néanmoins le seul, la chance ne vint pas une seconde fois. Ces capacités magiques se manifestèrent relativement tôt, lorsque, à l’âge de cinq ans, il s’amusait à éteindre la radio de son père à distance ou lorsqu’il réussissait à attraper la bonbonnière que sa mère avait particulièrement pris soin de placer en hauteur.
Ah et à cette époque, il y avait dans son existence un semblant de perfection à ses yeux, car Louis jamais n’a recherché une vie compliquée. Tout ce qui lui convenait se trouvait ainsi sous ses yeux et peut-être qu’alors le miroir de Rised aurait reflété uniquement son image entourée des siens dans une passe lancinante des années, jusqu’à une vieillesse bienvenue après une vie calme et un long fleuve tranquille.

Mais ce fût le 19 juillet 2019 que tout finit par basculer.

*
Qu’est-ce que vous faîtes…?
JE FAIS MON TRAVAIL. C’est ça, c’était ça. Il faut nous protéger.
Arrêtez de la menacer. Baissez votre baguette.
NON ! J’ai toujours - toujours - fait mon job correctement. Ils peuvent pas me faire ça… Ils peuvent pas.
*

Ah qu’il était calme alors ce début de soirée, Nathan déjà couché et les deux amants à demi-endormis sur le canapé. Ah qu’il était calme ce début de soirée, et il ne fallut pas plus de deux minutes pour que tout finisse par basculer. Il s’appelait Antoine Delcourt, autrefois personne, aujourd’hui héros pour certains et monstre pour d’autres. Ancien employé du Ministère, dans la section du maintien du secret magique, remercié en 2017 pour son travail remarquable mais remplacé dans la foulée par un sorcier né-moldu. Ah Antoine, ce pauvre Antoine ne l’aura que difficilement supporté, à la fois paranoïde et sombrant peu à peu dans un alcoolisme chronique, c’est en ce calme début de soirée qu’il fît irruption dans cette maison de Plélan-le-Grand.
Louis, il était de notoriété publique qu’il était marié à Camélia, il est de ces familles où tout finit par se savoir. C’est ainsi que la cible fût choisie par un Antoine à demi alcoolisé et en pleine crise de démence. Dans son esprit, il fallait nous protéger, c’était son travail qu’il disait et les moldus ne devaient pas savoir, mais elle, elle savait alors forcément elle allait finir par le dire, par le répéter n’est-ce pas ? C’était son travail qu’il disait, et son travail, il l’avait toujours bien fait à n’en pas douter, oh et il voulait le prouver. A lui-même, aux autres, il vaut toujours quelque chose, n’est-ce pas ? La menace se fît de plus en plus insistante, le raisonner de plus en plus difficile, et fatalement le sort fût lancé, le réflexe pas assez rapide, la protection pas assez puissante. Il y eut juste un dernier regard, celui qui reste gravé dans le fond de l’esprit, celui qui fait mal à y repenser, celui que l’on voudrait oublier sans y parvenir.
Camélia fût oubliétée sous le regard de son mari, qui vit s’effacer dans ses yeux toute existence de la magie, fils et compagnon compris. Alors adieu, adieu cette vie tranquille où l’on rêvait juste du lendemain. Adieu cet espoir que l’on avait, celui de vivre et vieillir ensemble.

*
Qu'est-ce que j’ai fait…?
Bon Dieu, qu’est-ce que j’ai fait…?
*

La suite est floue, floue et lointaine comme vécu par un autre.

Louis, il se rappelle juste être sorti de ce long rêve les mains en sang et les phalanges écorchées, avec sous ses yeux cet homme qu’à mains nues il avait tabassé. Parce qu’il est ainsi Louis, quand la colère et la haine lui vrille les tempes, à ne plus se contrôler de rien et à laisser exploser sa fureur. Ah mais cette respiration sifflante, il la mit bien rapidement de côté, pour revenir auprès de sa compagne, passer des doigts tremblotant dans ses cheveux. Camélia le regardait les yeux dans le vague encore choquée du sortilège subi plus tôt. Dans son regard, une petite étincelle s’était éteinte et en haut des escaliers se trouvait alors leur fils, réveillé par le tumulte, témoin oculaire de la scène sans pouvoir plus y réagir.
Camélia, tu… Tu te souviens de moi, hein ? Tu te souviens de Nathan ?
...
Je t’en prie, dis-moi, dis-moi que tu te souviens…
... Vous êtes qui ?

Je voulais pas.
Je vous le jure.
Je suis désolé.

Bien rapidement l’affaire se sut, journaux et radios s’en chargèrent bien vite. Un procès envers Antoine Delcourt ne tarda pas à être mis en branle, sans que Louis ne parvienne à en voir l’intérêt réel. Il hocha juste la tête lorsque l’avocat évoqua cette idée, malheureuse idée qui aujourd’hui traîne encore dans les couloirs. Et ce pauvre Delcourt n’a pas mis bien longtemps pour avouer, alors rongé par les remords de son acte, à supplier une peine plus élevée que celle envisagée. Louis, d'abord envahi de rage et de haine, finit par totalement s’en détacher, oublier l’idée d’une quelconque revanche pour uniquement se convaincre d’une chose : finalement, nous sommes tous victimes. Il finira par abandonner les poursuites, quelques mois après les avoir engagées.
Camélia fût prise en charge, les dégâts évalués : adieu de son esprit toute existence de la magie, toute existence de sa famille, une partie des années passées, la voilà de retour comme si elle avait eu vingt ans cet été. Elle finit par être placée dans un hôpital moldu, où on leur souffla un AVC pour expliquer le phénomène. Ah Louis, il essaya bien quelques mois durant, de faire revenir dans ses yeux la moindre lueur ou étincelle, à aller la voir, à lui parler de ces années effacées, ou d’un enfant qu’elle ne connaîtra plus jamais. Mais le travail de reconstruction trop important, et la voir finalement partir aux bras de l'infirmier qui l’avait aidé toutes ces semaines durant finirent par lui faire baisser les bras.

Elle était heureuse.
C’était l’essentiel, n’est-ce pas ?

Louis alors s’inculpa toute la responsabilité, celle de ne pas avoir protégée sa compagne, celle d’avoir laissé son fils perdre sa mère, celle d’avoir eu un espoir sourd jusqu’au bout. Nathan et lui déménagèrent quelques mois plus tard à peine, directement à Glaiv-de-Sûl au-dessus de la boutique de Louis qui malgré tout encore faisait carton plein. Sans plus de raison, il se laissa absorber par le travail, délaissa son fils unique alors sa première rentrée à Beauxbâtons arrivait à grand-pas, se renferma sur lui-même et s’oublia durant un long moment.
Ce n’est que bien récemment qu’il se mit à rouvrir les yeux - sa sœur s’en est violemment assurée. Ah et maintenant, il essaye vainement de se détacher le plus qu’il le peut du travail, de raccrocher les wagons avec Nathan, d’oublier Camélia, de passer à autre-chose. Il essaye, il essaye mais…

Ah. Il n’y arrive pas.

J'ai fait un arbre généalogique parce que voilà...:

* Ce sont des surnoms

révèle-nous tes plus terribles secrets

le moldu derrière l'écran

Hello ! Ici Charlie, 24 ans au compteur (ou presque).
J’ai découvert le forum par un beau hasard et je stalke donc l’ouverture depuis une bonne semaine. J’en ai profité pour ramener une pote, parce que quitte à venir, autant venir en meute. J’ai hâte de venir m’amuser par ici, en espérant que mon perso plaise =w=

Te voilà validé.e !

"Monsieur Nzonzi,

Je suppose que vous n'avez pas oublié notre premier contact, il y a de cela quelques semaines, à Glaiv-de-Sûl. Je vous avais parlé de ma volonté de relier Gargoule et plus particulièrement les étudiants baguettistes à un professionnel qui leur servirait de référent dans leurs études. J'ai bien sûr prospecté auprès de boutiques parisiennes mais, étrangement, elles ne semblent pas disposées à me répondre. Ainsi, je me tourne vers vous, en espérant une réponse positive. Cela se résumerait à quelques journées de cours "pratiques" par an, au sein de votre atelier, et quelques interventions de votre part au château si vous le désirez pour transmettre votre art, ou sensibiliser les élèves en passe de choisir un cursus pour leurs études supérieures.
Bien sûr, je ne compte pas demander votre aide gracieusement. Tout travail mérite évidemment salaire et je saurais de toute évidence mettre en avant votre entreprise auprès de certains cercles sorciers que je fréquente et sur lesquels j'ai, sans vouloir me vanter, une certaine influence. Également, nos étudiants baguettistes étant en petit nombre, et pour la plupart brillants, je suis certain que vous pourrez trouver parmi eux de futurs collègues. Une aubaine et évidemment un moyen de développer votre affaire ailleurs qu'à Glaiv-de-Sûl dans un avenir proche.

J'espère de tout cœur avoir une réponse positive de votre part ; bien sûr, vous avez le temps de me répondre. Nous pouvons même organiser un tête-à-tête ce mois-ci, si vous le désirez, pour en discuter plus amplement de vive voix.

Par ailleurs, je vous écris également pour des raisons personnelles. Voyez-vous, ma baguette qui commence à se faire vieille, aurait sans doute besoin d'une bonne révision et d'un coup de neuf.
Auriez-vous le temps de la prendre en charge dans les semaines à venir ?
Tenez-moi au courant ; on raconte que vous faites des merveilles.

Veuillez bien croire, mon cher, à ma plus grande sympathie. Au plaisir d'avoir affaire avec vous,

Elias Feudeymon."

Et me voilà, enfin happy coeur Je suis très heureuse de valider notre premier fabriquant de baguettes, je dois dire ! fuhuhu et quel fabricant, n'est-ce pas ?

Je te l'ai dit, j'aime beaucoup ton personnage. Je lui trouve une personnalité subtile, toute en nuance. Le fait qu'il ait une sorte de masque social très sympathique dissimulant un caractère moins facile, plus contrasté ou du moins, beaucoup moins solaire qu'il ne le laisse paraître est particulièrement intéressant.
Vraiment, j'ai pu le trouver très attachant, et je compte bien rp avec toi un de ces quatre.

Également j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ta fiche. Tu as un de ces styles reconnaissables entre mille qui se lit avec fluidité ; clairement, quand on a fini, on en veut encore !
L'histoire et très sympa aussi ; la problématique paternelle doublée de la tragédie arrivée toute la famille est vraiment passionnante.

Bref ! Une super fiche, que j'ai énormément appréciée. J'espère que les modifs demandées ne t'ont pas trop déstabilisé ; je m'en excuse encore, bien sûr coeur en tout cas sache que j'ai beaucoup aimé la façon dont tu as tourné tout ça. C'est très bien, très intéressant.

Voilà voilà fuhuhu Maintenant, t'as plus qu'à t'amuser, mon cher goldheart bon vent ~

Maintenant que tu es validé.e, je te propose de remplir ton profil ! Images, descriptions, niveaux, sorts, potions… Choisis tout cela en fonction de ce qui est dit dans ce sujet (sortilèges), et celui-ci (potions). pumpkinlol

Passe aussi par le bottin pour recenser tes particularités et ta p'tite tête blush

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*Tableau inventaire*	1
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Avifors
4	Confundo
5	Duro
6	Evanesco
7	Expelliarmus
8	Expulso
9	Ferula
10	Finite
11	Herbivicus
12	Lumos
13	Orchideus
14	Orbis
15	Pierotum Locomotor
16	Protego
17	Portus
18	Nox
19	Recurvite
20	Reparo
21	Riddikulus
22	Spero Patronum
23	Wingardium Leviosa
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Herbicide
2	Mélange de bouse de dragon et d’engrais
3	Philtre de confusion
4	Philtre de Paix
5	Produit contre les limaces mangeuses de chair
6	Potion d'aiguise-méninges
7	Potion d’amnésie
8	Potion d'enflure
9	Potion de ratatinage
10	Potion de regermination
11	Remède contre les furoncles
12	Vapeur de fatigue
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*Tableau inventaire*	1
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion
Nom de la potion	Nom de la potion

*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Avifors
4	Confundo
5	Duro
6	Evanesco
7	Expelliarmus
8	Expulso
9	Ferula
10	Finite
11	Herbivicus
12	Lumos
13	Orchideus
14	Orbis
15	Pierotum Locomotor
16	Protego
17	Portus
18	Nox
19	Recurvite
20	Reparo
21	Riddikulus
22	Spero Patronum
23	Wingardium Leviosa
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1	Sortilège
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
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